• PAKISTAN ET ISRAËL : MÊME COMBAT.

    PAKISTAN ET ISRAËL : MÊME COMBAT.


    Lorsque l'on regarde la carte, on remarque que le monde "musulman" et le monde (1)  "chrétien" sont séparés par une ligne qui part du détroit de Gibraltar, longe le Sud de la Méditerranée, traverse le détroit du Bosphore, la mer Noire,  le Caucase, la mer Caspienne et au-delà, sépare le monde turko-mongol de la Russie.

    De part et d'autre de cette "ligne de feu" se sont déroulés durant plusieurs siècles et se déroulent encore, comme en Tchetchénie, des guerres meurtrières et passionnelles qui ont beaucoup marqué les mémoires collectives. Considérons le monde au nord de cette ligne imaginaire : si en Europe Occidentale les sentiments de haine ont été, en général, assoupis depuis longtemps, il n'en est pas de même de l'Europe Orientale et de la Russie, en particulier, où les ressentiments sont encore bien présents même dans le discoursofficiel, malgré que le monde turko-mongol musulman à ses frontières ait été envahi et vaincu depuis longtemps. Quant au monde musulman, malgré la victoire définitive de son ancien ennemi "chrétien", malgré l'anachronisme criard de son message religieux, ses imams continuent,en dépit du bon sens et dans une souveraine fuite en avant suicidaire, à engendrer des discours de combats et de luttes offensives et à enseigner que l'islam véhicule les meilleures lois universelles (2), et que son prophète est un modèle de conduite pour tout le genre humain.

    Comment, dans un tel état d'esprit, se rendre compte de sa triste situation et porter un regard objectif vers les autres ?
    En plus de ses puissants "prédateurs" traditionnels, l'islam s'est aliéné‚ aussi au monde musulman, l'amitié et le respect de civilisations plus apparentées sur le plan culturel.


    Le monde indien qui est, en réalité, un prolongement naturel du monde turko-perse et en deçà,  du monde arabo-berbère regarde, aujourd'hui, ces derniers comme des "ennemis" potentiels depuis la création, en 1947, du Pakistan, autrefois partie intégrante de l'Inde.

    Cet état artificiel dû à la volonté de quelques hommes comme Mohamed Iqbal et Mohamed Ali Jinnah est la transformation d'un mythe religieux en réalité politique.

    Ce drame vécu par l'Inde est identique à celui que vivent les Arabes et d'une manière générale tous les pays musulmans depuis la création d'Israël.

    Il existe un grand nombre de points communs entre la création du Pakistan et celle d'Israël et,  c'est une aberration qu'il n'y ait - apparemment -pas beaucoup de relations entre les deux entités.


    En effet, les deux états ont été créés presque à la même époque dans le même climat tragique d'opposition, de guerres et de
    déplacements forcés de population.

    Tous les deux sont fondés sur une base religieuse : État islamique
    pour l'un et État juif pour l'autre. (3)

    Tous les deux se sont opposés, dès leur début, au milieu respectif dans lequel ils se sont implantés, en cherchant constamment à le dépecer.


    On peut rajouter que tous les deux sont puissamment armés, qu'ils possèdent la bombe atomique et qu'ils sont protégés tous les deux,  depuis leur création, par la même puissance.

    Mais là s'arrête la comparaison, car, si Israël, formé en grande majorité de Juifs immigrants ou descendants
    d'immigrants originaires d'Europe, politiquement, scientifiquement et économiquement avancés,
    a réussi rapidement à devenir un pays moderne et démocratique (4), le Pakistan, lui se débat encore dans l'instabilité politique à cause du fanatisme religieux  et de la pauvreté culturelle d'une grande partie de la population.

    C'est plutôt l'Inde qui est en passe de devenir une grande démocratie.

    C'est une raison de plus pour espérer faire toucher du doigt et du nez, aux musulmans,  l'anachronisme de leurs croyances.

    Il est vain de chercher à acquérir des connaissances scientifiques modernes si les mentalités demeurent figées dans des valeurs humaines dépassées.

     Mostefa Salah


     1) Les termes "musulmans" et "chrétiens" ont dans cet article  une définition géographique et culturelle et non religieuse.
     2) Ce "modèle de conduite pour tout le genre humain" fut  dans sa jeunesse pauvre et orphelin, donc mal parti
     pour une éventuelle carrière commerciale, seul débouché qui se présentait à lui dans une ville de marchands-caravaniers.
     Ambitieux et désirant acquérir un certain capital de départ, il épousa Khadidja, une riche veuve de quinze ans son aînée.
     Tant que celle-ci fut en vie, il n'épousa aucune autre femme.
     Puis, de gigolo il se transforma en pédophile, en épousant Aïcha, une fillette de neuf ans,  puis incestueux, en épousant Zaynab, l'ex-femme de son propre fils adoptif Zayd IBN HARITHA.
     3) À noter l'amalgame du mot "Juif" qui, comme le mot musulman, est en contradiction   avec le mot "démocratie".
     Pour ce dernier vocable, la définition religieuse semble avoir été évacuée
     en lui consacrant le terme "islamique". Dans le même ordre d'idées, on devrait parler de "juif" et de "judaïste".
     4) En réalité, la démocratie en Israël n'a rien à voir avec celles qui sont appliquées en Occident libéral.
     Les citoyens sont soumis à deux systèmes juridiques et judiciaires distincts appliquant des règles différentes et contradictoires.
     Le premier est laïc et universaliste.
     Le second est religieux- fondamentaliste et se réfère à la "halakha"
     (la "charia" rabbinique).
     Ce dernier prend le relais notamment dans les colonies juives
     implantées en territoire palestinien ou les colons peuvent ainsi,
     dans le cadre de la justice,
     défendre le principe religieux "cette terre nous a été donnée par dieu ".

    « Aldo StéroneLE RETOUR DE JÉSUS D'APRÈS LES HADITHS »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :