• Tout, tout, tout, vous saurez tout sur la taqiya

    Tout, tout, tout, vous saurez tout sur la taqiya

    La taqiya ou l'art de la duperie

    La taqiya est une doctrine qui autorise tout musulman à faire usage de
    tromperie afin de se défendre ou afin de répandre l’islam.


    La taqiya selon des penseurs musulmans
    L’Occident qui valorise la transparence et l’ouverture a du mal à se
    faire à l’idée que la doctrine de la taqiya puisse exister. Et
    pourtant, les autorités dans l’islam sont nombreuses à en faire la
    promotion :

        Selon Abu Hamid Ghazali, « Il est permis de mentir si le but à
    atteindre est louable ». (Ahmad ibn Naqib al-Misri, The Reliance of
    the Traveller: A Classic Manual of Islamic Sacred Law, trans. Nuh Ha
    Mim Keller (Beltsville, MD: Amana, 1997), sec. 8.2, p. 745)
        Selon Kdmus al-shanca, la « taqiya est voile pour le croyant, et
    celui qui n’a pas de taqiya n’a pas de religion. » (Encyclopedia of
    Islam, 1st ed, s.v. “Taqiya” (Djumayyil, Kdmus al-shanca, pp. xiii,
    127-28)).
        Al-Tabari (d. 923), exégète renommé du coran qui fait figure
    d’autorité dans le monde musulman écrit à propos du coran 3,28 : « Si
    vous (les musulmans) êtes sous leur autorité (celle des infidèles (ou
    non-musulmans)), ayant crainte pour vous-mêmes, comportez-vous
    loyalement, avec votre parole, à leur égard, alors que vous entretenez
    intérieurement de l’animosité à leur égard ».
        Une autre autorité dans l’islam, Ibn Kathir (1373), toujours à
    propos de la sourate 3,28 du coran, appelle le musulman à faire preuve
    de duplicité à l’égard du non-musulman s’il est dans une situation où
    il doit se protéger : « Sachez sourire à ces personnes (les
    non-musulmans) alors que votre cœur les maudit. »



    La taqiya selon des spécialistes non-musulmans de l'islam
    De plus en plus de non-musulmans s'intéressent à l'islam, non pas
    parce qu'ils trouvent cela particulièrement intéressant, mais afin de
    faire la lumière sur cette idéologie :

        Le spécialiste de l'islam Raymond Ibrahim l'affirme : « La taqiya
    est en réalité une tromperie du musulman à l'égard du non-musulman. »
        Robert Spencer explique dans son livre « The Complete Infidel’s
    Guide To The Koran » qu’il existe une morale utilitaire dans la
    théologie islamique qui consiste à ce que « tout ce qui est dans
    l’intérêt des musulmans et de l’islam est bon, et tout ce qui cause du
    tort à l’islam et aux musulmans est mauvais. »
        Voilà pourquoi, selon cette perspective, il est permis de mentir
    pour faire avancer la cause de l’islam.
        Dans son excellent ouvrage intitulé « Battle for our minds »,
    Michael Widlanski affirme que faire usage de supercherie afin de faire
    du tort à un ennemi est mentionné dans le coran et les hadiths (les
    traditions orales à propos de Mahomet).
        Dans son mode offensif, la taqiya consiste à « mentir pour la
    cause d'Allah ».


    Quatre mots arabes pourraient amener le monde entier à être soumis à
    l’islam. L’Occident ne peut se payer le luxe de méconnaître leur
    signification et leur implication.
    Ces mots sont : taqiya (déjà mentionné), tawriya, kitman et muruna.

    Chacun de ces mots décrit un style différent de duperie utilisée par
    des musulmans, et ce, dans la foulée d’une parole attribuée à Mahomet
    : « La guerre est tromperie » (Bukhari, Vol. 4, Livre 52, No. 268).
    Le coran affirme que « la ruse appartient à Allah, en totalité »
    (Sourate 13,42) et qu’Allah « est le plus habile à nouer un complot »
    (Sourate 8,30).


    Bref… Allah complote, Mahomet complote… il n’est donc pas étonnant que
    des musulmans inspirés par ces « modèles», complotent à leur tour, et
    ce, en toute bonne conscience.

    De fait, pour certains, la tromperie est devenue une forme d’art et
    une seconde nature.

    Si l’Occident entend combattre efficacement l’agenda des islamistes,
    il est impératif d’être averti que cet « art du mensonge » existe bel
    et bien dans l’islam.

    Taqiya
    Plus précisément, la taqiya est une forme de dissimulation de
    l’identité du musulman; une dissimilation au service d’une «
    autodéfense »; une forme de mensonge afin de protéger soit l’islam,
    soit le musulman.

        Selon la loi islamique, « Il est admis de mentir si le but
    poursuivi est admissible. Mentir est obligatoire si le but est
    obligatoire » (Umdat al-Salik, « La dépendance du voyageur », Para
    r8.2).
        Selon la sourate 3,28 : « Que les croyants ne prennent pas, pour
    alliés, des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le fait
    contredit la religion d'Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous
    protéger d'eux ».


    Tawriya
    Tawriya signifie « dissimulation » et pourrait être défini comme étant
    l’« inventivité dans l’art du mensonge ».
    Selon cette doctrine, il est licite de rompre l’intention d’un serment
    dans la mesure que n’est pas rompu la lettre du serment (« La
    dépendance du voyageur », sections o19.1 et o19.5).

    Qu’est-ce à dire ?

    Exemple no 1 :

        Imaginons qu’un musulman nie que la première sourate du coran
    rabaisse les juifs et les chrétiens pour la raison que c’est une
    supplication que les musulmans font 17 fois par jour afin de les
    garder à l’abri de la voie des « égarés qui encourent la colère
    d’Allah » …
        Ce musulman pourrait répondre que la première sourate ne mentionne
    jamais, explicitement, les juifs ou les chrétiens. Ce musulman
    pratiquerait la tawriya, parce que bien que la première sourate du
    coran ne mentionne pas explicitement les juifs et les chrétiens, ce
    musulman sait pertinemment que le terme « égaré » dans cette sourate
    réfère à ceux-ci.


    Exemple no 2 :

        Le souhait « Je te souhaite le meilleur » venant de la part d’un
    musulman à l’intention d’un non-musulman, en réponse à un « Joyeux
    Noël » ou à un « Joyeuses Fêtes » par exemple, veut dire dans l’esprit
    de plusieurs musulmans « Je te souhaite que tu te convertisses à
    l’islam. »



    Kitman
    Un musulman exerce le kitman quand il ne dit qu’une partie de la
    vérité, ce qui a pour effet, très souvent, de déformer entièrement la
    vérité.
    Exemple no 1 :

        L’exemple le plus commun consiste à ce qu’un musulman affirme que
    le terme jihad réfère principalement ou uniquement à une lutte
    interne, à un combat spirituel contre le mal.
        Or, le coran fait usage du terme jihad et de ses dérivés environ
    59 fois. Et sur ces 59 fois, 16 mentions pourraient possiblement faire
    référence à une lutte interne alors que la majorité des autres
    mentions font référence à une « guerre sainte », et ce, dans la foulée
    de ce que le « prophète guerrier » (Mahomet) a exercé selon les
    hadiths et la sira.


    Exemple no 2 :

        Une autre forme très commune de kitman est de citer uniquement les
    passages pacifiques du coran, sachant bien que ces passages furent
    abrogés par des versets belliqueux :


        « Nulle contrainte en religion ! » (Sourate 2 :256) (sourate plus ancienne)
        fut abrogée par
        « Désirent-ils une autre religion que celle d'Allah, alors que se
    soumet à Lui, bon gré, mal gré, tout ce qui existe dans les cieux et
    sur terre, et que c'est vers Lui qu'ils seront ramenés? » (Sourate
    3,83) (sourate plus récente)
        « Autorisation est donnée à ceux qui sont attaqués (de se
    défendre) - parce que vraiment ils sont lésés; et Allah est certes
    Capable de les secourir » (Sourate 22,39) (sourate plus ancienne)
        fut abrogée par
        « Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que
    vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans
    toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat
    et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah
    est Pardonneur et Miséricordieux. » (Sourate 9,5) (sourate plus
    récente)


    Muruna
    Muruna signifie « faire usage de flexibilité » afin de se mêler à
    l’ennemi et à son entourage. C’est l’arme suprême pour l’infiltration.
    La justification de ce type de tromperie est la sourate 2,106 : « Si
    Nous abrogeons un verset quelconque ou que Nous le fassions oublier,
    Nous en apportons un meilleur, ou un semblable. Ne sais-tu pas
    qu'Allah est Omnipotent? »
    Un musulman peut ainsi passer outre certains commandements du coran
    dans la mesure où il se livre à la poursuite d’un « meilleur
    commandement ».

    De fait, les musulmans qui travaillent à l’avancement de l’islam
    peuvent ainsi s’écarter temporairement des lois islamiques afin de ne
    pas effrayer le non-musulman, et ce, dans le but de l’amadouer et de
    gagner sa sympathie en vue de sa conversion à l’islam ou encore afin
    d’infiltrer diverses institutions où les non-musulmans sont
    majoritaires.

