•  Chronologie des crimes du terrorisme Islamiste.


      AUX MARTYRS DE LA REPUBLIQUE: LE DEVOIR DE MEMOIRE

    Les évènements en Algérie connaissent une accélération particulière et un tournant des plus tragiques.
    Les islamistes rackettent, mutilent, égorgent, décapitent, brûlent et exterminent dans les villes comme à la campagne. Le génocide est à l'échelle de l'Holocauste. Aujourd'hui “les défenseurs du petit peuple” sèment la mort sans vergogne dans les quartiers populaires, les cafés, les marchés publics, les écoles et sur les lieux de travail. Ils n'hésitent même pas à commettre leurs crimes dans l'espace sacré des mosquées. Le terrorisme islamiste a un seul but : inhiber et tétaniser une société qui s'ingénie tous les jours à puiser dans ses ultimes ressources pour exprimer sa résistance multiforme et dire non à la soumission.
    Le livre noir contre l'intégrisme reste encore à écrire. Sans prétendre être exhaustif, cette chronique sommaire (1970-1997) voudrait être un modeste témoignage des atrocités et des crimes perpétrés par l'intégrisme islamiste en Algérie.
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    1970

    Dès le début des années 1970, les étudiants progressistes sont agressés et les femmes contrevenant aux "valeurs" islamiques vitriolées.


    1975


    Mahfoud Nahnah, actuel chef du parti islamiste "modéré" Hamas est condamné par le tribunal militaire de Blida à quinze ans de réclusion criminelle pour avoir scié avec un de ses groupes terroristes des poteaux électriques et téléphoniques. Il est libéré au lendemain de l'accession de Chadli à la Présidence de la République.

    C'est encore Mahfoud Nahnah qui a organisé les premiers réseaux de jeunes Algériens envoyés en Afghanistan via l'Arabie Séoudite et le Pakistan en vue de leur assurer une formation militaire. On connaît la suite :

    Ceux qui sont retournés en Algérie se sont transformés en coupeurs de têtes sans foi ni loi.

    1982

    Kamel Amzal, un étudiant démocrate et militant de la cause berbère est empalé au sabre par un groupe d'intégristes à la cité universitaire de Ben Aknoun (Alger).

    1985


    - Implantation des premiers maquis islamistes dans la région d'Alger.

    - Attaque de la caserne de police de Soumaâ le jour de l'Aïd Es-seghir : deux sentinelles sont assassinées et un important lot d'armes est récupéré par les islamistes.

    1990



    12 juin, premières élections municipales "libres" majoritairement "gagnées" par le FIS.



    1991

    23 mai
    ABASSI Madani, chef du FIS lance une grève pour “protester” contre la loi et le découpage électoraux en vue des premières législatives, et appeler à des présidentielles anticipées.

    25 mai
    La grève, peu suivie, est soutenue par des “marches” dans les grandes villes du pays, avec des effectifs de plus en plus nombreux amenés de l'intérieur du pays.

    26 mai
    Les policiers sont obligés d'intervenir pour bloquer les manifestants en route vers la Présidence. Les unités d'intervention font usage de gaz lacrymogènes pour disperser les “marcheurs” devant l'université centrale d'Alger.

    27 mai
    “Un accord verbal” a lieu entre les chefs islamistes et Mouloud Hamrouche, à l'époque chef du gouvernement, pour que les manifestants n'occupent que quatre places à Alger.

    Juin

    1er juin
    Début de la campagne électorale des législatives. Chadli donne des assurances aux responsables du parti dissous pour coopérer avec tout gouvernement issu de la nouvelle assemblée populaire.

    2 juin
    Les forces de sécurité demandent aux islamistes d'évacuer les places publiques. A. Madani refuse. Entre temps le climat politique se détériore de plus en plus et les manifestants tentent d'obliger les citoyens à rejoindre les grévistes.

    4 juin
    Dans la nuit du 3 au 4 juin, les forces de l'ordre interviennent pour déloger par la force les manifestants des places du premier Mai, des Martyrs, de Tripoli, et d'El-Harrach. ALI Benhadj, le n°2 du FIS dans un prêche enflammé demande aux policiers de “retourner leurs armes contre leurs supérieurs”.

    5 juin
    Certains islamistes tentent de “reprendre” la place du premier Mai à partir de la mosquée “Kaboul” de Belcourt. Les unités d'intervention ripostent et les obligent à faire demi-tour. Le bilan des victimes est lourd. Au moins une dizaine de morts du côté des manifestants et un officier de gendarmerie tué.
    Des policiers sont enlevés, jugés et torturés par les militants de l'ex-FIS qui transforment le sous-sol de l'hôpital Mustapha en lieu de séquestration et de torture. Dans plusieurs villes du pays, le bilan ne fait que s'alourdir. Chadli décrète l'état de siège pour une durée de quatre mois. Les pouvoirs de police sont confiés, en vertu de ce décret, aux militaires. Mouloud Hamrouche démissionne et Sid-Ahmed Ghozali est chargé de former un autre gouvernement, tandis que les élections sont annulées.

    6 juin
    La situation sécuritaire critique pousse les pouvoirs publics à instaurer le couvre-feu dans l'Algérois.
    Un accord est trouvé entre Ghozali,chef du gouvernement, Madani et Benhadj, chefs du fis,pour l'arrêt de la grève insurrectionnelle contre l'organisation des élections législatives et des présidentielles anticipées.

    7 juin
    La suspension du mouvement de grève est annoncé par A.Benhadj à la mosquée “Essouna” de Bab El Oued lors de la prière du vendredi.

    19 juin
    Benhadj appelle “tout musulman qui trouve une arme de la garder” en affirmant que “la charia n'interdit pas aux musulmans de prendre les armes contre l'état impie”.
    Les mosquées se transforment alors en casemates, où d'importantes quantités d'armes sont stockées.

    21 juin
    Les éléments de l'Armée Nationale Populaire (ANP) interviennent pour remettre sur le fronton des mairies islamistes les anciennes appellations républicaines « Par le peuple et pour le peuple » à la place de la devise islamiste « Municipalité islamique »

    24 juin
    Benhadj appelle la population à violer le couvre-feu en organisant des “concerts” nocturnes de casseroles dans les quartiers populaires.

