• Mahométisme, mahométans...etc

    Notons que le mot « islam » est donné comme issu de l'arabe « slam' » signifiant « résignation ». On note aussi que les partisans de l'islamisme sont nommés « islamites » et non « islamistes » comme c'est le cas aujourd'hui. Il apparaît très clairement que les termes « musulmans », « mahométans » ou « islamites » et sa forme moderne « islamistes », sont de parfaits synonymes. Ils veulent dire exactement la même chose (partisans de l'islamisme = mahométans = musulmans) et peuvent être employés indifféremment l'un pour l'autre.
    Il n'y a pas, comme on cherche à nous le faire croire, les « bons musulmans » d'un côté et les « méchants islamistes » de l'autre.
    Il n'y a que, d'un côté, les musulmans à qui le droit laïque et démocratique ambiant interdit de mettre en application CERTAINS préceptes de l'islam et, de l'autre côté, les musulmans qui ont, s'arrogent ou tentent d'obtenir légalement, le droit d'appliquer TOUS les préceptes de ce MÊME islam.
     
    Ergoter entre « musulmans », « musulmans modérés », « musulmans laïques », « islamistes », « musulmans intégristes » ou « musulmans fondamentalistes » n'est qu'artifice de langage. On ne parle pas de « catholiques modérés », de « protestants laïques », de « boudhistes intégristes » ou autres. Cette multiplication de qualificatifs au bénéfice exclusif des musulmans, c'est de la poudre aux yeux pour berner les naïfs et les ignorants, ceux-là même qui croient encore que l'islam est une sorte de christianisme à la mode orientale tandis que le coran serait une manière de Bible écrite en langue arabe.


    Nous allons toutefois céder à la mode en proposant nous aussi, à titre expérimental, de nouveaux termes permettant d'englober, de clarifier, et ,in-fine, de remplacer tous ceux qui précèdent :

     

    Mahométisme : doctrine pronant Mahomet comme prophète et beau modèle, le coran comme livre inimitable et parole de Dieu, l'islam comme religion et culture.
    Mahométique : conforme au mahométisme.
    Mahométiste : adepte du mahométisme.
    Cette définition serait bien entendu incomplète sans les nuances typiques qu'affectionnent les intellectuels :
    modéré : mahométiste pronant de ne pas contrevenir aux lois locales contrevenant les lois mahométiques, sauf si le rapport de force permet de se soustraire aux sanctions locales prévues.
    intégriste : mahométiste pronant de contrevenir aux lois locales contrevenant les lois mahométiques, sauf si le rapport de force ne permet pas de se soustraire aux sanctions locales prévues.
    mauvais : mahométiste intégriste ne sachant pas évaluer un rapport de force.
    bon : mahométiste modéré sachant évaluer un rapport de force.
    laïque : mahométiste ne sachant pas ce qu'est un rapport de force.
    Mahométiser : convertir au mahométisme, appliquer la loi mahométique.
    Mahométisation : action de mahométiser.
    Tant que nous y sommes, voici quelques autres définitions à connaître, quoique peu usitées :
    Mahométal : élaboré selon les rites mahométiques.
    Mahométalal : forme désuète de "mahométal".
    Mahométanique : aussi grand que Mahomet.
    Mahométer : agir comme Mahomet.
    Mahométhon : animation télévisée destinée à recueillir des fonds pour la recherche mahométique.
    Mahométiagra : médicament paradisiaque.
    Mahométissant : qui rend mahométique.
    Mahométix : personnage légendaire ayant tenté sans succés de convertir au mahométisme un village d'irréductibles gaulois.
    Mahométogyne : femme possèdant les caractéristiques sexuelles de Mahomet.
    Mahométoïde : famille d'alcaloïdes canabiques lysergiques diéthylamides ecstasyques.
    Mahométologie : science qui étudie Mahomet.
    Mahométonique : qui fouette.
    Mahométonyme : se dit d'une personne qui s'appelle mohammed ou muhammad.
    Mahométopathie : système thérapeutique qui consisite à traiter les malades à l'aide du mahométisme.
    Mahométopathe : mahométiste intégriste fou.
    Mahométophage : qui bouffe du mahométiste.
    Mahométophobe : crainte pathologique du mahométisme et des mahométistes.
    Mahométorique : ensemble de procédés permettant de parler comme Mahomet.
    Mahométrique : ensemble des mesures ayant pour base Mahomet.
    Mahométrologie : science qui étudie les mensurations de Mahomet.
    Mahométude : mahométisation des facultés intellectuelles.
     
    Mais revenons à nos définitions officielles...
    A « Mahomet », et toujours dans le même dictionnaire (Larousse 1905), on trouve la définition suivante :
    MAHOMET, forme occidentale du nom du fondateur de la religion musulmane (en arabe Mohammed, « le Loué », participe de la seconde forme du verbe hamada}, né à La Mecque vers 571, mort à Médine en juin 632. il prétendait appartenir à la tribu des Koraïshites, l'une des plus importantes de l'Arabie, et qui, comme toutes les tribus arabes, se rattachait par une série de généalogies plus ou moins fictives à Ismaël, fils d'Abraham. Sa famille avait exercé les plus grandes charges religieuses et politiques à La Mecque, mais se trouvait alors à peu près ruinée. Le père de Mahomet, Abd-Allah, qui faisait le commerce par caravanes avec la Syrie, mourut vers 570, laissant sa femme Amina enceinte d'un fils qui fut Mahomet ; Amina elle-même mourut peu de temps après, et ce fut Abd-el-Mottalleb, père d'Abd-Allah, qui se chargea d'élever Mahomet ; pour tout héritage, ce dernier n'avait que cinq chameaux et une esclave éthiopienne. A la mort dAbd-el-Mottaleb, Mahomet fut recueilli par son oncle Abou-Taleb qui, comme Abd-Allah, faisait le commerce avec la Syrie. Mahomet avait treize ans quand Abou-Taleb l'emmena pour la première fois dans sa caravane. Au cours d'un de ses voyages en Syrie, Abou-Taleb laissa son neveu durant quelques semaines dans l'ermitage d'un moine chrétien nommé Bahira; c'est là que le futur prophète aurait acquis quelques notions sur le christianisme.
    Entre temps, Mahomet avait suivi son oncle, qui commandait l'armée de La Mecque, dans une guerre contre quelques tribus voisines du territoire de la ville sainte. Il quitta le service d'Abou-Taleb pour prendre la direction du commerce d'une riche veuve de La Mecque, Khadidja, qui, séduite par ses qualités, l'épousa quoiqu'il n'eût que vingt-cinq ans, alors qu'elle était bien près d'atteindre la quarantaine. Mahomet, maître d'une grande fortune, secourut largement ceux qui l'avaient aidé, et en particulier son oncle Abou-Taleb. Il eut huit enfants de Khadidja, quatre lilles et quatre fils ; ces derniers moururent tous en bas âge. Le Prophète, mis en rapport avec les premiers citoyens de La Mecque et avec ceux qui ne partageaient pas les croyances idolâtriques de leurs compatriotes, se crut sans doute appelé à restaurer dans l'Arabie la religion monothéiste, que les Arabes supposaient avoir été celle d'Abraham; il est également possible que Mahomet ait été simplement un extatique, comme il y en a toujours eu en Orient. Vers quarante ans, il eut sa première révélation ; l'ange Gabriel lui apparut dans une caverne où il aimait à se retirer et, lui annonçant sa mission, lui révéla les six premiers versets de la 96e sourate du Koran.

    « Tolérance et intoléranceLe mouton qui blasphème »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :