• Mahomet, un polygynique déchaîné

    Mahomet, un polygynique déchaîné


    En 1913, un ressortissant égyptien, Mansour Fahmy, soutint une thèse en Sorbonne : « La condition de la femme dans l'islam ». Il distinguait deux périodes dans la vie du prophète. Dans la première période, celle de La Mecque, Mahomet se montra monogame. Dans la deuxième période, celle de Médine, il fut au contraire « abondamment polygame ». Cette analyse, pourtant conforme à ce que rapporte son premier biographe Ibn Ishaq, fut considérée comme sacrilège dans le monde musulman. Fahmy fut donc rayé des cadres de l'université égyptienne et vécut méprisé (3).

    Mustapha Kémal, qui ne s'embarrassait pas de thèses en Sorbonne, ne voyait dans le prophète qu'un « bédouin immoral ». En fait, à vingt cinq ans, vivant pauvrement, Mahomet s'engagea au service d'une riche veuve habitant La Mecque, Khadidja. Peu après, en 595, il l'épousa. Tant qu'elle vécut, il lui resta fidèle. Mais elle mourut en 616, un peu avant l'hégire, c'est-à-dire un peu avant le départ pour Médine. La cinquantaine venue, l'ancien marchand-caravanier se transforma en barbon libidineux. Il collectionna en effet une vingtaine d'épouses et de nombreuses concubines.

    Dans la préface de sa traduction du Coran, Kasimirski raconte « Parmi ces femmes celles qui ont acquis quelque célébrité sont : Khadidja, Aîcha, Hatsa, Zeinab et Omn Habiba ». Ce nombre de femmes épousées en grande partie dans les dernières années de sa vie est en contradiction avec les prescriptions du Coran qui permet aux musulmans d'en épouser au plus quatre. Mahomet, loin de se conformer lui-même à ce précepte, épousa, entre autres femmes, Zeïnab, femme de Zaïd, son affranchi, après que celui-ci l'eut répudiée pour ne pas déplaire au prophète ; et comme cet événement causa du scandale parmi les musulmans, Mahomet s'appuya sur la révélation du ciel qui lui permettrait d'épouser les femmes selon son gré (4).

    Voici le verset 50 de la sourate 33 lui accordant cette faveur : « Prophète, nous t'avons permis tes épouses à qui tu as donné un douaire, les captives que Dieu t'a fait acquérir à la guerre, les filles de tes oncles et tantes paternels, les filles de tes oncles et tantes maternels, celles qui ont émigré avec toi, toute croyante qui se donne au prophète s'il veut l'épouser. Tel est ton privilège mais non celui des croyants ».

    Ainsi Allah le miséricordieux lui accordait, dès ce bas monde, de multiples «,houris aux grands yeux » dont les croyants ordinaires ne disposeront que bien plus tard, au paradis musulman, s'ils y accèdent.

    MAHOMET, UN PILLARD SANS SCRUPULES

    Mahomet commença son enseignement religieux à La Mecque vers la quarantaine. Mais ses prêches indisposèrent beaucoup d'habitants. Aussi, avec quelques fidèles, dut-il s'enfuir à Médine en 622. Là, une question se posa : comment survivre ? La solution fut vite trouvée : recourir aux razzias et au pillage. Ainsi, pendant la trêve sacrée du mois de Rajab, il n'hésita pas à envoyer quelques hommes attaquer une caravane venant de Syrie qui se rendait à La Mecque. Un peu plus tard, il voulut renouveler l'opération mais cette fois, il se heurta à une troupe armée de Mecquois. Ce fut la bataille de Badr. « Avec l'aide d'Allah et d'un millier d'anges », les Médinois tuèrent quarante neuf Mecquois, capturèrent de nombreux prisonniers et saisirent un énorme butin. Un de ses hommes lui rapporta la tête d'un ennemi et la jeta à ses pieds.

    « Cela m'est plus agréable que le plus beau chameau de toute l'Arabie », s'écria alors le prophète.

    Cette fructueuse activité se poursuivit. Les tueries, les vols, les rapines ne rebutèrent jamais le prophète de l'islam.

    MAHOMET, UN ADEPTE DE L'ASSASSINAT

    Le père Antoine Moussali écrit : « La violence court tout au long du Coran » (5) et il ajoute « Mahomet versa sans modération le sang de ses ennemis. A son exemple, l'islam est une religion de combat ».

    Et de rapporter quelques faits significatifs : Mahomet « ordonna l'exécution d'Al Nader sous prétexte qu'il s'était moqué du prophète à La Mecque ».

    Puis se fut le tour d'Ogba. Comme celui-ci protestait du traitement qui lui était réservé :

    " - C'est en raison de ton inimitié envers Dieu et son prophète, lui répondit Mahomet.

    - Et ma petite fille ! cria Ogba, qui prendra soin d'elle ?

    - Les feux de l'enfer! s'exclama le prophète.

    A cet instant la victime fut fendue jusqu'aux pieds.

    - Misérable que tu es, poursuivit le prophète ! Je remercie le Seigneur qui t'a tué et ainsi a consolé mes yeux ».

    Une poétesse, Asma Bint Marwan, qui avait écrit des vers à son encontre, fut transpercée durant son sommeil sur ordre de Mahomet.

    Le poète Abu Afak connut le même sort pour avoir critiqué le prophète (6).

    Dans L'islam des interdits, Anne-Marie Delcambre relate les mêmes faits avec plus de détails encore (7). Elle écrit : "Les cas de meurtre recensés par Ibn lshâq (8) sont nombreux et ils occupent une partie importante du deuxième volume ».

    Mahomet, auteur du premier génocide des Juifs

    « La tradition a gardé le souvenir du premier génocide des juifs, ceux de la tribu des Madir qui furent massacrés à Khaybar, ceux de la tribu des Banu Qurayza dont les hommes furent passés au fil de l'épée, cinq par cinq : «On les fit asseoir sur un rang au bord de la tranchée qui deviendrait leur tombe ; on les décapitait et leurs corps roulaient dans la fosse», les femmes et les enfants vendus en esclavage » (9).

    Ces massacres ordonnés par le prophète ne choquent évidemment en rien un bon musulman.

    Selon le Coran, l'homme a prééminence sur la femme

    Notre société occidentale proclame l'égalité des sexes. Dans certains cas, l'islam en fait autant. Ainsi en cas d'adultère ou en cas de vol, les punitions infligées sont identiques.

    En cas d'adultère :

    "Le débauché et la débauchée, fouettez-les chacun de cent coups de fouet. N'ayez pas d'indulgence, respectez la religion de Dieu..." (Sourate 24, verset 2).

    En cas de vol :

    « Coupez la main du voleur et de la voleuse pour salaire de leurs gains et châtiment de Dieu, car Dieu est le puissant, le sage » (Sourate 5, verset 38).

    Mais d'une façon générale, d'après le Coran, la situation de la femme doit être inférieure à celle de l'homme.

    En matière de témoignage

    A propos des écrits à passer devant témoins, voici ce que recommande le texte sacré : "Prenez à témoin deux de vos hommes ou, à défauts de deux hommes, prenez un homme et deux femmes, que si l'une se trompe, l'autre la fasse se souvenir » (Sourate 2, verset 282).

    De façon claire, les femmes sont moins fiables que les hommes. Le témoignage d'un homme vaut celui de deux femmes.

    En matière d'héritage

    Là encore, un homme vaut deux femmes.

    "Quant à vos enfants, Dieu ordonne : au garçon une part comme pour deux filles" (Sourate 4, versets 11 et 12).

    En matière d'autorité maritale

    " Les hommes ont autorité sur les femmes à cause des préférences de Dieu et à cause des dépenses des hommes. Les vertueuses sont dociles, elles protègent ce qui doit lêtre selon la consigne de Dieu.

    Celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, reléguez-les dans leur chambre, frappez-les, mais si elles vous écoutent, ne les querellez plus car Dieu est sublime et grand" (Sourate 4, verset 34).

    Contre les femmes récalcitrantes, les sanctions peuvent aller plus loin encore. L'enfermement à vie est autorisé "Si vos femmes font une infamie, faites témoigner quatre d'entre vous. S'ils sont témoins, gardez ces femmes dans vos maisons jusqu'à ce que la mort les rappelle... » (Sourate 4, verset 15).

    Dans les relations sexuelles

    "L'homme a le pas sur les femmes ; vos femmes sont pour vous un labour. Allez à votre labour à votre guise..." (Sourate 2, verset 223).