    Voici quelques exemples de la pratique de la muruna par un musulman
    afin de passer inaperçu, afin de se mêler aux non-musulmans en vue de
    l’infiltration, du jihad et de l’avancement de l’islam :

        Se raser
        Porter des vêtements à l’occidentale
        Boire de l’alcool
        …

    Quelques exemples :

        Les musulmans et pirates de l’air de 9/11 visitaient des clubs de
    danseuses ainsi que des bars alors qu’au même moment ils suivaient des
    cours de pilotage aux États-Unis en vue d’actes terroristes.
        Marier un non-musulman ou se comporter comme un non-musulman de
    manière à ce que son véritable agenda passe inaperçu...
        Plusieurs Américains croient que l’aide d’Hillary Clinton, Huma
    Abedin, épousa le membre du congrès et juif Anthony Weiner en partie
    afin de promouvoir sa crédibilité en matière de sécurité et ainsi
    infiltrer les plus hauts niveaux de l’administration américaine.

        Tout récemment, d’autres membres du congrès, dont la républicaine
    Michele Bachman, ont laissé entendre qu’Huma Abedin pourrait être
    reliée au groupe radical des Frères Musulmans. De fait, le passé
    d’Huma Abedin ainsi que ses liens avec des associations islamistes en
    inquiète plus d’un.


    En conclusion
    Les implications de ces tactiques de duperie sont énormes pour les
    sociétés occidentales.
    Les musulmans qui pratiquent les diverses formes de tromperie (taqiya,
    tawriya, kitman ou muruna) sont difficiles à reconnaître, car ils ne
    montrent aucun signe à l’effet qu’ils nous trompent. De fait, ils
    croient appliquer ce qu’Allah leur demande afin de contribuer à
    l’avancement de l’islam (et sa charia) en Occident.

    Les deux faces de l'Islam : doux si minoritaire violent si majoritaire

    Introduction

      Après l'attaque terroriste récente du World Trade Center et du
    Pentagone en Amérique, il y a eu une débat très claire dans les médias
    internationaux quant à la nature de l'Islam. Nous avons vu comment,
    pour présenter un équilibre politique et humain, le changement des
    médias est passé d'une extrémité explicitement anti-Islamique à
    l'autre pro-Musulmane.

      Le christianisme nous apprend très clairement à aimer tous nos
    semblables, les humains -même nos ennemis- mais en aucune façon, il ne
    nous dit de devenir aveugle devant la réalité et la vérité ou d’être
    induis en erreur par la désinformation.

    Pour faire une évaluation équitable quant à n'importe quelle édition,
    il faut être conscient de tous les côtés de la question à portée de
    main ; c'est pour cette raison que cette étude démontrera un certain
    côté de l'Islam, qui n'a été décrit avec précision par aucune partie
    des médias populaires.

    Les faits ici seront fondés sur la réalité textuelle d'une
    interprétation reconnue du Coran [La Signification du CORAN SAINT par
    Abdullah Yusuf Ali1992] - à noter que le mot 'interprétation' mais pas
    'traduction' est employé parce que l'Islam interdit la traduction
    littérale de son 'livre saint'- c'est pour cette raison, aussi, que le
    texte arabe des versets Coraniques a également, été inclus, pour qu'il
    n'y ait aucune accusation possible de fausses interprétations.


    LES DEUX FACES DE L'ISLAM

    Au lendemain des attaques du 11 septembre, beaucoup de Musulmans (et
    non-musulmans conduits à des fins politiques) ont essayé, dans le
    monde entier, de présenter l'Islam comme une religion de paix et
    d'amour en voulant l'éloigner de ces occurrences honteuses et brutales
    … ils disent qu'il n'y a aucune violence dans le principe même de
    l'Islam.

    C'est évident, pourtant, que les auteurs de ces actes basent leur
    dépendance à la violence sur les versets clairs et incontestables du
    Coran ; représentés clairement dans une déclaration par Oussama Ben
    Laden sur le réseau de CNN. Basé sur cette prémisse, Ben Laden, les
    Talibans et le groupe Musulman des Philippines Abu Saiaf ; parmi tant
    d'autres, ont ouvertement déclaré la guerre contre les États-Unis
    d'Amérique au nom de l'Islam en utilisant des citations du Coran comme
    :

    'Et ceux des gens du Livre (les Juifs et les Chrétiens) qui les
    avaient soutenus (les incroyants), Allah (Dieu) les a vraiment fait
    descendre de leurs forteresses. Et Il a jeté l'effroi dans leurs
    cœurs, un groupe d'entre eux vous tuiez et un groupe vous faisiez
    prisonniers. Et Il vous a fait hériter leurs terres, leurs demeures,
    leurs biens, et aussi une terre que vous n'aviez point foulée. (Surah
    Al Ahzab 33:26 et 27)

    Beaucoup sont alors troublés : l'Islam est-il une religion de violence
    ? Ou est-il de paix ?

    Quand nous étudions vraiment le livre de l'Islam, le Coran, nous
    découvrons que l'Islam a deux faces. Chacune de ces faces représente
    une certaine étape du caractère de Mohammed : Une à Mécca et une autre
    à Médina.


    LA PREMIÈRE FACE DE L'ISLAM
    Le caractère de Mohammed à Mécca

    A Mécca, là où Mohammed a commencé sa nouvelle religion dans l'année
    610 après J.C, il n'était pas encore fort. Pour être accepté par tous
    les gens, il a présenté une image de l'Islam de paix et d'amour, en
    évitant toute mention de violence et voici quelques citations du Coran
    de cette première étape :

    1. On a dit que Mohammed a été patient avec ses adversaires dans la
    Surah Al Muzzammil (73:10) : "Et endure ce qu'ils disent ; et
    écarte-toi d'eux d'une façon convenable' (avec dignité)".

    2. On a dit que Mohammed n'a pas imposé l'Islam par la force dans la
    Surah Al Baqarah (2 : 256) : "Nulle contrainte en religion !".

    3. On a dit que Mohammed a parlé aimablement aux 'gens du Livre' (les
    Chrétiens et les Juifs) dans la Surah Al ‘Ankabut (29:46) : "Et ne
    discutez que de la meilleure façon avec les gens du Livre (le pur
    débat)... Et dites : Nous croyons en ce qu'on a fait descendre vers
    vous, tandis que notre Dieu et votre Dieu est le même, et c'est à Lui
    que nous nous soumettons" (dans l'Islam).


    LA DEUXIÈME FACE DE L'ISLAM
    Le caractère de Mohammed à Médina

    Après le déplacement de Mohammed à la ville de Médina dans l'année 622
    après J.-C. et que ses disciples avaient grandi par la force et le
    nombre, il est devenu un guerrier impitoyable avec l'intention de
    répandre sa religion par l'épée et c'est le message qui existe encore
    maintenant. Voici quelques évidences du Coran de cette étape :

    1. Il a prétendu que Dieu lui a dit de tuer ses adversaires dans la
    Surah Al Baqarah (2:191) : "Et tuez les où que vous les rencontriez...
    "

    L'imam Abdullah Yusuf Ali, commente sur ce verset en disant : "Ce
    passage est illustré par les événements qui sont arrivés à Hudaybiyyah
    [une bataille] dans les six années de la Hijrah [l'exode de Mohammed
    de Mécca à Médina]. Les Musulmans étaient, en ce temps là, une
    communauté forte et influente". (La Signification du Coran Saint P77)

    2. Il a prétendu que Dieu lui a dit de tuer celui qui rejette l'Islam
    dans la Surah Al Baqarah (2:193) : "Et combattez-les jusqu'à ce qu'il
    n'y ait plus d'association et que la religion soit entièrement à
    Allah…"

    L'imam Abdullah Yusuf Ali, commente sur ce verset en disant : "
    l'Islam n'approuvera pas la fausse action et ses hommes jugeront leurs
    vies à bon marché pour la défense de l'honneur et de la religion
    qu'ils jugent sacrée. Ils croient au courage et à l'obéissance … et un
    effort constant par tous les moyens en leur pouvoir… Ils n'hésiteront
    pas à faire la guerre si leur honneur le demandait et si un Imam
    vertueux l'ordonnait" (la Signification du Coran Saint P77)

    3. Il a prétendu que Dieu lui a dit de combattre les 'gens du Livre'
    (les Chrétiens et les Juifs) dans la Surah Al Tawba (9:29) :
    "Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au jour dernier … et qui
    ne professent pas la religion de la vérité (l'Islam) parmi ceux qui
    ont reçu le Livre jusqu'à ce qu'ils versent la Jizyah (la dîme) par
    leurs propres mains, après s'être humiliés…"

    L'imam Abdullah Yusuf Ali, commente sur ce verset en disant : "un
    combat juste pour une cause juste ; allez de l'avant bravement, faites
    des efforts et combattez et prouvez-vous ; à vous-même, que vous êtes
    dignes d'Allah" (La Signification du Coran Saint P.446)

    4- (Surah Al Tawbah 9:12) : "…Combattez les chefs Mécréants [les infidèles]…"