    28 juin
    Madani donne quarante huit heures à l'ANP pour évacuer les villes et menace de déclarer le “djihad”.

    30 juin
    A. Benhadj est arrêté devant les locaux de la télévision et A. Madani quelques heures plus tard, au siège de l'ex-FIS situé à la rue Charras pour atteinte à la sécurité de l'état au même titre que Kamel Guemmazi, Abdelkader Boukhamkham, Ali Djeddi, Omar Abdelkader et Noureddine Chigara.


    Décembre

    - A la veille des élections législatives de décembre 1991 les intégristes attaquent la caserne de Guemmar : plusieurs jeunes du service national y sont affreusement mutilés avant d'être assassinés.


    1992



    FEVRIER

    - Les militants islamistes attaquent la caserne située à l'amirauté et massacre dix militaires à l'arme blanche

    4 avril

    interdiction du FIS

    29 JUIN

    Assassinat du Président Boudiaf lors d'un meeting organisé au centre culturel d'Annaba.

    AOUT

    - Attentat à la bombe à l'aéroport Houari Boumediene d'Alger : neuf morts et une centaine de blessés dont des émigrés de retour en France après des vacances passées en Algérie. Y est impliqué le syndicat islamiste (SIT) affilié au FIS dont un commandant de bord, militant de ce syndicat.



    SEPTEMBRE

    - Assassinat du premier militant d'un parti politique : Abderrahmane Belazhar, militant d'Ettahaddi, syndicaliste et cadre universitaire.



    NOVEMBRE

    - Le secrétaire général de la principale centrale syndicale des travailleurs (UGTA) Abderzak BENHAMOUDA échappe à un attentat. Un de ses proches parents y succombe.



    1993

    JANVIER
    - A Telagh, un hôtel est incendié sur ordre du FIS sous prétexte que l'on y fêtait le nouvel an et qu'on y servait de l' alcool.

    FEVRIER
    - Le général major K.Nezzar, échappe à la mort. Un véhicule piégé a explosé au moment où sa voiture passait dans le quartier d'El Biar à Alger.

    MARS
    - Hafid SENHADRI, cadre, syndicaliste, un des fondateurs du Comité National de Sauvegarde de l'Algérie (C.N.S.A.), organe créé au lendemain des élections suicidaires de décembre 1991, figure parmi l'une des premières cibles du terrorisme intégriste.
    - Djilali LIABES, Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique est assassiné au pas de sa porte.
    L'université de Sidi-Bel-Abbès porte aujourd'hui son nom.

    AVRIL
    - Karima BELHADJ, secrétaire dactylographe à la direction de l'action sociale et des sports de la sûreté nationale tombe sous les balles dans un quartier périphérique d'Alger.
    - Amar Guendouz, militant progressiste est kidnappé puis lâchement assassiné aux environs de Boufarik.
    - El Hachemi Cherif Le secrétaire général du mouvement Ettahaddi-Tafat, échappe miraculeusement à un attentat en plein centre d'Alger.
    Le mouvement Ettahaddi-Tafat paiera le prix fort les positions courageuses qu'il aura adoptées face à l'islamisme politique.

    MAI
    - Tahar DJAOUT, romancier, directeur de la rédaction de l'hebdomadaire "Ruptures" est tué par balles alors qu'il accompagnait sa fille à la crèche.
    La "MAISON DE LA PRESSE" qui abrite plusieurs titres de journaux immortalise son nom.
    - L'ÉPOUSE DE L'IMAM SAÏD BELARBI témoigne à la télévision à visage découvert contre les méfaits de l'intégrisme. A titre de représailles elle subit un viol collectif.

    JUIN
    - M'hamed BOUKHOBZA, sociologue, auteur de l'essai "La Modernité ou la disparition " est éventré puis égorgé sous les yeux de sa famille.
    - Mahfoud BOUCEBSI, professeur de psychiatrie, est poignardé à mort au moment où il s'apprête à regagner son cabinet médical à l'hôpital.

    JUILLET
    - Les SAHEB, RACHIDA enseignante et son mari MOHAND OUBELAÏD, agronome, sont assassinés dans leur domicile au milieu de la nuit par une horde d'intégristes. On retrouvera le lendemain leurs deux enfants terrés dans une armoire.

    AOUT
    - Kasdi Merbah, ex-premier ministre, ex-responsable des services de sécurité, président du parti politique MAJD est assassiné à Aïn Taya (Alger) . Pour la premiére fois, un communiqué signé du GIA revendiquera l'attentat.

    SEPTEMBRE
    - Abderrahmane CHERGOU, ancien officier de l'Armée de Libération Nationale, journaliste, est assassiné dans son quartier à El HARRACH (ALGER).
    - Le complexe électronique E.N.I.E., entreprise publique employant 528 travailleurs est ravagé à 100% par un incendie criminel perpétré par les intégristes à TELAGH. Un magasin de stockage de pièces détachées de 25000 mètres carrés s'est volatilisé en fumée. Les dégâts ont été évalués à 40 milliards de centimes.
    En décembre 1992 ils s'y étaient déjà distingués en incendiant un hôtel.

    OCTOBRE
    - Rabah GUENZET, professeur de philosophie, syndicaliste, est assassiné sur le parking de son immeuble.
    Quelques semaines auparavant, il avait osé soutenir la contradiction à A. Madani dans un débat télévisé.
    - Djilali BELKHENCHIR, professeur de pédiatrie, chef de service, militant actif de la société civile est assassiné sur son lieu de travail, à l'hôpital de Birtraria.

    NOVEMBRE
    - Le F.I.S., dans un ultimatum, intime l'ordre à tous les étrangers de quitter le territoire national.
    - Mahfoud Saïdi, militant démocrate est assassiné.

