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Par yacoub le 14 Mai 2015 à 19:31
Non, l’Occident ne doit rien aux Arabes”
Nous avons vu sur les chaînes TV francophones la série nous expliquant qu’à une époque, «Le monde – civilisé – parlait arabe». Cette série évoquait la Maison de la sagesse, au IXe siècle à Bagdad. En ces temps-là l’islam, et cela doit être souligné, car cela pourrait être réitéré aujourd’hui et même encouragé, envisagea la raison naturelle de l’homme comme étant capable d’interpréter et surtout de contextualiser le Coran. Ce fut la seule période de l’islam où des savants musulmans autorisés abordèrent le Coran comme étant un texte pouvant faire l’objet du travail exploratoire de la raison (un peu comme pour les catholiques la Bible). Aujourd’hui, pour la théologie musulmane immensément majoritaire, Allah a parlé en arabe et le Coran est dicté mot à mot, dans le marbre éternel. Le Coran est donc incréé et sa seule traduction est déjà une trahison. Mais il n’en a pas toujours été ainsi dans l’islam. Malheureusement, la revisitation des textes musulmans au IXe siècle à Bagadad a été éphémère et a été interrompue pour de longs siècles par les oulémas. Cette revisitation n’a pu subsister que périphériquement et très ponctuellement. Ceci dit, je reviens à notre article du jour précédent sur l’apport de l’islam à la culture occidentale, martelée maladroitement comme un dogme par Jacques Chirac ou le Conseil de l’Europe. «Non, l’Occident ne doit rien aux Arabes», tel était le titre d’une page du Courrier international du 29 juillet 2004 qui traduisait un texte de l’intellectuel palestinien Saqr Abou Fakhr tiré d’”Ad Safir” à Beyrouth. On y apprend que « la civilisation arabe s’est éteinte avec la chute de Bagdad en 1258, à la suite de laquelle les arabes cessèrent de créer et d’innover, excepté dans certains domaines limités et disparates ». Or, la civilisation occidentale a été portée par trois innovations : l’imprimerie, la boussole et la poudre donnant la suprématie militaire. Et ces innovations sont venues de Chine dit l’auteur. Le génie de l’Europe a en effet toujours été d’intégrer et de développer pour son propre compte des apports extérieurs. La pensée occidentale est en effet restée ouverte sur l’innovation, contrairement à la pensée arabo-musulmane (autre constat de l’auteur précité). Alors, qu’ont apporté à la civilisation occidentale les Avicenne (980-1037), Averroès (1126-1198) et Ibn Khaldun (1332-1406) ? Eh bien l’Europe n’a pas eu besoin de ces penseurs arabes pour avancer sur la voie du progrès, conclut Saqr Abou Fakhr. Il explique: «Sinon, on serait en droit de se demander pourquoi les principes énoncés par Averroès auraient été un facteur décisif de la Renaissance en Europe alors qu’ils n’ont eu, à la même époque, aucune influence sur la civilisation arabe». Et il donne cette explication: « En fait, Averroès, Ibn Khaldun et Avicenne se trouvaient en quelque sorte en dehors du courant dominant d’une culture arabe qui les a d’ailleurs refusés et rejetés. Une culture qui, déjà à l’époque, sombrait tout comme aujourd’hui, sous le poids des fatwas des oulémas, des théologiens et récitants du Coran, du même accabit qu’Al Ghazali, Ibn Taymiya, Al Chafei et Al Achaari ». Au lieu d’écouter ses savants musulmans médiévaux qui parlaient le langage de la raison et au lieu de suivre Averroès qui se servait du commentaire d’Aristote pour concilier philosophie et écrits sacrés musulmans – soit raison et foi pour reprendre la thématique de Benoît XVI dans son discours de Ratisbonne – le monde musulman a apophtegmatisé : « Adopter le rationalisme, c’est faire profession d’athéisme.» Malheureusement pour nous et pour la civilisation du pourtour méditerranéen d’aujourd’hui, le conservateur Al Ghazali a cloué le bec à Averroès en écrivant son traité «L’incohérence des philosophes ». On en subit aujourd’hui encore les conséquences. Al Ghazali fut en effet durablement préféré à Averroès. De fait, la pensée musulmane a régressé depuis