    * L'imam Abdullah Yusuf Ali, commente sur ce verset en disant : "la
    liste de leurs péchés étant présentée, c'est clair qu'ils étaient des
    agresseurs des plus mauvaises manières  possibles ; et la guerre est
    devenue inévitable". (La Signification du Coran Saint P.440)

    5- (Surah Al Tawbah 9:14) "Combattez-les et Allah par vos mains les
    châtiera, les couvrira d'ignominie, vous donnera la victoire sur eux
    et Guérira les poitrines d'un peuple Croyant"

    * L'imam Abdullah Yusuf Ali, commente sur ce verset en disant :
    "Lorsque la Loi d'Allah est établie, le feu de l'indignation est
    apaisé et la vraie Paix de l'Islam est atteinte" (la Signification du
    Coran Saint P.441)

    6- (Surah Al Tawbah 9 : 123) "O vous qui croyez ! Combattez ceux des
    mécréants qui sont près de vous ; et qu'ils trouvent de la dureté en
    vous. Et sachez qu'Alla est avec les pieux"

    * L'imam Abdullah Yusuf Ali, commente sur ce verset en disant : "Quand
    le conflit devient inévitable, la première chose est de purifier nos
    alentours de tous les maux…Au pire, nous devons soulever une
    résistance vaillante et raide" (La Signification du Coran Saint P.475)

    7- (Surah Al Anfal 8 : 65) "Ô ! Prophète, incite les Croyants au
    combat. S'il se trouve parmi vous vingt endurants, ils vaincront deux
    cents : s'il s'en trouve cent ils vaincront mille Mécréants : car ce
    sont vraiment des gens qui ne comprennent pas"

    * L'imam Abdullah Yusuf Ali, commente sur ce verset en disant : "Dans
    une lutte … les hommes de foi ne se découragent pas. Qu'ils gagnent
    personnellement ou meurent, leur cause prédomine. Ils sont sûrs de
    gagner : parce que (1) ils ont l'aide divine et, (2) même par le fait
    de parler humainement, ceux qui lèvent des bras contre la vérité sont
    des imbéciles et leur pouvoir apparent n'est qu'un roseau cassé". (La
    Signification du Coran Saint P.431)

                                                            Il ajoute ; "
    Le Jihad (la guerre Sainte) est un combat qui se fait dans des
    conditions strictes établies par l'Islam et pour la gloire de la cause
    d'Allah". (La Signification du Coran Saint P.431)

    8- (Surah Al Baqarah 2 : 216) "Le Combat vous a été prescrit …"

    * L'imam Abdullah Yusuf Ali, commente sur ce verset en disant :
    "Combattre pour la cause de la vérité est une des plus hautes formes
    de charité". (La Signification du Coran Saint P.86)
    Note : Le Combat est une forme de charité, dans l'Islam !!!

    9- (Surah Al Anfal 8:60) : "Préparez contre eux tout ce que vous
    pouvez comme force et comme cavalerie équipée, afin d'effrayer de
    terreur (les cœurs) l'ennemi d'Allah et le vôtre…"

    * L'imam Abdullah Yusuf Ali, commente sur ce verset en disant : "Dans
    chaque combat, armez-vous, vous-même ; avec les meilleures armes et
    les meilleurs bras contre votre ennemi, afin de lui inculquer un
    respect salutaire pour vous et pour la cause que vous représentez".
    (La Signification du Coran Saint P.429)


    LA MÊME IDÉOLOGIE & STRATÉGIE

      Le problème avec l'évaluation de l'Islam, en Occident qui est
    essentiellement chrétien, c'est qu'il est considéré comme une foi -
    comme le Christianisme - et donc, c'est le droit de chaque individu
    d'adorer comme il ou elle lui plaît. C'est exact, mais le problème
    c'est que l'Islam n'est pas comme le Christianisme.

    Le christianisme est un système de foi et de moralité qui peut exister
    dans n'importe quel système national ou d'état. Cependant, l'Islam a
    son propre système politique et juridique incorporé dans la Charia
    (loi) qui régit et gouverne chaque musulman. C'est pour cette raison
    que les fondamentalistes islamiques qui, même s’ils vivent dans un
    état islamique modéré avec un système politique séculaire, essayeront
    de renverser ce système parce qu'il n'incarne pas suffisamment
    l'essentiel de l'Islam comme étant 'Religion et État '.

    Cette étude n'essaye nullement de présenter une image de tous les
    musulmans comme étant mauvais, parce que ce n'est pas du tout vrai. Il
    y a beaucoup de musulmans modérés qui sont de bons et constructifs
    membres de la société mais, même ceux-ci, sont considérés par les
    fondamentalistes comme kaffara (apostates) parce qu'ils ne suivent pas
    le Coran fidèlement et sont ainsi également dignes de la même fin ;
    comme n'importe quel non-Musulman, c'est-à-dire, la mort.

    Ainsi, le problème vient de l'Islam, et non pas des musulmans, puisque
    nous savons que dans n'importe quelle religion ou n'importe quelle
    foi, le rôle de chaque croyant est d'accomplir les enseignements de
    cette foi ; et donc, ces enseignements deviennent les règles selon
    lesquelles (il ou elle vit) n'importe quel musulman 'fidèle 'doit
    suivre le Coran.

    L'Islam partout dans le monde, surtout en Occident, suit la même
    idéologie et la même stratégie Islamique. Ils commencent par la
    première étape, la faiblesse, en simulant qu'ils sont pour la paix et
    l'amour. Ils profitent de la Démocratie et des Droits de l'homme en
    Occident pour étendre leur foi.

    Ensuite, quand ils deviennent forts, ils n'hésitent pas à tuer les
    gens et à détruire la civilisation Occidentale, qui - selon leur
    conviction - est contre les doctrines de l'Islam ; comme lorsque nous
    avons vu le bombardement du World Trade Center à New York et du
    Pentagone à Washington !


    Témoignages De Musulmans Célèbres

    1- Mohamed Hassanein Heikal, un auteur musulman égyptien bien connu,
    se réfère à ce fait dans son livre célèbre "Fureur d'automne". Il a
    dit :

    "L'élément du Jihad (guerre sainte) apparaît dans l'idéologie d'Abul
    Alaa Almaudoody (un Musulman fanatique en Égypte) Il a continué à
    faire la différence entre deux étapes séparées, une communauté
    Musulmane passe :
    L'étape de la faiblesse - dans laquelle une communauté musulmane ne
    peut pas prendre en charge sa propre destinée. Dans ce cas-là - selon
    sa réflexion - ils doivent se mettre en retrait dans le but de se
    préparer pour être capables d'exécuter la deuxième étape.
    La deuxième étape - c'est l'étape du Jihad (guerre sainte), et elle
    viendra quand la Communauté islamique aura accompli sa préparation et
    sera prête à sortir de son isolement pour se prendre en charge, par le
    Jihad.
    Dans cela, Abul Alaa Almaudoody faisait une comparaison entre les deux
    étapes de la faiblesse et du Jihad d'une part, et d'autre part ; de la
    lutte de Mohammed à Mécca, puis dans la Médina". [En suivant la même
    stratégie que Mohamed]

    2- Hassan Abdullah Al Torabi, le chef musulman soudanais le plus
    fanatique, était habitué à dire ouvertement :
    "Nous faisons semblant d'être faibles, jusqu'à ce que nous deviendrons forts"

    3- L'imam Abdullah Yusuf Ali, commente sur la Surah Al Baqarah (2:191)
    : "Et tuez les, où que vous les rencontriez …"
    "Ce passage est illustré par les événements qui sont arrivés à
    Hudaybiyyah [une bataille] dans les six années de la Hijrah [l'exode
    de Mohammed de Mécca à Médina] Les Musulmans étaient en ce temps là
    une communauté forte et influente". (La Signification du Coran Saint
    P77)

    Ceci est la réalité de l'Islam et de ses deux faces. Combien nous
    devrions être conscients à ce qui arrive autour de nous...

    source : Zakaria

    La Taqiyya et les règles de la guerre islamique
    par Raymond Ibrahim.