    DÉCEMBRE
    - Youssef SEBTI, poète est assassiné à l'arme blanche dans son lit !
    - Le directeur des affaires religieuses de Constantine tombe sous les balles juste après la prière qu'il venait de faire à la mosquée.
    - Mohamed KERDALI, juge d'instruction au tribunal de Sidi M'hamed est assassiné dans un quartier de Belcourt.
    - Douze techniciens croates de la société HYDRO-ELEKTRA sont assassinés.
    Le mouvement islamiste pousse à la fuite les coopérants étrangers et veut l'effondrement de l'économie nationale.


    1994

    JANVIER
    - Raymond LOUZOUM, citoyen algérien d'origine juive est lâchement assassiné.
    - Aouati, enseignant est enlevé à Constantine puis décapité.

    FEVRIER
    - A. CHLIGHEM, professeur d'histoire et de géographie à TAHER (JIJEL) est grièvement blessé puis achevé dans sa classe sous les yeux de ses... élèves ! .
    - Joachim, plus connu sous le nom de Vincent, par les habitués de la “librairie des Beaux Arts” d'Alger est assassiné. Faudrait-il croire que le métier de libraire est contraire aux “valeurs islamiques” ?
    - Mohamed BELAHCENE, imam, est assassiné à la sortie de la mosquée "RIMALI" à MEDEA.
    - LE WALI (PREFET) DE TISSEMSSILT ET SON ESCORTE sont fauchés dans une embuscade.
    - Mohamed TOUALI, militant syndicaliste au complexe des tracteurs (CIMOTRA) de CONSTANTINE est assassiné.
    - Un attentat cible deux journalistes étrangers Olivier Yves Henry et White Scott Allane respectivement de nationalités française et australienne.
    - Katia BENGANA, lycéenne, est assassinée au fusil à canon scié. Elle avait refusé de porter le hidjab(voile).

    MARS
    - Le directeur de L'École DES BEAUX ARTS D'ALGER, Ahmed ASSELAH et son fils RABAH sont assassinés dans l'enceinte même de l'établissement.
    C'est le cinq mars de l'année 1994 que tombe le premier homme de l'art. C'était, et ce n'est presque pas le hasard, à l'intérieur de l'école des Beaux Arts et il se trouvait que la victime était le directeur de la vénérable institution : Ahmed Asselah. Le second artiste tombera tout de suite à ses côtés pour être venu à son secours. C'était, cruel destin, Rabah, l'unique enfant de Ahmed.
    - Abdelkader ALLOULA, célèbre dramaturge, metteur en scène et acteur est mortellement atteint par balles sur le chemin de son domicile au PALAIS de la CULTURE d' ORAN où il devait donner une conférence. Le monde de la culture est en état de choc.
    Le dix mars, à quelques jours de l'Aïd, durant un ramadan particulièrement sanglant, c'était au tour de l'éminent auteur de Ladjoued. La semaine d'avant, Alloula avait fait le déplacement à Alger pour être aux obsèques des Asselah. On l'avait pressé de quitter le pays et mis les moyens à sa disposition. Il s'en fâchera et poursuivra résolument son militantisme pour l'art et la culture. Et c'est sur le chemin du Palais de la Culture, où il se rendait pour donner une conférence sur le quatrième art, qu'il est froidement abattu. Lui, le novateur qui, toute sa vie, s'était consacré au théâtre citoyen, terminait sa vie et sa carrière sur une comédie où il était question de rire et d'amour. Une concession qu'il avait consentie, disait-il, parce que son pays meurtri et sa jeunesse avaient besoin qu'on leur parle d'amour.
    - Younès SELLAMI, travailleur agricole à HAOUCH GROS (BOUFARIK) est kidnappé puis sauvagement mutilé et égorgé. Pour semer la peur au sein de la population et la soumettre, son corps traîné par un véhicule, est exhibé dans les cafés des environs.
    Cet assassinat est perpétré par les intégristes en guise de représailles contre la famille SELLAMI qui s'était particulièrement distinguée et se distingue encore par son opposition farouche au diktat que l'intégrisme veut imposer à toute la région.
    - L.ZEMAM, commissaire de police à BOUZAREAH, est assassiné la veille de l'aïd, au moment de la rupture du jeûne.
    - Hadj BENZAGHOU, journaliste et homme de culture est lâchement assassiné.

    AVRIL
    - La cimenterie de Meftah est sabotée. Deux bombes artisanales explosent dans la salle des commandes. L'entreprise la plus importante du pays cesse toute activité pendant plusieurs mois. Cet arrêt de production occasionne une perte sèche pour l'économie évaluée à 60 millions de dollars.

    MAI
    - Trois coopérants techniques russes et huit agents de sécurité algériens succombent dans une embuscade près de Ziama-Mansouria(JIJEL).
    - Assassinat d'un cadre démocrate à Chlef : Bachir Djellid.

    JUIN
    - Le Recteur de l'université Bab Ezzouar, Salah Djebaîli est assassiné au moment où il s'apprête à monter dans son véhicule. Il est le quatorzième intellectuel à être assassiné.
    - Maître Youssef FETHALLAH, président de La Ligue des Droits de L'Homme est assassiné à proximité de son cabinet.
    - F. CHERKIT, journaliste exerçant au quotidien "EL MOUDJAHID" et Hichem GUENIFI, jeune technicien stagiaire à la radio nationale (chaîne I de l'E.N.R.S.) sont assassinés dans leur quartier.
    - Chaâbane Rabah, militant politique meurt suite à l'explosion de la bombe lors de la marche du 29 JUIN organisée par le RCD.

    JUILLET
    - Au port de Djendjen sept marins italiens sont tués à l'arme blanche, à l'intérieur de leur cargo transportant des produits alimentaires.L'intégrisme islamiste punit l'Italie de maintenir ses relations économiques avec la "junte militaire".
    - Yasmina DRICI, une correctrice au quotidien "Le SOIR D'Algérie" est retrouvée égorgée, du côté de Rouïba (ALGER). Elle avait été enlevée la veille.
    - Sûre qu'elle allait être assassinée devant son mari et ses enfants, Aïcha Djellid, femme travailleuse et militante de progrès, a supplié les terroristes d'avoir pour elle un peu de "rahma" (pitié!) et de la tuer par balles. Sa fille, quinze ans, a détourné la tête pour ne pas voir la scène d'horreur qu'allait subir sa mère. Un "héros" du groupe lui a rivé la tête pour l'obliger à regarder la scène de décapitation de sa mère dont la tête a été arrachée puis jetée par dessus le mur d'enceinte de la maison. Le lendemain, à l'aube, la fille a été chercher ... la tête de sa mère.