les seldjoukides au XIe siècle jusqu’à nos jours, dit l’auteur précité. Le monde musulman amorça certes de manière brillante le processus de conciliation entre rationalité et Coran durant deux siècles (IXe et Xe siècles, avec des ricochets durant une période limitée dans l’Espagne musulmane), mais cessa ensuite cet effort religieusement prométhéen. “Cette civilisation ne dura que deux siècles alors que la civilisation européenne a des racines qui remontent au Ve siècle siècle avant notre ère.”, dit Saqr Abou Fakhr sur cette période éclairée de la civilisation islamique. La civilisation européenne est effectivement née d’un métissage réussi entre la pensée hellénistique et judéo-chrétienne. L’Europe a connu ainsi l’évolution homogène de la pensée rationnelle, même à travers le christianisme, notamment grâce à la philosophie qui s’est faite la servante éclairée de la théologie. L’Occident n’a en fait jamais renié la raison naturelle. Aujourd’hui, des penseurs musulmans refont en vitesse accélérée ce même chemin pour l’islam, mais en Europe car en terre mahométane ils seraient relaps. Ce sont eux qui tiennent entre leur mains la modernisation possible – faisons le pari d’ y croire – de l’islam. Benoît XVI, dans son discours de Ratisbonne, a lancé un appel en faveur d’une réhabilitation de la raison comme instrument d’intelligibilisation des grandes traditions religieuses. Il a ainsi mis le doigt aux jointures du plus grand nœud de la “théologie” musulmane contemporaine. Le problème étant qu’il n’y a pas de véritable théologie, ni de véritable exégèse musumane en terre d’islam aujourd’hui, sauf dans quelques rares universités comme l’Ezzitouna de Tunis par exemple… Au IXe siècle à Bagadad, l’école des Mu’tazilites avait pourtant réussi à briser le tabou en défendant une méthodologie ressemblant un peu au libre examen et en avançant la thèse d’un “Coran créé”, expliquait en substance le magazine l’Hebdo dans un récent numéro. Dans ce même magazine, le sépcialiste du droit arabe et musulman Sami Aldeeb ajoutait que l’islam devait revenir à cet esprit pour favoriser une lecture du message coranique qui envisage “les circonstances historiques de son avènement pour distinguer dans le Livre sa part obsolète, caduque, et sa part pérenne, permanente”.D’où l’importance de l’édition du Coran chronologique arabe-français par le même Sami Aldeeb (voir l’un des articles ci-dessous). Dans un prochain article, je parlerai de la pensée religieuse et philosophique dans l’Espagne musulmane et mozarabe.Vincent Pellegrini
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Par yacoub le 26 Mai 2015 à 14:42
Les 70 plus grand péchés de l'islam
1- Le polythéisme : le plus grave
2- Le meurtre
3- La magie
4- La négligence de la prière
5- La non acquisition de l'aumône
6- La rupture du jeûne, lors du mois de Ramadan, sans excuse valable (maladie, voyage)
7- La négligence du pèlerinage alors qu'on est matériellement en mesure de le faire
8- L'ingratitude envers son père ou sa mère
9- Le refus d'aider des parents proches dans le besoin
10- L'adultère
11- L'homosexualité
12- L'usure
13- L'oppression d'un orphelin, et le détournement de ses biens
14- L'invention de mensonges sur Dieu et son messager
15- La fuite du combat lors de la guerre sainte
16- Le gouvernement injuste, qui ne suit pas les prescriptions de l'Islam
17- L'orgueil, la magnificence
18- Le faux témoignage
19- La consommation de boissons alcoolisées, la toxicomanie en général (haschich compris)
20- Le jeux de hasard
21- La calomnie des femmes mariées
22- La fraude, devant le trésor public ou avec les biens des aumônes
23- Le vol
24-Le banditisme de grand chemin, le gangstérisme
25- Le faux serment
26- L'injustice en général, le fait de ne pas suivre la charia (les lois de l'islam)
27- La dîme, pratique anté-islamique de ceux qui prélevaient un dixième du montant des marchandises lors du passage d'un village, d'un pont.
28- L'acquisition de biens par des moyens illicites : faux serment, vol, escroquerie, jeu de hasard.