    L'islam doit apparaître aux non-musulmans comme une religion bien
    paradoxale. D'un côté, on ne cesse de la présenter comme la religion
    de la paix et, de l'autre, ses membres sont responsables de la
    majorité des actes terroristes dans le monde. Les apologistes de
    l'islam soulignent que cette foi se fonde sur une grande exigence
    éthique. Les autres constatent qu'il s'agit d'une religion légaliste.
    La dualité des critères de vérité et de fausseté dans l'islam révèle
    une nature paradoxale : car si le Coran est contre les croyants qui
    trompent d'autres croyants (en vertu du fait que « Allah ne guide pas
    celui qui est outrancier et menteur » (1), la tromperie aux dépens des
    non-musulmans, généralement appelée, en arabe, taqiyya, reçoit
    également l'approbation coranique et fait partie des actes légalement
    permis aux musulmans.
    La tromperie musulmane peut être considérée comme un moyen, qui
    manque, certes, de noblesse, au service de la fin glorieuse que
    constitue l'hégémonie islamique de la chariah, considérée comme
    favorable aux musulmans et aux non-musulmans. En ce sens, il s'agit
    d'un mensonge altruiste, ce qui est autorisé. L'imam Mahmoud al-Masri
    a récemment donné en exemple une histoire où un musulman raconte un
    mensonge à un Juif pour le forcer à la conversion, et dont il parle
    comme d'une « magnifique tromperie ».
    La taqiyya a deux utilisations principales. La plus connue consiste à
    masquer ses convictions religieuses par crainte de persécutions. Il
    s'agit là de pratiques historiques de la taqiyya au sein de la
    communauté chiite, dans tous les cas où leurs rivaux sunnites étaient
    plus nombreux et constituaient une menace. Inversement, les sunnites,
    loin d'être persécutés, ont toujours pratiqué quand c'était possible
    une forme de taqiyya au service du djihad contre les incroyants,
    faisant de la taqiyya une pratique non plus seulement de
    dissimulation, mais de tromperie active. En fait, le mensonge, qui a,
    dans l'islam, un fondement doctrinal, est souvent présenté comme égal,
    et parfois supérieur, aux autres vertus guerrières que sont le
    courage, la détermination, ou le sacrifice.
    On pourra se demander comment il se fait que les musulmans soient à la
    fois exhortés à la sincérité et encouragés à la tromperie, et que
    cette dernière soit non seulement dominante mais bénéficie aussi de
    l'approbation divine.
    Qu'est-ce au juste que la taqiyya? Comment les théologiens, ainsi que
    ceux qui en font usage, la justifient-ils ? Comment s'inscrit-elle
    dans l'éthique islamique, notamment dans son rapport avec les
    non-musulmans ? Et, plus précisément, quelles sont les implications de
    la taqiyya pour toutes les relations entre musulmans et non-musulmans
    ?
    La doctrine de la Taqiyya
    Selon la charia, c'est-à-dire l'ensemble des règles qui définissent le
    comportement d'un musulman dans toutes les circonstances de la vie, la
    tromperie est non seulement permise dans certaines circonstances mais
    peut être considérée comme obligatoire. Contrairement à la tradition
    chrétienne primitive, les musulmans contraints de choisir entre
    reniement de l'islam et persécution avaient la permission de mentir et
    de feindre l'apostasie. D'autres juristes ont décrété que les
    musulmans étaient obligés de mentir afin de se préserver (2), en se
    fondant sur les versets coraniques qui interdisent aux musulmans de
    concourir à leur propre mort (3).
    Telle est la définition classique de la taqiyya. Construit sur un mot
    arabe connotant la crainte, le terme de taqiyya passe (notamment
    auprès des chercheurs occidentaux) pour une stratégie à laquelle on
    peut avoir recours en cas de persécution religieuse, ainsi que les
    groupes minoritaires chiites l'ont fait quand ils vivaient au sein de
    majorité sunnites hostiles (4). La taqiyya a ainsi permis fréquemment
    aux chiites de masquer leur appartenance religieuse face aux sunnites,
    non seulement en remisant leurs convictions religieuses à la
    clandestinité, mais en priant et en se comportant comme des sunnites.
    Cependant, l'un des rares ouvrages consacrés à ce sujet, At-Taqiyya
    fi'l-Islam (« De la dissimulation dans l'islam ») dit clairement que
    la taqiyya ne se limite pas à la dissimulation par crainte de
    persécutions. Son auteur, Sami Mukaram, ancien professeur d'études
    islamiques à l'niversité américaine de Beyrouth, qui a écrit environ
    vingt-cinq ouvrages sur l'islam, démontre clairement la variété des
    applications de la taqiyya :

        « La taqiyya est d'une importance fondamentale dans l'islam.
    Pratiquement toutes les factions islamiques la reconnaissent et la
    pratiquent (…) On peut même dire que la pratique de la taqiyya fait
    partie de la norme de l'islam, et que les rares factions qui ne la
    pratiquent pas sont justement en dehors de la norme musulmane. La
    taqiyya est dominante dans la politique islamique, en particulier
    durant la période moderne » (5).


    La taqiyya n'est donc pas, comme on le suppose souvent, un phénomène
    exclusivement chiite. Bien sûr, en tant que minorité dispersée au sein
    de communautés sunnites ennemies, les chiites ont historiquement plus
    de raisons de pratiquer la dissimulation. Inversement, l'islam sunnite
    ayant rapidement dominé de vastes empires, de l'Espagne à la Chine,
    ses membres ne devaient rien à personne et n'eurent pas à faire
    allégeance à d'autres, ni à se cacher face à des incroyants infidèles
    (l'Espagne et le Portugal de la Reconquista sont les rares exceptions
    où les sunnites ont dissimulé leur identité religieuse (6)).
    Ironiquement, les sunnites qui vivent en Occident se trouvent
    désormais dans la situation qui était celle des chiites, puisqu'ils
    vivent comme une minorité encerclée par ses ennemis traditionnels, les
    chrétiens infidèles. Ces derniers, à la différence des chrétiens de la
    Reconquista, se comportent rarement en adéquation avec cette inimitié
    historique, et la reconnaissent encore moins. En fait, les sunnites se
    retrouvent dans les circonstances générales qui ont fait de la taqiyya
    un élément important du chiisme mais sans risquer la menace physique
    qui en avait été initialement la source.
    Les formulations de la taqiyya
    Le verset 3:28 du Coran est souvent considéré comme le premier qui
    admet la tromperie envers les non-musulmans :

        « Que les croyants ne prennent pas pour alliés des infidèles au
    lieu de croyants. Quiconque le fait contredit la religion d'Allah, à
    moins que vous ne cherchiez à vous protéger d'eux » (7).


    Muhammad ibn Jarir at-Tabari (mort en 923), auteur d'un commentaire du
    Coran, qui fait autorité, explique ainsi le verset 3:28 :

        « Si vous [les musulmans] êtes sous l'autorité de non-musulmans et
    craignez pour vous-mêmes, conduisez-vous avec une apparence de loyauté
    envers eux, par la parole, tout en conservant votre hostilité à leur
    égard par devers vous (…) [sachez que] Allah a interdit aux croyants
    de se montrer amical ou intime avec les infidèles, sauf si les
    infidèles les dominent. Dans ce cas précis, qu'ils se comportent
    amicalement avec eux tout en préservant leur religion » (8).


    Toujours à propos de ce verset du Coran, Ibn Kathir (mort en 1373),
    qui est une autre grande autorité coranique, écrit :

        « Quel que soit le lieu ou le moment, quiconque craint des
    tourments [venant de non-musulmans] peut se protéger en donnant le
    change ».


    Il en veut pour preuve une citation d'Abu Darda, proche compagnon de
    Mahomet, enjoignant d'« arborer un large sourire face à certaines
    personnes tandis que notre cœur les maudit ». Un autre compagnon,
    connu sous le nom d'Al-Hasan, a dit que « la pratique de la taqiyya
    est acceptable jusqu'au jour du jugement » (c'est-à-dire jusqu'à la
    fin des temps) (9).
    D'autres savants importants, comme Abu 'Abdullah al-Qurtubi (1214-73)
    et Muhyi 'd-Din ibn al-Arabi (1165-1240), ont étendu la taqiyya
    jusqu'à l'appliquer à de nombreuses actions. En d'autres termes, les
    musulmans peuvent se conduire comme des infidèles ou même pire, par
    exemple en se prosternant et en adorant des idoles et des croix, en
    portant de faux témoignages, ou même en montrant les faiblesses
    d'autres musulmans à l'ennemi infidèle — tout est permis sauf tuer un
    autre musulman :

        « la taqiyya, même si elle est pratiquée sans contrainte, ne mène
    pas à un statut d'infidèle, même si elle peut mener à des péchés
    méritant le feu de l'enfer » (10).


    La tromperie dans les exploits guerriers de Mahomet
    Mahomet — qui constitue [pour le musulman] l'exemple de l'être humain
    parfait, dont la conduite doit être imitée dans les moindres détails —
    avait une conception pragmatique du mensonge. Il est notamment bien
    connu qu'il permettait de mentir dans trois situations : pour
    réconcilier entre deux parties, ou plus, qui sont en conflit, pour
    calmer sa femme, et à la guerre (11). Selon un manuel de droit arabe
    consacré au djihad tel qu'il est défini par les quatre écoles du droit
    islamique,

        « les ulémas [savants] considèrent que la tromperie en temps de
    guerre est légitime (…) la tromperie est une forme de l'art de la
    guerre » (12).


    De plus, selon Mukaram, cette tromperie est classée comme taqiyya:

        « la taqiyya servant à duper l'ennemi est permise » (13).


    Plusieurs ulémas estiment que la tromperie fait partie intégrante de
    l'art de la guerre. Ibn al-'Arabi déclare, par exemple :

        « dans les hadiths [citations et actions de Mahomet], le mensonge
    en temps de guerre est bien attesté. En fait, le mensonge est
    davantage souligné que l'obligation de courage ».


    Ibn al-Munir (mort en 1333) écrit :

        « La guerre est tromperie, la guerre la plus parfaite qu'un saint
    guerrier puisse faire est une guerre de tromperie et non de
    confrontation, car la confrontation comporte des risques, tandis que
    l'on peut obtenir la victoire par traîtrise et sans risque pour soi ».


    Quant à Ibn Hajar (mort en 1448), il conseille aux musulmans d'adopter

        « une attitude très prudente dans la guerre, tout en se lamentant
    [publiquement] et en portant le deuil de manière à tromper les
    infidèles » (14).


    Cette conception musulmane de la guerre comme tromperie renvoie à la
    bataille du Fossé (627), qui opposa Mahomet et ses disciples à
    plusieurs tribus non musulmanes, connues sous le nom de Al-Ahzab.
    Parmi ces derniers, Na'im ibn Mas'ud se rendit dans le camp musulman
    et se convertit à l'islam. Quand Mahomet s'aperçut que les Ahzab
    n'étaient pas au courant de la conversion de Mas'ud, il lui conseilla
    de retourner auprès d'eux et de les décider à lever le siège. C'est à
    cette occasion que Mahomet est censé avoir émis l'adage célèbre, « car
    la guerre est tromperie ». Mas'ud retourna auprès des Ahzab sans
    qu'ils sachent qu'il avait changé de camp et, de son côté, il donna
    des informations fausses à ses anciens amis et alliés. Il s'efforça
    également de générer des querelles entre les différentes tribus
    jusqu'à ce que, pleines de méfiance les unes envers les autres, elles
    finissent par se séparer et lever le siège, sauvant ainsi les
    musulmans de la destruction dans cette période encore embryonnaire [de
    l'islam] (15).
    Plus récemment, des complices de l'attentat du 11-Septembre, tel
    Khalid Sheikh Muhammad, ont invoqué, dans leur défense, comme raison
    de leur rôle dans la conspiration, l'argument du prophète selon lequel
    « la guerre est tromperie ».
    On trouve une autre expression encore plus puissante de la légitimité
    qu'il y a à tromper des infidèles, dans l'anecdote suivante. Un poète,
    Ka'b ibn Ashraf, avait offensé Mahomet, lequel s'était exclamé « Qui
    tuera cet homme qui a blessé Allah et son prophète ? ». Un jeune
    musulman nommé Muhammad ibn Maslama s'était porté volontaire, à
    condition que pour s'approcher de Ka'b afin de l'assassiner, il ait la
    permission de lui mentir. Mahomet lui donna son accord. Ibn Maslama
    alla voir Ka'b et commença à dire du mal de l'islam et de Mahomet. Il
    continua ainsi jusqu'à ce que ses paroles soient assez convaincantes
    pour que Ka'b se fie à lui. Ibn Maslama ne tarda pas alors à se
    présenter avec un autre musulman et à tuer Ka'b qui ne se méfiait plus
    (16).
    Mahomet a pris d'autres positions qui font de la tromperie une action
    positive, comme lorsqu'il dit :

        « Allah m'a commandé de parler de façon équivoque parmi les
    peuples, au même titre qu'il m'a commandé d'édicter des obligations
    [religieuses] » ;


    ou encore :

        « J'ai été envoyé dans des conditions impénétrables »,


    et

        « celui qui vit dans la dissimulation meurt en martyr » (17).


    Bref, les premières sources historiques de l'islam attestent
    clairement de l'importance suprême de la taqiyya comme d'une forme
    islamique de guerre. De plus, les premiers musulmans sont souvent
    décrits comme capables de se sortir de situations difficiles grâce au
    mensonge, notamment en reniant ou en insultant l'islam et Mahomet avec
    l'approbation de ce dernier - son seul critère étant que leurs
    intentions (niya) soient pures (18). Au cours des guerres contre les
    chrétiens, à chaque fois que les chrétiens avaient le pouvoir, la
    pratique de la taqiyya devint même plus totale. Ainsi que l'affirme
    Mukaram :

        « la taqiyya était utilisée comme un moyen, pour les musulmans, de
    repousser le danger, en particulier aux moments critiques où leurs
    frontières étaient l'objet de guerre avec les Byzantins, et, plus
    tard, l'objet des raids [croisades] des Francs et des autres » (19).


    La taqiyya dans la révélation coranique
    Le Coran lui-même apporte d'autres témoignages concernant la taqiyya.
    Puisque Allah est censé être la source de ces versets révélés, il est
    considéré comme étant Lui-même implicitement le perpétrateur absolu du
    mensonge, ce qui n'a rien de surprenant puisque il est décrit dans le
    Coran comme étant le meilleur makar, c'est-à-dire fourbe, trompeur
    (par exemple : 3:54, 8:30, 10:21).
    Alors que les autres Ecritures saintes contiennent des contradictions,
    le Coran est le seul texte à propos duquel les commentateurs ont
    développé une doctrine pour rendre compte des changements visibles
    d'une injonction à une autre. Un lecteur attentif ne peut manquer de
    remarquer les versets contradictoires du Coran, notamment la façon
    dont les versets de paix et de tolérance se retrouvent quasiment côte
    à côte avec des versets de violence et d'intolérance. Les ulémas
    furent embarrassés, au départ, pour décider à partir de quels versets
    codifier l'ordre social de la chariah : celui qui affirme que la
    religion ne peut exercer de coercition (2:256), ou celui qui ordonne
    aux croyants de combattre tous les non-musulmans jusqu'à leur
    conversion, ou au moins leur soumission à l'islam (8:39, 9:5, 9:29) ?
    Pour résoudre ce dilemme, les commentateurs ont développé la doctrine
    de l'abrogation, qui, en gros, stipule, quand il y a contradiction,
    que les versets révélés à Mahomet tardivement prennent le pas sur ceux
    formulés au début de sa vie. C'est ainsi que, pour déterminer quel
    verset abroge quel autre, une science théologique consacrée à la
    chronologie des versets du Coran a été créée (on l'appelle an-Nasikh
    wa'l Mansukh - ce qui abroge et ce qui est abrogé).
    Mais pourquoi y aurait-il une contradiction ? La réponse classique est
    que, dans les premières années de l'islam, Mahomet et sa communauté
    étant largement inférieurs en nombre aux infidèles avec lesquels ils
    étaient en concurrence et qui vivaient avec eux à la Mecque, un
    message de coexistence pacifique était de rigueur. Cependant, après
    l'exil des musulmans à Médine, en 622, et le développement de leur
    force guerrière, les versets les incitant à l'offensive leur furent
    progressivement « révélés », c'est-à-dire en principe envoyés par
    Allah, à mesure que la puissance des musulmans augmentait. Dans les
    textes juridiques, ces versets sont classés en différentes catégories
    : passivité face à l'agression ; permission de répliquer face à des
    agresseurs ; commandement incitant à combattre les agresseurs ;
    commandement incitant à combattre tous les non-musulmans qu'ils aient
    été initialement agresseurs ou pas (20). Le développement de la
    puissance musulmane est la seule variable fournie pour expliquer ces
    changements graduels de politique.
    D'autres érudits renforcent cette conception en soulignant que sur une
    période de 22 ans, le Coran a été révélé petit à petit et a d'abord
    privilégié des versets ne réclamant pas d'action et restant de nature
    spirituelle avant de passer ensuite à des prescriptions et des
    injonctions réclamant de diffuser la foi par le djihad et la conquête,
    et ce de manière à ne pas rebuter les premiers convertis musulmans
    face aux devoirs qui sont ceux de l'islam, et éviter qu'ils ne soient
    découragés par les obligations importantes qui n'apparaîtront que dans
    les versets plus tardifs (21). Ces versets – tel celui qui dit : « Il
    vous est prescrit de combattre, même si cette prescription, vous
    l'avez en horreur » (22), auraient été déplacés à un moment où la
    guerre n'était pas pensable.
    Quelles que soient les interprétations de l'abrogation dans le Coran,
    l'opinion commune sur la question des versets concernant la guerre et
    la paix est que, quand les musulmans sont en position de faiblesse, ou
    minoritaires, ils doivent prêcher et être fidèles à l'éthique des
    versets mecquois (paix et tolérance) ; alors que, lorsqu'ils sont en
    position de force, ils doivent passer à l'offensive sur la base des
    commandements figurant dans les versets de Médine (guerre et
    conquête). Les avatars de l'histoire islamique témoignent de cette
    dichotomie et se reflètent dans le proverbe communément admis parmi
    les musulmans et qui se fonde sur un hadith, selon lequel le djihad
    doit être réalisé par la main (par la force), ou sinon, par la langue
    (par le prêche), et si cela n'est pas possible, par le cœur ou par les
    intentions secrètes de chacun (23).
    La guerre est éternelle
    Que l'islam légitime la tromperie dans le cadre de la guerre n'a, bien
    sûr, rien d'étonnant. Après tout, comme l'a formulé un auteur
    élizabéthain, John Lyly, « tout est bon, en amour comme à la guerre »
    (24). D'autres philosophes ou stratèges non musulmans, comme Sun Tzu,
    Machiavel et Thomas Hobbes, ont justifié la tromperie dans la guerre.
    Tromper l'ennemi dans le cadre de la guerre relève du bon sens. La
    différence cruciale avec l'islam, c'est que la guerre contre
    l'infidèle est considérée comme permanente, et dure, selon le Coran,
    jusqu'à ce que « cesse tout chaos et que toutes les religions
    appartiennent à Allah » (25). Dans son article sur le djihad de
    l'Encyclopaedia of Islam, Emile Tyan remarque :

        « le devoir de jihad existe aussi longtemps que la domination
    universelle de l'islam n'a pas été atteinte. La paix avec les nations
    non musulmanes n'est donc que provisoire, et seul le hasard des
    circonstances peut la justifier de manière provisoire » (26).


    De plus, et pour en revenir à la doctrine de l'abrogation, des érudits
    musulmans comme Ibn Salama (mort en 1020) s'accordent pour dire que le
    verset 9:5 du Coran, connu sous le nom de ayat as-sayf, ou verset du
    sabre, abroge environ 124 des versets mecquois plus pacifistes, car
    cela inclut « tous les versets coraniques qui prêchent autre chose
    qu'une offensive totale contre les non-croyants » (27). En fait, les
    quatre écoles de la jurisprudence sunnite sont d'accord pour dire que

        « le djihad consiste à faire la guerre aux infidèles qui, après
    qu'on leur ait enjoint d'embrasser l'islam, ou au moins de payer une
    [jizya] et de vivre soumis, ont refusé de le faire » (28).


    Le caractère obligatoire du djihad est clairement exprimé par la
    vision du monde dichotomique qui oppose le « royaume de l'islam » au «
    royaume de la guerre ». Le premier s'appelle, dar al-Islam, ou « règne
    de la soumission », et représente le monde où domine la chariah. Le
    second, dar al-Harb, ou règne de la guerre, représente le monde
    non-islamique. Le combat se perpétue jusqu'à ce que le règne de
    l'islam engloutisse le monde non-islamique. Cet état de fait est celui
    qui existe encore aujourd'hui. Le très célèbre historien et philosophe
    musulman, Ibn Khaldun, (mort en 1406) formule clairement cette
    opposition :

        « Dans la communauté musulmane, le djihad est un devoir religieux
    en raison de l'universalisme de la mission musulmane et de
    l'obligation de convertir tout le monde à l'islam par la persuasion ou
    par la force. Les autres groupes religieux n'avaient pas une mission
    universelle et le djihad n'était pas un devoir religieux pour eux,
    excepté pour des raisons défensives. Mais l'islam est obligé de
    conquérir le pouvoir contre les autres nations » (29).


    Enfin, indépendamment de tous les faits avérés, il est bon de noter —
    à moins qu'on puisse encore trouver déraisonnable qu'une foi ayant un
    milliard d'adeptes oblige à déclencher en son nom des guerres sans
    raison — que l'expansionnisme djihadiste est considéré comme un acte
    altruiste, un peu à la manière de l'idéologie du « fardeau de l'homme
    blanc » au XIXe siècle. Selon cette logique, que le monde vive en
    démocratie sous le socialisme, le communisme ou tout autre système de
    gouvernance, il vit inévitablement enchaîné dans le péché, car le bien
    suprême de l'humanité réside dans l'accord avec la loi d'Allah. Dans
    ce contexte, la tromperie musulmane peut être considérée comme un
    moyen, légèrement inférieur en noblesse, dans un but glorieux :
    l'hégémonie islamique du règne de la chariah, en tant qu'elle est
    bonne pour tous, musulmans comme non-musulmans.
    Cette conception n'a en fait rien de neuf. Peu après la mort de
    Mahomet, en 634, avec la déferlante de guerriers du djihad, venue de
    la péninsule arabique, un commandant perse, qui ne devait pas tarder à
    succomber à l'invasion, demanda aux musulmans ce qu'ils désiraient. La
    réponse – mémorable - fut la suivante :

        « Allah nous a envoyés ici afin que nous puissions libérer ceux
    qui le désirent de la servitude de leurs maîtres terrestres et en
    faire les serviteurs d'Allah, afin de transformer leur misère en
    richesse et les libérer de la tyrannie et du chaos des [fausses]
    religions et leur apporter la justice de l'islam. Il nous a envoyés
    pour apporter sa religion à toutes ses créatures et leur lancer un
    appel pour qu'ils rejoignent l'islam. Tous ceux qui accepteront cet
    appel seront saufs et nous les laisserons en paix. Mais quiconque
    refuse cet appel sera combattu jusqu'à ce que nous accomplissions la
    promesse d'Allah » (30).


    Mille quatre-cent ans plus tard, en mars 2009, le juriste saoudien,
    Basem Alem, se fit l'écho de cette conception :

        « En tant que membre de la vraie religion, j'ai davantage de droit
    à envahir les autres afin d'imposer un certain mode de vie [la
    chariah], dont l'histoire a démontré qu'il était le meilleur et le
    plus juste parmi toutes les civilisations. Tel est le véritable sens
    du djihad offensif. Quand nous nous engageons dans le djihad, ce n'est
    pas pour convertir les gens à l'islam, mais pour les libérer du sombre
    esclavage dans lequel ils vivent » (31).


    Et il va sans dire que la taqiyya au service d'un tel altruisme est
    permise. Par exemple, très récemment, après avoir raconté une histoire
    où un musulman force un Juif à se convertir à l'islam en lui disant
    que s'il renonçait à l'islam, les musulmans le tueraient pour
    apostasie, l'imam Mahmoud al-Masri a parlé d'une « magnifique
    tromperie » (32). Après tout, d'un point de vue islamique, c'est le
    Juif qui a été le bénéficiaire de cette tromperie puisqu'elle l'a fait
    entrer dans l'islam.
    Trèves et traités
    La nature perpétuelle du djihad est soulignée par le fait, soutenu par
    les juristes, que 10 ans est la durée maximale de paix pour les
    musulmans avec les infidèles. Une fois que le traité a expiré, la
    situation doit être réévaluée. Ils s'appuient sur le traité de paix
    d'Hudaybiya ratifié en 628 par Mahomet et ses ennemis Quraysh à la
    Mecque. L'exemple de Mahomet qui brisa ce traité au bout de deux ans
    (en prétextant une infraction des Quraysh) montre que la seule
    fonction d'une trève est de permettre aux musulmans s'ils sont
    affaiblis de gagner du temps et de se regrouper avant une nouvelle
    offensive (33) :

        « Par leur nature même, les traités doivent avoir une durée
    temporaire, car, dans la théorie juridique musulmane, les relations
    normales entre territoires musulmans et non-musulmans ne sont pas
    pacifiques mais guerrières » (34).


    En se fondant sur ce point,

        « les fuqaha [juristes] sont d'accord pour considérer une trève
    illimitée comme illégitime, si les musulmans sont en position assez
    forte pour repartir en guerre contre les non-musulmans » (35).


    Bien que la chariah demande aux musulmans d'honorer les traités, il
    existe donc une sortie possible qui est propice aux abus : si les
    musulmans pensent, même sans preuves solides, que leurs ennemis vont
    rompre le traité, ils peuvent le briser les premiers. De plus,
    certaines écoles de droit islamique, comme celle des Hanafites,
    affirment que les responsables musulmans peuvent abroger les traités
    tout simplement si cela semble être à l'avantage de l'islam (36). Cela
    n'est pas sans rappeler le hadith canonique suivant :

        « si tu fais serment de procéder à une action et que tu te rends
    compte, plus tard, qu'une autre action est meilleure, alors tu devras
    renier ton serment et faire ce qui est mieux » (37).


    Et qu'y a-t-il de mieux et de plus altruiste que de rendre la parole
    d'Allah dominante en déclenchant à nouveau le djihad dès que possible
    ? Traditionnellement, les dirigeants musulmans lançaient un djihad au
    moins une fois par an. Ce rite est particulièrement remarquable chez
    les sultans ottomans, qui passaient la moitié de leur vie sur le champ
    de bataille (38). Le devoir de djihad était tellement important, que
    les sultans n'avaient pas le droit d'effectuer le pèlerinage à la
    Mecque - qui est pourtant un devoir individuel pour chaque musulman.
    C'est leur prise en main du djihad qui a permis à ce rite collectif de
    perdurer, autrement, il serait tombé en désuétude (39).
    Pour résumer, le prérequis pour la paix ou la réconciliation est que
    les musulmans aient l'avantage. C'est ce que démontre un texte sunnite
    qui fait autorité, Umdat as-Salik, écrit par un érudit égyptien du
    XIVe siècle, Ahmad Ibn Naqib al-Misri :

        « On doit trouver un bénéfice [maslaha] à la trève, autre que le
    seul status quo, car [il est écrit] :
        "Ne soyez pas pusillanimes en offrant la paix à l'ennemi quand
    vous êtes les plus forts !" [Coran, 47:35] » (41).