    AOUT
    - Rabah STAMBOULI, islamologue moderniste est assassiné à TIZI-OUZOU.
    - L'école française "Max Marchand", ainsi que les habitations où résident les membres de la communauté française, situées à la cité Ain-Allah(ALGER), sont attaquées par les terroristes intégristes. Cinq ressortissants français, le vice-consul, un fonctionnaire du ministère du budget et trois gendarmes sont assassinés.
    L'intégrisme venait de signer là sa première déclaration de guerre à la FRANCE.
    - Un jeune adolescent du nom de CHERIF est assassiné. Son tort : avoir refusé de tuer son frère policier comme le lui demandaient les islamistes.
    - Un enseignant coranique, Ahmed MOKHTARI est assassiné à l'arme blanche à la sortie de MOSTAGANEM.

    SEPTEMBRE
    - Salah CHOUAKI, inspecteur de pédagogie, auteur de nombreux écrits sur les questions de L'École, est assassiné au parking de son immeuble.
    - Abderrahmane FARDEHEB, le seul professeur d'économie en titre à l'université d'Oran est assassiné dans les mêmes conditions. Il décède sous les yeux de sa fille qu'il accompagnait au lycée.
    - L'annonce de l'assassinat de CHEB HASNI, l'une des stars les plus populaires du RAÏ, jette l'émoi et la consternation parmi la population, en particulier chez les jeunes.
    Le 29 septembre 1994, l'accostant traîtreusement, sous l'apparence d'un fan, l'assassin de Cheb Hasni pointe sur lui le canon de son arme. Le premier est un adepte de “zaouedj el moutaâ” (mariage de jouissance) , le second un chantre de l'amour. Son tube de l'année - Gaâ Ennsa - faisait chavirer les coeurs et chalouper les corps. C'en était trop pour les violeurs.

    OCTOBRE
    - Le managing director de la firme de voitures DAEWOO en ALGERIE est tué à bout portant.
    - NASRI, P.D.G. de l'entreprise nationale ENASUCRE est assassiné.
    - Le colonel Hadj Cherif Djelloul est lâchement assassiné alors qu'il négociait sans arme, la reddition d'un commando qui menaçait de faire sauter ... l'immeuble "Lafayette" à Alger.

    NOVEMBRE
    - Un militant démocrate, cadre de la sécurité sociale, Lounès DJABALLAH est assassiné.
    - S. BENACHOUR, journaliste à l'A.P.S.(Agence de Presse Algérienne) est abattu.
    - Une bombe, placée dans un cimetière de Mostaganem, tue onze scouts lors d'une cérémonie de recueillement à la mémoire des martyrs de la Guerre de Libération Nationale. Toutes les victimes étaient des enfants.
    L'Algérie entière est brisée par les images d'horreur que lui transmet la télévision.

    DECEMBRE
    - Aziz Belgacem, polytechnicien et prestigieux militant du Mouvement Ettahaddi, est assassiné à Alger.
    - Le mouvement intégriste décide l'extension de la guerre en France en détournant un Air Bus d'Air France d'Alger vers Marseille. Plus de 170 passagers, en majorité de nationalité algérienne, s'y trouvent en otage. Trois d'entre eux (un Vietnamien, un Français, un Algérien) sont exécutés à intervalles réguliers.
    - Saïd MEKBEL, directeur de publication du quotidien "Le MATIN" et célèbre billetiste, reçoit deux balles dans la tête pendant qu'il se restaurait à quelques mètres du siège du journal.
    La population lui a rendu un vibrant hommage en faisant de son enterrement de véritables funérailles nationales.
    - Quatre religieux, trois Français et un Belge sont assassinés à TIZI-OUZOU.


    Rachida Hamadi est assassinée par son propre fiancé "travaillé" par les spécialistes de la "fission"

    Une femme à Rouiba est rendue enceinte de sa propre tête enfouie dans son ventre après avoir été décapitée.
    Des agents de la protection civile "sautent" sur des bombes enfouies dans les dépouilles de victimes du terrorisme.
    Pendant l'année 1994 le terrorisme intégriste, selon des sources officielles, a tué 6.388 personnes, 2.289 blessées et occasionné deux milliards de dollars de dégâts.



    1995


    JANVIER

    - Un véhicule piégé, lancé sur le commissariat central d'Alger, percute un bus à une heure de pointe : cinquante trois morts et deux cent quatre vingt six blessés parmi les citoyens. Le FIS venait de signer l'un des premiers attentats à la voiture piégée.
    ANOUAR Haddam, représentant du FIS aux USA, (Washington) "regrette" la bévue du FIS tandis que son compère Kébir le blanchit de Bonn. La barbarie du FIS et la duplicité sont sans limite.
    - L'assassinat de ZINOU ALIOU SALAH, journaliste au quotidien "LIBERTE" allonge la comptabilité macabre de nos hommes de presse.
    - REBBAH Rachid, citoyen est assassiné à Hussein Dey (Alger)