    Le voile est une obligation pour les femmes

    Devant la répulsion que provoquent dans nos pays les voiles, burkas et autres tchadors, de nombreux collabos de l'islam appuyés par certains dignitaires musulmans ont affirmé que le Coran n'exigeait nullement le port de ce vêtement. Le texte sacré est pourtant formel : "Prophète, dis à tes femmes et à tes filles et aux femmes des croyants de se couvrir de leur voile. C'est le meilleur moyen pour elles d'être reconnues et de n'être pas offensées, car Dieu pardonne, il a pitié » (Sourate 33, verset 59).

    La polygamie est autorisée (jusqu'à quatre épouses)

    " Donnez leurs biens aux orphelins, ne leur rendez pas du mauvais pour du bon, ne mangez pas leurs biens avec les vôtres, c'est un grave péché. Si vous craignez d'être injustes pour les orphelins, épousez les femmes qui vous plaisent. Ayez en deux, trois ou quatre, mais si vous craignez d'être injustes, une seule ou bien des esclaves de peur d'être injustes » (Sourate 4, versets 2, 3, 4).

    Si l'homme a droit à quatre épouses, la femme n'a évidemment pas droit à quatre maris !

    Selon le Coran, la loi du talion est parfaitement légitime

    « Quiconque est tué injustement nous donnons droit de vengeance à son proche, mais qu'il n'excède pas les limites du meurtre et il sera secouru » (Sourate 17, verset 33).

    Selon le Coran, les mécréants doivents être combattus par le fer et par le feu

    Dès la deuxième sourate, la guerre sainte contre les infidèles est ordonnée. « Combattez au sentier de Dieu ceux qui vous combattent (ceux qui contestent votre foi) » (Sourate 2, verset 190).

    « Tuez-les où que vous les trouviez, chassez-les d'où ils vous chassaient... S'ils vous combattent, tuez-les, c'est le salaire des incroyants » (Sourate 2, verset 191).

    « Une fois passés les mois sacrés, tuez les incroyants où que vous les trouviez, prenez-les, assiégez-les » (Sourate 9, verset 5).

    Ceux des musulmans qui se dérobent à la guerre sainte seront, eux aussi, mis à mort:

    « S'ils tournent le dos, saisissez-les, tuez-les, où que vous les trouviez. Nous vous donnons tout pouvoir sur eux), (Sourate 4, versets 89-91).

    C'est ce qui attend les musulmans « modérés » et autres traîtres à l'islam dont rêvent nos stupides politiciens.

    A l'inverse, ceux qui meurent au combat contre l'infidèle, sont au paradis dans la joie auprès de Dieu.

    « Ceux qui ont été tués dans le sentier de Dieu, ne les crois pas morts ; ils vivent près de leur Seigneur, ils ne manquent de rien. La grâce que Dieu leur donne les emplit de joie... » (Sourate 3, verset 169).

    Evidemment les sourates et versets cités ici ne résument pas tout le Coran. Certaines obligations faites aux musulmans sont compatibles avec notre civilisation. Mais les textes cités sont partie intégrante du livre sacré des musulmans. Or du Coran rien ne peut être retranché car il est la parole de Dieu. Il a été dicté mot à mot par l'archange Gabriel à Mahomet avec mission de le faire prévaloir dans le monde entier. Du point de vue de l'islam, ce sont les intégristes qui ont raison. Dieu ne peut pas s'être trompé. Dieu ne peut non plus avoir donné aux hommes des lois qu'ils pourront ultérieurement reviser à leur fantaisie. Dieu a légiféré pour tous et pour toujours. Le Coran est irréformable. Les obligations dictées par Allah sont "précises, intangibles et comminatoires" (10). Le texte sacré a d'ailleurs "de tout temps opposé une très bonne résistance à toute tentative intellectuelle pour y pénétrer ou y changer quoi que soit" (11). « Maintenant comme toujours l'islam est dominé de façon écrasante par les AchArites, Hanbalites, Sunnites, Wahabites et autres intégristes » (12).

    Comment pourrait-il en être autrement puisque, encore une fois, le Coran est la parole de Dieu ? En rêvant d'un islam modéré, d'un Coran purgé de ses excès, nos politiciens dont l'envergure ne dépasse guère celle du canton qui les a élus et le « prêt-à-penser » fourni par les brochures du parti, poursuivent des chimères. Une fois de plus, ils nous préparent une sanglante aventure...