29- Le suicide
30-Le mensonge
31- Le jugement non conforme aux révélations de Dieu
32- Le pot-de-vin
33- L'imitation des femmes par des hommes, et réciproquement, le travestisme et, a fortiori, le tran.s.u.a.lisme
34- Le proxénétisme
35- Le mariage blanc, mariage de pure convention conclu par intérêt
36- La souillure, en particulier par l'urine
37- L'hypocrisie, en particulier la simulation de la foi
38- La dissimulation de la révélation divine, ou la manipulation des textes révélés, par des gens du Livre
39- La trahison
40- Le reproche joint à l'aumône
41- La négation du destin décidé par Dieu, " l'existentialisme "
42- L'espionnage de personnes privées, l'indiscrétion
43- La calomnie, la diffamation
44- La malédiction
45- La perfidie
46- La croyance aux devins, aux astrologues, aux cartomanciennes.
47- L'insubordination de la femme, si le mari est juste
48- Les représentations figurées, les idoles, les scultures
49- L'affliction exagérée et non sincère lors d'un décès (référence aux " pleureuses " anté-islamiques)
50- L'iniquité, la rébellion sans justification
51- L'oppression (et mauvais traitements) des faibles : esclaves, pauvres, femmes, concubines, orphelins et aussi aux animaux
52- La méchanceté envers son voisin
53- L'offense et la calomnie des musulmans
54- L'empiètement sur le droits des pauvre
55- L'arrogance, aussi bien dans le port de riche vêtement que dans la démarche
56- Le port , par l’homme, de vêtements en soie et de bijoux en or
57- La fuite pour un esclave, si le maître est juste
58- Le sacrifice adressé à un autre qu'a Dieu
59- Le reniement de son père, en particulier par l'adoption d'un autre nom
60- La vaine querelle, la discussion malhonnête, le goût de la dispute
61- Le refus de donner de l'eau
62- La fraude, pour un marchand, dans la mesure des marchandises
63- Le doute de la toute puissance de Dieu sur le cœur des hommes
64- Le préjudice causé à de bons serviteurs de Dieu
65- L'abandon de la prière en groupe pour prier seul
66- La persistance de l'abandon de la prière en groupe, en particulier celle du Vendredi
67- Le tort causé à un héritier, par l'invention de dettes imaginaires ou tout autre moyen
68- La ruse, la tromperie
69- L'espionnage des autres musulmans et la révélation de leurs faiblesse
70- L'injure, en particulier aux compagnons du prophète
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Par yacoub le 11 Juin 2015 à 10:49
Mahomet était-il pédophile ?
Nos visiteuses s'interrogent longuement sur cette délicate question.Comme Zoulma, qui nous a envoyé le message suivant :
La plupart des Hadîths mentionnent le mariage du Prophète Mahomet (Prières Bénédictions Salut d'Allah sur lui)
avec Aïcha lorsque celle-ci était très jeune.
J'aimerais savoir pourquoi un mariage si précoce pour Aïcha ?
Certains détracteurs de l'islam sont même partis y trouver de quoi dire que
le Prophète était pédophile (wal-'iyâdhu billâh).
Alors moi je m'interroge : le mariage avec notre Prophète, PBSL, n'a-t-il pas eu des conséquences physiques et/ou psychologiques sur la petite Aïcha ?
Eh bien, le Coran comme la Sunnah montrent clairement que le Prophète n'était pas pédophile.
Démonstration.
Les critères diagnostiques définissant la pédophilie et formulés par l'Association américaine de psychiatrie dans le DSM-IV sont les suivants :
il s'agit de fantaisies ou de pulsions sexuelles ou de comportements impliquant des enfants prépubères habituellement 13 ans et moins) qui entraînent une excitation sexuelle.
Ces stimulations peuvent devenir nécessaires à l'obtention de l'excitation sexuelle. Les symptômes cliniques doivent être intenses et continus pendant une période d'au moins 6 mois.
Ce type d'excitation sexuelle est responsable d'une modification de la vie affective, sociale ou professionnelle.
Or AUCUN hadith, AUCUN verset coranique ne parle d'un tel diagnostic, et d'un quelconque de ces critères à propos du Prophète.
De plus, même à l'époque, les Mecquois idolâtres et les hypocrites de Médine, qui ne manquaient pas une occasion de se foutre de la gueule de Mahomet, n'ont parlé de cette affaire d'Aïcha.Sinon, il est évident que ça aurait paru dans les journaux de l'époque, et qu'au moins un hadith aurait rapporté cette médisance.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que les gens de l'époque rapportent que Aïcha était développée (rapporté par Abû Dâoûd, n° 3903) et que c'est le papa d'Aïcha, Abû Bakr lui-même, qui a demandé au Prophète de vivre avec sa jeune épouse (Fat'h ul-bârî, tome 7 p. 281). Bon de toute façon on nous dira que comme c'était Mahomet PBSL, il avait pas trop le choix.