    FEVRIER
    - Le monde de la culture est en émoi suite à l'assassinat de Djamel Eddine ZAITER, journaliste à "El Djoumhouria".
    - Six gardes nationaux tunisiens sont assassinés en territoire tunisien par un groupe d'islamistes venus d'Algérie.
    - Azzedine Medjoubi, homme de théâtre, est assassiné au sortir de l'institution dont il venait à peine de prendre la direction : Le Théâtre National d'Alger.
    Le quatorze février 1995, alors qu'il se vouait corps et âme à contribuer à sortir le théâtre algérien du marasme, alors qu'il était instamment appelé à venir triompher à Paris dans Hissaristan un monologue où il a été sublime à Alger, alors qu'il sortait du Théâtre National Algérien dont il venait un mois à peine à prendre les destinées en main, Azzedine Medjoubi est impitoyablement criblé de balles. “Hafila tassir” est définitivement à l'arrêt.
    - Fatma-Zohra Ouraïs, professeur de français est assassinée dans son quartier à El Biar (Alger).
    - Rabah HAMANE, policier de profession est assassiné non loin de son domicile.
    - Rachid Baba-Ahmed, chanteur et musicien, tourné vers la recherche du patrimoine musical et ouvert aux aux apports de la musique universelle moderne est assassiné à Oran.
    L'auteur de la musique de “Ladjoued”, celui qui avait commencé fort en 1965 en exhumant un nostalgique “Youk baba dji”, rappelant à Tlemcen une des facettes de sa millénaire histoire, celui auprès duquel les raïmen avaient trouvé enfin un producteur qui ne soit pas un rapace de l'édition parce qu'il était de leur bord, Rachid Baba-Ahmed tombait lui aussi sous les balles assassines à Oran dans la rue ...Mohamed Boudiaf.
    - Nabila Djahnine, militante féministe est assassinée à Tizi-ouzou.

    MARS
    - El Hadj TAGREROUF, policier accompagné de sa fille âgée de trois ans sont tous deux assassinés à Bordj El Kiffane.
    - Assassinat de Mohamed ABDERRAHMANI directeur du quotidien "EL MOUDJAHID".

    AVRIL
    A ce jour, plus de trois mille actes de sabotage, plus de 500 écoles détruites. Les secteurs des Télécommunications et des transports sont les premiers touchés.
    Il n'y a pas lieu de s'en étonner : les centres névralgiques du pays sont particulièrement visés.

    MAI
    - Un attentat à la bombe à Khemis El Khechna cause des blessures à 13 personnes dont 2 enfants et occasionne d'importants dégâts aux habitations d'alentour.
    - Mourad HEMAÏZI, journaliste et présentateur à la télévision a été assassiné de trois balles après avoir été ligoté par ses ravisseurs à Gué De Constantine.
    - Malika SABBOUR, journaliste à la télévision est mortellement blessée lors d'une mission de travail.
    - Bakhti BENAOUDA, journaliste et écrivain est assassiné par balles alors qu' il assistait à un match entre jeunes de son quartier.

    JUIN
    - Yamaha, de son vrai nom Hocine DIHIMI , coqueluche des stades, supporter infatigable du C.R.B, club de football algérois, est mort en martyr sous les balles intégristes. Son enterrement s'est transformé en manifestation de réprobation et de colère contre l'intégrisme.
    - N'GUYEN-NHU-VIEN, professeur d'université de nationalité vietnamienne est assassiné à hauteur de la cité CHAÏB Mohamed (Wilaya de TIARET).
    - Un groupe de terroristes investit la ville de LARBAÂ et procède à la pose de plusieurs bombes. Le siège du tribunal, une école primaire, des locaux d'habitation et de commerce sont soufflés par les déflagrations.

    JUILLET
    - Selon le quotidien "EL WATAN", le terrorisme islamiste a occasionné des pertes estimées à plusieurs milliards de dollars et engendré un déficit de 50 000 emplois.

    AOÛT
    - Salah BOUTEINE, imam de la mosquée Sidi ABDERRAHMANE à ALGER est tué par balles à l'intérieur même du lieu de culte par les terroristes intégristes.

    SEPTEMBRE
    - Deux religieuses, Denise LECLERC (65 ans) et Jeanne LITTLE JOHN (62 ans) qui vivaient en Algérie depuis 30 ans et travaillaient bénévolement dans un centre de formation féminin du quartier de Belcourt sont assassinées par de "courageux " intégristes.
    - Le caricaturiste Brahim GUERROUI est kidnappé puis égorgé devant son domicile aux Eucalyptus (Alger).
    - Les intégristes incendient le train qui assurent la liaison Alger-Blida et font exploser une bombe sur la voie ferrée à Boufarik. Bilan : trois morts et onze blessés.
    - A. BELKAÏD, ancien ministre du travail, de l'enseignement supérieur et de l'intérieur est assassiné à la sortie d'une réunion.
    - Tazrout Saïd, journaliste est assasssiné.

    OCTOBRE
    - Omar OUARTILANE, rédacteur en chef d' "EL KHABAR" est assassiné.
    - Omar ZIANI, jeune en service commandé est victime d'un attentat terroriste.

    NOVEMBRE
    - Mebarak MAHIOU, militant politique est assassiné

    DECEMBRE
    - Khadidja DAHMANI, 29 ans, journaliste à l'hebdomadaire "ECH CHOUROUK" est tuée par balles à Baraki (Alger) par des terroristes, non loin de son domicile.
    - Mohamed SELLAMI, figure de proue de la résistance anti-intégriste, père fondateur des groupes d'autodéfense dans la MITIDJA (Alger) tombe au champ d'honneur.
    - Un groupe d'intégristes jette une bouteille chargée de matières explosives à l'intérieur du "13", bar situé à TIZI-OUZOU. La bousculade qui s'en est suivie aggrave le bilan des morts et blessés.


    1996

    JANVIER
    - Mohamed MEKATI, journaliste à "El Moudjahid" et un jeune documentaliste du quotidien "l'Indépendant" tombent sous les balles des terroristes intégristes.
    - Un véhicule piégé explose en plein centre de Blida tuant cinq personnes et blessant quarante autres.
    - Levée du couvre feu quatre ans après son institution par décret présidentiel portant état d'urgence.

    FEVRIER
    - Le pouvoir décide "l'imprimatur" sur l'information à caractère sécuritaire.

    - Une bombe déposée devant le pavillon des urgences de l'hôpital de Aïn Bessem (wilaya de Bouïra), explose faisant cinq morts et vingt deux blessés parmi les malades et les agents de l'hôpital. Le terrorisme intégriste pousse chaque jour le seuil de l'intolérable au delà de l'inouï!

    - Une voiture piégée, abandonnée en plein milieu de la circulation (les terroristes avaient simulé la panne) près de la "MAISON DE LA PRESSE" fait vingt six morts dont trois journalistes. du quotidien

    "LE SOIR D'Algérie" (Allaoua Aït Mebarek, Mohamed Dorbane et Djamel Derraza). Le siège du quotidien est complètement détruit. Ceux de "L'OPINION", du "MATIN", d'"ELWATAN" et d'"ELKHABAR" sont endommagés.

    - Belghezli Moh Achour, militant démocrate est assassiné.

    - Deux voitures piégées à la cité d'Aïn Naâdja et dans la commune de Aïn Taya font des dégâts matériels importants à plusieurs habitations de ces deux localités et tuent plus d'une dizaine personnes.


    MARS
    - Rabah ALLALI est la quarante neuvième victime du terrorisme intégriste parmi le personnel des Douanes.
    - Le train de voyageurs Tlemcen-Oran est attaqué. Bilan : douze morts et vingt blessés parmi les passagers.
    - Attentat à la voiture piégée à une heure d'affluence au centre de TIZI-OUZOU : six morts et vingt deux blessés.
    - L'explosion d'une bombe à Sidi-Moussa(Région d'Alger) dans une décharge publique fait quatre morts.
    - Sept religieux chrétiens de l'ordre des trappistes sont enlevés du monastère de Tibehrine dans la région de Médéa. Ils seront assassinés deux mois plus tard.

    AVRIL
    - Lazhar OUADFEL, jeune du service national, tombe sous les balles intégristes à SIDI-BEL-ABBES.

    MAI
    - Une bande de terroristes assassinent froidement une veuve de Chahid (martyr de la guerre de libération) âgée d'une soixantaine d'années à TADMAIT (Wilaya de TIZI-OUZOU).
    - Un groupe de terroristes, s'octroyant comme tant d'autres des refuges de luxe avec l'argent du racket, prennent deux familles en otage après avoir été repérés dans un appartement résidentiel à la cité Saïd Hamdine (Alger). Ils seront décimés au terme d'un échange de tirs avec les forces de sécurité.
    - Mohamed Hardi, ancien ministre de l'intérieur est victime d'un attentat terroriste.

    JUIN

    - La petite ville de Boudouaou à proximité d'Alger est secouée par l'explosion d'une voiture piégée. Deux citoyens sont tués et une dizaine d'autres blessés. Le véhicule piégé a été placé à proximité du domicile d'un patriote.

    - Mokhtar BENKRAOUCHE, procureur général-adjoint, près la cour d'Alger est assassiné par quatre terroristes qui guettaient sa sortie au bas de l' immeuble à Aïn Naâdja.


    JUILLET
    - Une bombe de forte puissance déposée dans un salon de thé sur les hauteurs d'Alger(El Biar)fait plusieurs morts et blessés.
    - Les habitants de BLIDA sont violemment tirés de leur sommeil par l'explosion d'un fourgon piégé. La déflagration qui a été entendue sur un rayon de cinquante kilomètres a causé l'effondrement d'un immeuble et des dizaines de victimes parmi les locataires.

    AOUT
    - Assassinat de Monseigneur Pierre Claverie, évêque d'Oran dans son évêché.

    - Une horde de terroristes armés de fusils et de couteaux interceptent un car de voyageurs à Aïn Oussera; tragique bilan : dix sept jeunes entre dix sept et vingt cinq ans sont assassinés.

    - C'est au moment où il s'apprêtait à lancer l'appel à la prière que le muezzin de la mosquée de Birkhadem est égorgé.

    C' est le quatre vingt sixième homme de culte assassiné selon une déclaration officielle. La réalité malheureusement est plus amère.

    - Mohamed GUESSAB, journaliste à Radio Coran est assassiné.


    SEPTEMBRE:
    - Boudjemaâ BECHIRI, chanteur connu sous le nom de CHEB AZIZ est kidnappé lors d'une soirée musicale qu' il donnait à l'occasion d'un mariage à CONSTANTINE. On le retrouve le lendemain assassiné. Les semeurs de la mort en tout ce qui est manifestation de la vie lui auront interdit à exercer son métier.
    - Explosion d'une ambulance piégée à Thenia. Aucune information officielle n'est fournie sur le nombre des victimes.
    - Une bombe explose dans un marché à Boufarik. C' est le carnage : vingt-sept morts au moins et plus de soixante quinze blessés.
    - Un car de voyageurs est attaqué par un faux barrage à Bouterfkine dans la région de Laghouat : trente-quatre morts !
    - Quelques jours auparavant, dans une petite localité de la Kabylie une bande de terroristes décapitent quatre fidèles en pleine mosquée !

    OCTOBRE
    - Une bombe explose un jour de marché à Koléa près d'Alger: cinq morts et plus de soixante dix blessés dont une partie dans un état très grave.
    - Trente-huit personnes sont assassinées non loin du centre pétrolier de Hassi R'mel. Parmi les victimes on y dénombre des membres du personnel de l' entreprise Sonatrach. L'A.I.S (armée affiliée officiellement au F.I.S) annonce dans un communiqué une offensive sur les champs pétroliers.

    NOVEMBRE
    - A Sidi El Kebir (village de la périphérie de Blida) les habitants sont sous le coup de la stupeur : une trentaine des leurs ont été égorgés par les groupes terroristes et parmi les victimes, il y a de nombreuses femmes et enfants. Les images de la télévision les montrent fuyant leur village à la recherche de cieux plus cléments.
    - Une bombe explose à proximité d'un car de voyageurs à Alger. On dénombre une dizaine de morts et les blessés, pour la plupart, sont dans un état grave.
    - Ce mois de novembre a été particulièrement meurtrier. A deux semaines du référendum le bilan selon la presse officielle est de cent dix huit morts.
    - A quatre jours du référendum sur la constitution cinq personnes ont été tuées et quinze autres blessées dans l'explosion d'une bombe piégée au centre de Blida (50 km au sud d'Alger). L'explosion qui a endommagé plusieurs maisons alentour, visait un hôtel habité par des policiers, mais toutes les victimes sont des passants : trois hommes, une femme et une jeune fille . La voiture était garée dans une petite rue aux abords de la place principale de Blida, très fréquentée et où se trouvent divers commerces et des cafés.