    On rappellera un épisode plus récent, et qui est d'une importance
    majeure pour les dirigeants occidentaux qui recommandent la
    coopération avec les islamistes. Yasser Arafat venait de négocier un
    traité de paix qui avait été vivement critiqué comme concédant trop de
    choses à Israël. Il s'adressa alors à une assemblée musulmane dans une
    mosquée de Johannesburg, et se justifia en ces termes :

        « Je considère cet accord au même titre que l'accord signé par
    notre prophète Mahomet et les [Banei] Quraysh de la Mecque » (42). En
    d'autres termes, comme Mahomet, Arafat n'avait donné sa parole que
    pour la renier une fois que la situation le permettrait, c'est-à-dire
    quand les Palestiniens seraient à nouveau en position de passer à
    l'offensive et de reprendre la route de Jérusalem. Dans d'autres
    contextes, Hudaybiya a fait figure de mot-clé pour les islamistes
    radicaux. Le Moro Islamic Liberation Front avait trois camps
    d'entraînement au sein du complexe d'Abu Bakar dans les Philippines et
    l'un d'eux s'appelait Camp Hudaybiya (43).


    L'hostilité sous les traits de la récrimination
    Dans les discours à destination des opinions publiques européennes ou
    américaines, les islamistes soutiennent que le terrorisme qu'ils
    exercent contre l'Occident n'est que la réciprocité de décennies
    d'oppression occidentale ou israélienne. Mais dans les écrits qui
    s'adressent aux autres musulmans, cet esprit vindicatif n'est pas
    présenté comme la réaction à une provocation militaire ou politique,
    mais comme le produit d'une obligation religieuse.
    Par exemple, quand il s'adresse au public occidental, Ousama ben Laden
    dresse la liste des récriminations qui justifient sa guerre contre
    l'Occident, depuis l'oppression des Palestiniens jusqu'à
    l'exploitation de la femme par l'Occident, ou même le fait que les
    Etats-Unis n'ont pas signé le protocole de Kyoto, ce qui constitue des
    arguments audibles pour l'opinion occidentale. Jamais il ne justifie
    les attaques d'Al-Qaïda contre les cibles occidentales par le simple
    fait que les nations non musulmanes sont par définition des entités
    infidèles qui doivent être soumises. En fait, il va jusqu'à faire
    précéder ses messages à destination de l'Occident de phrases comme «
    la réciprocité fait partie de la justice », ou « paix à tous ceux qui
    suivent une voie droite » (43), même si ce que le public occidental
    comprend par là est sans rapport avec ce qu'il met derrière les mots «
    paix », « justice » ou « droiture ».
    C'est quand Ben Laden s'adresse aux autres musulmans que la vérité
    ressort. Quand un groupe de musulmans de premier plan avait écrit au
    peuple américain, peu de temps après les attentats du 11-Septembre,
    pour affirmer que l'islam cherche à coexister pacifiquement (44), Ben
    Laden avait pris la plume pour les remettre à leur place :

        « En ce qui concerne les relations entre musulmans et infidèles,
    elles sont résumées par ce mot du Très-Haut : 'Nous vous renions, et
    désormais l'inimitié et la haine nous séparent jusqu'à ce que vous
    croyiez en Allah seul » [Coran 60:4]. Il y a donc une inimitié dont la
    preuve est l'hostilité farouche ancrée dans nos cœurs. Et cette
    hostilité farouche, c'est-à-dire cette guerre, ne cessera que si
    l'infidèle se soumet à l'autorité de l'islam ou qu'il est interdit de
    faire couler son sang [c'est-à-dire s'il est dhimmi, ou minorité
    protégée], ou si les musulmans sont, à un moment donné, dans une
    situation de faiblesse qui les empêche d'agir. Mais si la haine
    s'éteint de nos cœurs, il s'agit alors d'une très grande apostasie !
    (…) Telle est la base et le fondement des relations entre l'infidèle
    et le musulman. Guerre, animosité, haine, infligées par le musulman à
    l'infidèle, tel est le fondement de notre religion. Et nous
    considérons que nous faisons ainsi un acte de justice et de bonté à
    leur égard » (45).


    Les quatre écoles classiques de jurisprudence islamique soutiennent
    cette conception du monde, faite d'hostilité, en parlant des infidèles
    en termes similaires. Quand Ben Laden s'adresse à l'Occident en
    parlant de paix et de justice, ce sont des exemples typiques de
    taqiyya. Non seulement il s'est engagé dans un djihad physique, mais
    aussi dans une guerre de propagande, ou, en d'autres termes, une
    guerre de tromperie. S'il parvient à convaincre l'Occident que le
    conflit actuel est entièrement dû à l'Occident, il pourra gagner à sa
    cause une plus grande sympathie. Parallèlement, il sait que si les
    Américains se rendaient compte que rien hormis leur totale soumission
    ne peut ramener la paix, sa campagne de propagande serait rapidement
    compromise. D'où ce besoin constant de masquer ses objectifs et de
    mettre en avant des récriminations, car, comme le dit le prophète de
    Ben Laden, « la guerre est tromperie ».
    Implications
    La taqiyya pose un ensemble de problèmes éthiques. Quiconque croit
    véritablement que Allah justifie, et même, par l'exemple de son
    prophète, encourage la tromperie, n'aura aucun scrupule éthique à
    mentir. Prenons le cas d'Ali Muhammad, le premier « formateur » de Ben
    Laden et longtemps agent d'Al-Qaïda. Egyptien, il a d'abord fait
    partie du Jihad Islamique et a servi dans le renseignement militaire
    de l'armée égyptenne. Après 1984, il a travaillé un temps avec la CIA
    en Allemagne. Quoique considéré comme peu fiable, il a réussi à aller
    en Californie, où il s'est enrôlé dans l'armée américaine. Il est
    vraisemblable qu'il a continué à travailler, à un titre ou un autre,
    pour la CIA. Il a ensuite entraîné des djihadistes aux Etats-Unis et
    en Afghanistan et est responsable de plusieurs opérations terroristes
    en Afrique. Les gens qui le connaissaient avaient pour lui

        « de la crainte et du respect pour son incroyable assurance,
    l'impossibilité qu'il avait d'être intimidé, la détermination absolue
    qu'il avait de détruire les ennemis de l'islam, et sa foi zélée dans
    les credos du militantisme islamique fondamentaliste » (46).


    De fait, cette phrase résume tout : car une croyance zélée aux
    fondements de l'islam, qui légitime la tromperie pour faire triompher
    la parole d'Allah, aura sans nul doute un impact considérable sur la
    capacité à développer cette « incroyable assurance » pour mentir (47).
    Poutant, la plupart des Occidentaux continuent de croire que les
    mœurs, les lois et les contraintes éthiques musulmanes sont à peu près
    identiques à celles de la tradition judéo-chrétienne. Avec naïveté ou
    arrogance, les grands avocats du multiculturalisme projettent leur
    propre conception du monde sur les islamistes et pensent qu'une
    poignée de main et un sourire autour d'une tasse de café, assortis de
    nombreuses concessions suffiront pour démanteler la puissance de la
    parole de Dieu et des siècles de tradition immuable. Les faits sont
    têtus : le bien et le mal dans l'islam ont peu à voir avec les
    critères universels et restent fonction des enseignements propres à
    l'islam, dont la majeure partie est en opposition totale avec les
    normes occidentales.
    Il faut donc admettre, en contradiction avec des croyances savantes
    depuis longtemps établies, que, chez les musulmans, la doctrine de la
    taqiyya va bien plus loin que la seule dissimulation religieuse afin
    de préserver son existence et concerne le fait de tromper l'ennemi
    infidèle de manière plus large. La taqiyya étant une seconde nature du
    chiisme, ce phénomène devrait apporter un contexte éloquent au zèle
    chiite iranien pour se procurer la puissance nucléaire, tout en
    insistant sur ses objectifs pacifistes.
    La taqiyya ne concerne pas seulement les affaires internationales.
    Walid Phares, de la National Defense University, s'est déjà plaint de
    voir des islamistes américains actifs sur le sol américain, et ce sans
    la moindre entrave, grâce à leur utilisation de la taqiyya :

        « Est-ce que notre gouvernement est au courant de cette doctrine
    et, ce qui est encore plus important, est-ce que les autorités font
    quelque chose pour que notre système de défense s'adapte à cette
    menace dormante et invisible qui se développe en notre propre sein ? »
    (48).


    A la lumière du massacre de Fort Hood, quand Nidal Malik Hasan -
    musulman américain qui montrait de nombreux signes d'islamisme, qui
    n'ont pas été pris au sérieux - a tué treize de ses collègues, il faut
    bien malheureusement répondre par la négative.
    Le problème est donc le suivant. La loi islamique divise sans aucune
    ambiguïté le monde en deux parties perpétuellement en guerre — le
    monde islamique et le monde non islamique — et il considère que la
    volonté divine est de voir le premier vaincre le second. Si la guerre
    contre l'infidèle est un état perpétuel, si la guerre est
    dissimulation et que la fin justifie les moyens, un certain nombre de
    musulmans concluront naturellement qu'ils ont le droit — d'origine
    divine — de mentir, tant que c'est utile, selon eux, pour aider
    l'islam « jusqu'à ce que le chaos cesse et que toutes les religions
    appartiennent à Allah » (49).
    De plus, une telle dissimulation sera considérée comme le moyen d'une
    fin altruiste. Les ouvertures au dialogue et à la paix ou même à des
    trèves temporaires doivent être envisagées en fonction de cette
    doctrine, ce qui n'est pas sans rappeler les observations pratiques
    faites par le philosophe James Lorimer, il y a plus d'un siècle :

        « Tant que l'islam continue d'exister, la réconciliation de ses
    partisans, même avec les Juifs et les chrétiens, et plus encore avec
    le reste de l'humanité, restera un problème insoluble » (50).


    On peut conclure que face à l'opposition naturelle entre guerre et
    paix, qui existe dans le cadre occidental, il est plus approprié de
    parler d'une opposition entre guerre et dissimulation dans le cadre
    islamique. Car, selon le point de vue islamique, les périodes de paix,
    qui n'ont lieu que quand l'islam est plus faible que ses rivaux
    infidèles, sont des périodes de paix simulée et de dissimulation, bref
    de taqiyya.

    Notes
    (1) Coran 40:28.
    (2) Fakhr ad-Din ar-Razi, At-Tafsir al-Kabir (Beirut: Dar al-Kutub
    al-'Ilmiya, 2000), vol. 10, p. 98.
    (3) Coran 2:195, 4:29.
    (4) Paul E. Walker, The Oxford Encyclopedia of Islam in the Modern
    World, John Esposito, ed. (New York: Oxford University Press, 2001),
    vol. 4, s.v. "Taqiyah," pp. 186-7; Ibn Babuyah, A Shi'ite Creed, A. A.
    A. Fyzee, trans. (London: n. p., 1942), pp. 110-2; Etan Kohlberg,
    "Some Imami-Shi'i Views on Taqiyya," Journal of the American Oriental
    Society, 95 (1975): 395-402.
    (5) Sami Mukaram, At-Taqiyya fi 'l-Islam (London: Mu'assisat at-Turath
    ad-Druzi, 2004), p. 7.
    (6) Devin Stewart, "Islam in Spain after the Reconquista", Emory
    University, p. 2, accès au site, le 27 nov. 2009.
    (7) Voir aussi Coran 2:173, 2:185, 4:29, 16:106, 22:78, 40:28, versets
    cités par les juristes musulmans comme légitimant la taqiyya.
    (8) Abu Ja'far Muhammad at-Tabari, Jami' al-Bayan 'an ta'wil
    ayi'l-Coran al-Ma'ruf: Tafsir at-Tabari (Beirut: Dar Ihya' at-Turath
    al-'Arabi, 2001), vol. 3, p. 267.
    (9) 'Imad ad-Din Isma'il Ibn Kathir, Tafsir al-Coran al-Karim (Beirut:
    Dar al-Kutub al-'Ilmiya, 2001), vol. 1, p. 350.
    (10) Mukaram, At-Taqiyya fi 'l-Islam, pp. 30-7.
    (11) Imam Muslim, "Kitab al-Birr wa's-Salat, Bab Tahrim al-Kidhb wa
    Bayan al-Mubih Minhu," Sahih Muslim, rev. ed., Abdul Hamid Siddiqi,
    trad. (New Delhi: Kitab Bhavan, 2000).
    (12) Ahmad Mahmud Karima, Al-Jihad fi'l Islam: Dirasa Fiqhiya Muqarina
    (Cairo: Al-Azhar, 2003), p. 304.
    (13) Mukaram, At-Taqiyya fi 'l-Islam, p. 32.
    (14) Raymond Ibrahim, The Al Qaeda Reader (New York: Doubleday, 2007),
    pp. 142-3.
    (15) Mukaram, At-Taqiyya fi 'l-Islam, pp. 32-3.
    (16) Ibn Ishaq, The Life of Muhammad (Karachi: Oxford University
    Press, 1997), pp. 367-8.
    (17) Shihab ad-Din Muhammad al-Alusi al-Baghdadi, Ruh al-Ma'ani fi
    Tafsir al-Coran al-'Azim wa' l-Saba' al-Mithani (Beirut: Dar al-Kutub
    al-'Ilmiya, 2001), vol. 2, p. 118.
    (18) Mukaram, At-Taqiyya fi 'l-Islam, pp. 11-2.
    (19) Ibid., pp. 41-2.
    (20) Ibn Qayyim, Tafsir, in Abd al-'Aziz bin Nasir al-Jalil,
    At-Tarbiya al-Jihadiya fi Daw' al-Kitab wa 's-Sunna (Riyahd: n. p.,
    2003), pp. 36-43.
    (21) Mukaram, At-Taqiyya fi 'l-Islam, p. 20.
    (22) Coran 2: 216.
    (23) Yahya bin Sharaf ad-Din an-Nawawi, An-Nawawi's Forty Hadiths, p.
    16, accès au site, le 1er août, 2009.
    (24) John Lyly, Euphues: The Anatomy of Wit (London, 1578), p. 236.
    (25) Coran 8:39.
    (26) Emile Tyan, The Encyclopedia of Islam (Leiden: Brill, 1960), vol.
    2, s.v. "Djihad", pp. 538-40.
    (27) David Bukay, "Peace or Jihad? Abrogation in Islam", Middle East
    Quarterly, Fall 2007, pp. 3-11, f.n. 58; David S. Powers, "The
    Exegetical Genre nasikh al-Coran wa-mansukhuhu", in Approaches to the
    History of the Interpretation of the Coran, Andrew Rippin, ed.
    (Oxford: Clarendon Press, 1988), pp. 130-1.
    (28) Jalil, At-Tarbiya al-Jihadiya fi Daw' al-Kitab wa ' s-Sunna, p. 7.
    (29) Ibn Khaldun, The Muqadimmah. An Introduction to History, Franz
    Rosenthal, trad. (New York: Pantheon, 1958), vol. 1, p. 473.
    (30) Hugh Kennedy, The Great Arab Conquests (Philadelphia: Da Capo,
    2007), p. 112.
    (31) "Saudi Legal Expert Basem Alem: We Have the Right to Wage
    Offensive Jihad to Impose Our Way of Life", TV Monitor, clip 2108,
    Middle East Media Research Institute, trad., mar. 26, 2009.
    (32) "Egyptian Cleric Mahmoud Al-Masri Recommends Tricking Jews into
    Becoming Muslims," TV Monitor, clip 2268, Middle East Media Research
    Institute, trans., Aug. 10, 2009.
    (33) Denis MacEoin, "Tactical Hudna and Islamist Intolerance", Middle
    East Quarterly, Summer 2008, pp. 39-48.
    (34) Majid Khadduri, War and Peace in the Law of Islam (Baltimore: The
    Johns Hopkins Press, 1955), p. 220.
    (35) Ahmad Mahmud Karima, Al-Jihad fi'l Islam: Dirasa Fiqhiya Muqarina, p. 461.
    (36) Ibid., p. 469.
    (37) Muhammad al-Bukhari, "Judgements (Ahkaam)" Sahih al-Bukhari, book
    89, M. Muhsin Khan, trad., accès au site, le 22 juillet 2009.
    (38) Michael Bonner, Jihad in Islamic History: Doctrines and Practice
    (Princeton: Woodstock Publishers, 2006), p. 148.
    (39) Ahmed Akgündüz, "Why Did the Ottoman Sultans Not Make Hajj
    (Pilgrimage)?" accès au site, le 9 nov. 2009.
    (40) Ahmad Ibn Naqib al-Misri, Reliance of the Traveller: A Classic
    Manual of Islamic Sacred Law (Beltsville: Amana Publications, 1994),
    p. 605.
    (41) Daniel Pipes, "Lessons from the Prophet Muhammad's Diplomacy",
    Middle East Quarterly, Sept. 1999, pp. 65-72.
    (42) Arabinda Acharya, "Training in Terror", IDSS Commentaries,
    Institute of Defence and Strategic Studies, Nanyang Technological
    University, Singapore, May 2, 2003.
    (43) "Does hypocrite have a past tense?", for clip of Osama bin Laden,
    accès au site, le 1er août, 2009.
    (44) Ibrahim b. Muhammad al-Shahwan, et al., "Correspondence with
    Saudis: How We Can Coexist", AmericanValues.org, connection du 28
    juillet 2009.
    (45) Ibrahim, The Al Qaeda Reader, p. 43.
    (46) Steven Emerson, "Osama bin Laden's Special Operations Man",
    Journal of Counterterrorism and Security International, Sept. 1, 1998.
    (47) Pour une liste des infiltrés dans les organisations américaines,
    voir Daniel Pipes, "Islamists Penetrate Western Security", Mar. 9,
    2008.
    (48) Walid Phares, "North Carolina: Meet Taqiyya Jihad", International
    Analyst Network, July 30, 2009.
    (49) Coran 8:39.
    (50) James Lorimer, The Institutes of the Law of Nations: A Treatise
    of the Jural Relations of Separate Political Communities (Clark, N.J.:
    The Lawbook Exchange, Ltd., 2005), p. 124.

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