    Il faut être Américain pour découvrir au XXIe siècle Le choc des civilisations (13). Les Européens qui subissent leur troisième invasion musulmane (14) savent, eux, à quoi s'en tenir. Tous les Européens ? Hélas ! non. Ainsi notre vénéré président, dont la lucidité en fait un des phares de l'occident contemporain, déclare, à qui veut bien l'entendre, qu'il ne croit pas au choc des civilisations.

    Quelles lectures, quels spécialistes consultés, quelles réflexions approfondies sont à l'origine d'une telle conclusion ? Nul ne le sait. Mais avec la mâle assurance du vieux sage qui a beaucoup vécu, appris et médité, il répète partout son propos.

    Villepin, son poète-courtisan, et son comité d'experts n'y croient évidemment pas non plus. Ils vont, paraît-il, nous construire un islam français et, pourquoi pas, accoucher d'une constitution civile du clergé musulman ?

    Après les « prêtres jureurs » de 1790, aurons-nous des « imams jureurs » qui prêteront serment à la république et à ses lois ?

    Si tel est le cas, soyons en assurés, ils n'auront pas plus d'audience auprès des fidèles de Mahomet que n'en eurent les prêtres assermentés de l'époque révolutionnaire auprès des catholiques.

    Les imams réfractaires qui enseigneront le « vrai » Coran, seront les seuls à être écoutés. Ils continueront à pêcher le mépris des infidèles et la haine de l'Occident.

    Il faut être lucide : pour les musulmans, accepter pleinement notre civilisation occidentale exigerait qu'ils rejettent 80 % du Coran (15).

    Ils n'y sont évidemment nullement décidés.

    Dans une très belle formule, Anne-Marie Delcambre déclare Il faut avoir le courage de dire que l'intégrisme n'est pas la maladie de l'islam. Il est l'intégralité de l'islam « (16).

    Michel SARLON-MALASSERT


    LECTURES FRANÇAISES, n° 569, septembre 2004
    SA DPF, BP 1, 86190 Chiré en Montreuil
    Mensuel, le numéro 6,50 €, 60 pages
    (1) L'existence de Mahomet, les épisodes qui marquèrent son passage sur terre relèvent probablement d'une construction mythique faite après coup. De même, le Coran est un recueil sélectif d'écrits épars, établi sur l'ordre du troisième calife Othman (644-654) mais probablement antérieur à cette époque... Loin des controverses entre spécialistes, ce qui nous intéresse ici, ce sont les textes largement diffusés et crus par des millions de musulmans.

    (2) Les considérations suivantes sur le Coran et sur Mahomet sont essentiellement inspirées des ouvrages suivants :
    - Anne-Marie Delcambre, L'islam des interdits (Desclée de Brouwer, Paris, 2003).
    - Laurent Lagartempe, Petit guide du Coran (Editions de Paris, Versailles, 2003).
    - Antoine Moussali, islam et violence (Nouvelle Revue d'Histoire, n' 4 janvier-février 2003).
    - Le Coran lui-même dans la traduction de Jean Grosjean (Editions Philippe Lebaud, collection « Points-Sagesse », Paris, 1979). Cette traduction a reçu l'aval de l'Université El'Azhar fondée au Caire en 973. Elle est la plus prestigieuse chez les musulmans.

    (3) Faits rapportés par Anne-Marie Delcambre, op. cit, page 39.

    (4) Kasimirski, Le Coran (Editions EDL, Paris, 2001, page 10).

    (5) Père Antoine Moussali, article mentionné à la note 2.

    (6) Père Antoine Moussali, idem.

    (7) L'islam des interdits, pages 25 à 34.

    (8) Ibn Ishâq fut un intellectuel persan. Il fut le premier biographe de Mahomet (ou peut-être son « inventeur »). Il aurait écrit quelque 140 ans après les événements racontés.

    (9) Père Antoine Moussali, article déjà cité.

    (10) Laurent Lagartempe, op. cit, page 182. (11) idem, page 180.

    (11) idem, page 180

    (12) idem, page 181.

    (13) Samuel P. Huntington, Le choc des civilisations, éditions Odile Jacob, Paris, 2000.

    (14) cf. « Chirac, un Mamamouchi au service du Grand Turc », Lectures Françaises, n' 551, mars 2003.

    (15) Pourcentage avancé par Laurent Lagartempe, op. cit, page 128.

    (16) Anne-Marie Delcambre, op. cit, page 11.

    « Le silence complice des organisations des droits de l’hommisme sur l’état exécrable des libertés en TunisieCitations sur la meilleure des religions »

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