    DECEMBRE
    - A. Haddam, représentant du F.I.S. aux États-unis est arrêté par la police américaine pour "irrégularité administrative du séjour".
    - Vingt neuf personnes dont dix neuf habitants du village de Benachour ont été massacrées dans la région de Blida.
    - Un attentat à la bombe(une bombonne de gaz de treize kilos, chargée de poudre noire et de clous) fait quatre morts et plus d'une trentaine de blessés à la station du R.E.R. de Port-Royal. La similitude avec l'attentat de juillet 1995 à Saint-Michel est la signature du terrorisme intégriste.
    - Un car de voyageurs est intercepté par un faux barrage dans la région de Blida. Vingt d'entre eux sont égorgés.
    - Vingt huit personnes sont assassinées par un groupe de terroristes dans la commune de Dhamnia (wilaya de Aîn Defla)
    - Trois membres de la famille Boussaboune de Constantine, le père et les deux frères dont Mimoun connu pour son appartenance politique à la mouvance démocratique sont assassinés.


    1997

    JANVIER
    - Récidive des terroristes au village de Benachour après l'hécatombe de décembre dernier : seize personnes, pour l'essentiel des femmes et des enfants sont froidement assassinés.
    - Dans un texte adressé au "Monde" le F.I.S. dissous affirme qu'il n'est pour rien dans les attentats contre la France mais "conseille", comme le G.I.A., aux pays occidentaux de cesser toute aide au pouvoir algérien. Le même quotidien informe, par ailleurs, que l'A.I.S. diffuse sur le réseau Internet une cassette vidéo d'une heure et demi sur ses maquis en Algérie.
    - A trois jours du ramadan, une voiture piégée explose en plein centre d'Alger et à quelques mètres de l'université. C'est une véritable boucherie : un autobus transportant des voyageurs et des voitures particulières s'embrasent; les façades des immeubles et magasins avoisinants sont endommagées; une panique généralisée s'en suit. Les blessés sont transportés dans des hôpitaux où souvent font défaut...les gants et le fil de chirurgie ! . Le bilan officiel est très lourd : treize morts et plus d'une centaine de blessés !
    Pour la première fois des voix officielles s'élèvent contre la thèse du "terrorisme résiduel" prônée par le gouvernement tandis que les "défenseurs" des droits de l'Homme en Algérie se taisent devant le crime.
    - Dix neuf personnes dont cinq jeunes filles d'une même famille sont égorgées dans deux villages au sud d'Alger(respectivement à Bouinan et Chebli). Le wali est vivement interpellé par les survivants du carnage : Face à la machine à tuer la population exige des armes. Les islamistes ont promis un ramadan sanglant.
    - Quatorze personnes sont assassinées dans un attentat à la bombe au marché de voitures de Boufarik. L'explosion a eu lieu à dix heures du matin.

    - Un institut de recherche américain influent et proche du Pentagone (la Rand Corporation) considère la prise du pouvoir par le F.I.S. comme imminente et souhaitable pour l'intérêt des États -Unis.

    - Un groupe de terroristes est anéanti à l'intérieur de la Casbah par les forces de sécurité.
    - Comme n'importe quel quartier d'Alger après la rupture du jeûne, Belcourt ce soir là connaît une ambiance très animée. Les gens aiment bien flâner après avoir calmé la faim. C'est précisément le moment qu'a choisi la bête immonde pour perpétrer son crime : selon le quotidien "Liberté" quarante huit morts et plus de soixante blessés dans un attentat à la voiture piégée. L'explosion a été entendue à dix kilomètres à la ronde ! Spectacle de désolation : flaques de sang, façades dévastées, voitures calcinées...
    - A 80 kilomètres au sud d'Alger, à Beni Slimane(Wilaya de Médea) un commando islamiste lance une expédition punitive contre la population : soixante cinq morts en l'espace de quarante huit heures, tous égorgés et affreusement mutilés. Ni les enfants, ni les femmes, ni les vieillards ne sont épargnés. Quarante neuf d'entre eux ont été assassinés en pleine mosquée à l'heure des "Taraouïh"
    - En l'espace de cinq heures deux attentats à Alger font au moins sept morts : une voiture piégée explose au passage d'un bus à la place des martyrs, la seconde dans le centre commercial et de loisirs de la capitale à Riad El Feth.
    - Un réseau islamiste de trafic d'armes est démantelé conjointement par les polices allemande et française.
    - A ceux qu'ils massacrent dans les explosions à la voiture piégée un des chefs intégristes répond : "les Algériens doivent faire leurs ablutions avant de sortir de chez eux, comme ça s'ils meurent dans les explosions, ils partiront au paradis"
    - Abdelhak Benhamouda, secrétaire général du plus important syndicat de travailleurs algériens(U.G.T.A.) est assassiné par balles à Alger. Il avait déjoué le plan de déstabilisation du pays par le FIS lors de la grève insurrectionnelle qu'il avait lancée en juin 1991 et a été l'un des fondateurs les plus actifs du Comité National de Sauvegarde de l'Algérie(C.N.S.A.) créé au lendemain du premier tour des élections suicidaires de décembre 1991. Il avait soutenu la candidature de Zeroual aux élections présidentielles de novembre 1995.
    - Un attentat à la bombe, à Blida , ville se trouvant à cinquante kilomètres d'Alger : trois morts et une trentaine de blessés.
    - Un général en retraite, Habib Khelil, est assassiné à Oran.
    - Dix habitants de Sidi Moussa, localité de la région d'Alger sont assassinés. Parmi les victimes, un bébé de ...treize mois.