Qu'est-ce qu'ils vont pas inventer !
Et puis le Prophète, il était plutôt bien conservé. On dit qu'il ne paraissait que la moitié de son âge. Alors, ça veut dire qu'au lieu de 53 ans, ça en fait 26. Donc c'était pas un vieux vicelard. Oui il y a des pédophiles de 26 ans, mais ils ne sont pas des Prophètes. Il ne faut pas tout mélanger. Et puis entre une petite allumeuse qui joue les Lolita et un type à peine sorti de l'adolescence et débordant de sexualité, que voulez-vous qu'il se passe ?
On n'est pas de bois quand même. S'il y a une qui a provoqué dans l'affaire, c'est bien la gamine.
Ensuite, réfléchissez deux secondes. Si le Prophète avait été porté sur les petites filles, il ne se serait pas marié à l'âge de 25 ans avec Khadîdja, une vieille peau de 45 balais. Logique, non ? Bon c'est vrai, elle était pleine aux as, ce qui permettait au Prophète de ne pas avoir à bosser et de se consacrer à sa divine mission. Mais allons un peu plus loin que ces préjugés. Pour en revenir à notre calcul précédent, ça veut dire que Mahomet OBSL ne paraissait que 12 ans lorsqu'il s'est tapé la vieille. Alors là encore s'il y en une qui a profité de l'autre dans l'affaire, hein !
Pauvre Mahomet PBSL, il en a bavé avec ses femmes.
Mais il n'y pas que la mémé Khadîdja. A part Aïcha, toutes les épouses du Prophète étaient des secondes mains :
soit des divorcées, soit des veuves. Enfin quelquefois c'est lui qui poussait un peu au divorce, comme quand il a piqué la femme de son fils adoptif.
Mais là, hein, il a eu une autorisation expresse d'Allah, attention ! C'est même marqué dans le Saint Coran.
Faut pas déconner quand même. Donc si notre Prophète était vraiment pédophile, on voit pas quel plaisir il aurait eu à se tringler des occasions qui avaient quelques kilomètres au compteur.
Pauvre Mahomet PBSL! Il rend service à des pétasses usées, et c'est comme ça qu'on le remercie ? Ah les ingrats !
Mais heureusement, Allah lui a permis de se rattraper sur les esclaves et les captives de guerre. Normal ! C'est un homme quand même.
On sait que chaque fois que la bande à Mahomet PBSL allait faire une razzia (et ça leur arrivait assez souvent), le cinquième du butin, matériel et humain, revenait au chef.
Normal puisque c'était le chef. Alors ça devait faire un sacré paquet de petits culs pour la jouissance du Prophète.
Notons bien que la tradition ne rapporte pas l'âge ni le nombre de ces esclaves et captives.
Dans ce cas, pourquoi voudriez-vous qu'il aille se défoncer la fille de son pote Abû Bakr, surtout qu'elle avait l'air d'avoir un caractère de cochon ?
Il y a un autre truc. Le Prophète a connu Aïcha à 6 ans, mais il ne l'a tringlé que quand elle a eu 9 ans.
Vous croyez qu'un pédophile aurait attendu comme ça trois ans avant de se vider les couilles ? Là c'est imparable, hein ?
Dernier point : si Mahomet PBSL était pédo, la petite Aïcha elle serait allé se plaindre à la gendarmerie dès qu'elle en aurait eu l'occasion.
Or elle ne l'a pas fait. Enfin, là non plus, aucun Hadith ne le signale, ni aucun historien musulman.
Or comme il existe des milliers d'hadiths qui couvrent les moindres faits et gestes du Prophète, depuis sa manière de mettre ses godasses jusqu'à celle d'aller chier, s'il avait forcé la petite Aïcha, ça se saurait en terre d'islam.
Voilà donc, à la lumière de la Sunnah (Tradition), mais aussi par une exégèse rigoureuse des textes et des sources historiques,la preuve indiscutable que le Prophète n'était pas pédophile,comme le prétendent les infidèles islamophobes et racistes.
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