    FEVRIER
    - Selon le quotidien El Watan, trente et une personnes ont été égorgées ou décapitées dans la région de Médéa, ville des Hauts plateaux. Les témoignages des rescapés rapportent que les habitants ont été conduits de force, un à un, vers l'égorgeur, un "nain", qui tantôt au couteau, tantôt à la hache, décapitait ses victimes.
    - L'Aïd El Fitr n'a pas été la fête du pardon, puisque les terroristes n'ont pas hésité à prendre pour cible de paisibles citoyens à la sortie de la mosquée comme ce fut le cas à Meftah (Alger). En effet, peu après la prière de l'Aïd, samedi dernier, des terroristes ont tiré des rafales sur des citoyens à proximité du "souk el fellah" de la localité faisant deux morts et sept blessés. Non loin de Boufarik, plus exactement au lieu dit "Haouch Gros", une bombe artisanale a été déposée au cimetière. L'engin a été fort heureusement désamorcé à temps. Toujours dans la wilaya de Blida, deux poseurs de bombes ont été tués à la veille de l'Aïd suite à l'explosion de l'engin qu'ils transportaient. Par ailleurs, quatorze personnes ont été assassinées par des terroristes dans la nuit de vendredi à samedi aux Eucalyptus. Les victimes faisaient partie de deux familles. Par ailleurs l'imam de la localité de Damous a été assassiné à la veille de l'Aïd.
    - Mohamed Madani, ancien joueur de l'équipe nationale de football est assassiné près de la mosquée de l'École Nationale Supérieure de Ben Aknoun (Alger) alors qu'il s'apprêtait à y accomplir la prière du vendredi.
    - Une bombe explose dans un marché à bétail à Boufarik : un mort (un enfant de douze ans) et quarante blessés.

    - Trente trois personnes, vingt quatre femmes, six hommes et trois enfants dont un bébé ont été brûlés vifs, mitraillés ou achevés à coup de hache et de pioche à Kerrach dans un hameau près de Blida (Alger).


    - Un faux barrage arrête un car de voyageurs dans la région de Saïda, ville du sud ouest oranais. Dix huit jeunes de dix sept à vingt cinq ans sont égorgés. Le terrorisme intégriste veut semer la terreur parmi les jeunes pour les dissuader d'effectuer le service national.

    MARS
    - Les forces de sécurité ont réussi à cerner un groupe de terroristes armés, en début d'après-midi à Beau- Fraisier, quartier situé sur les hauteurs de Frais-Vallon à Alger. Les échanges de coups de feu ont duré plusieurs heures entre le groupe retranché dans une maison mitoyenne à la mosquée et les services de sécurité. Douze éléments du groupe, dont une femme, ont été abattus. Un important lot d'armes a été récupéré.
    - Dans la région de Sour El Ghozlane 25 terroristes ont été abattus.
    - A Sidi Moussa, localité de la région d'Alger, une bombe transportée dans un cartable puis dissimulée sous l'estrade a explosé à l'intérieur d'une salle de classe d'un technicum. On y a dénombré six blessés, tous des élèves.
    - les habitants de Kouba ont vécu une journée particulière de psychose et de tension. En deux heures, trois véhicules piégés ont explosé, dans différents endroits, faisant huit morts et plus d'une trentaine de blessés. Une peur terrible se lisait sur les visages des habitants de cette commune qui viennent de renouer avec la série noire des explosions des véhicules piégés. La psychose s'est donc réinstallée et on s'attend au pire dans les prochains jours d'autant plus que les forces de sécurité ont donné des coups très durs aux groupes armés, particulièrement ceux activant dans la capitale.
    - Un attentat à la bombe a eu lieu, entre deux et trois heures du matin, dans la ville de Saïda (ouest algérien) , plus précisément au niveau du quartier "Boukhors" causant la mort de sept personnes.
    - une trentaine de civils, dix hommes et vingt femmes, ont été égorgés ou tués, à la hache, dans le petit village de Houle Antar près de Ksar El Boukhari (150 km au sud d'Alger) dans un nouveau massacre perpétré par un groupe islamiste selon les quotidiens "El Watan" et "Liberté. Fait sans précédent, le massacre de Ouled Antar a été perpétré en plein jour. Tous les autres massacres enregistrés jusque là, ont été commis de nuit.

    A la fin du concert qu'il a donné à Strasbourg dans le cadre de la lutte contre le front national, le chanteur Khaled a déclaré : "les fascistes et les terroristes, c'est la même famille"..., "Tous ces gens-là sont des enfants d'Hitler, soit chez moi (en Algérie), soit ici, soit partout"

    Un des chefs du G.I.A., Yahia Rihane plus connu sous le pseudonyme de Abdellah Kronfel, l'homme qui avait tenu en haleine les services de renseignements français durant plusieurs mois, vient d'être abattu par les forces de sécurité, à l'issue d'une opération menée de nuit dans la cité des Anassers (Alger).

    - Cinq collégiennes ont été assassinées dans un village situé à une vingtaine de kilomètres de Berrouaghia, wilaya de Médéa. Leur enterrement a eu lieu devant une foule nombreuse.
    - Attentat à la bombe dans un café de la banlieue est d'Alger. Bilan : au moins deux morts et plusieurs blessés.
    - L'explosion d'une bombe a fait deux morts et plusieurs blessés à Sig à l'ouest du pays.

    AVRIL
    - Pour la première fois des sources officielles d'information annoncent le démantèlement d'un hôpital de campagne et d'un laboratoire de fabrication de bombes à Sidi-Ali-Bounab (Kabylie) .Bilan : plus d'une centaine de morts parmi les islamistes.
    - En l'espace de quarante huit heures une quarantaine de terroristes intégristes armés de haches, de poignards et d'épées ont égorgé quatre vingt deux citoyens dans différentes localités du pays, dont la totalité des habitants (cinquante deux villageois) du hameau de Thalit, situé entre les communes de Zoubeiria et de Seghouane près de Ksar El Boukhari (région de Médéa).
    - Dix sept villageois ont été assassinés dans la région de Saïda.
    - Treize citoyens ont été assassinés dans la région de Tlemcen.

    - Onze membres du G.I.A., soupçonnés de faire partie d'une structure de l'organisation terroriste basée en Espagne, comme pont entre l'Algérie et l'Europe sont arrêtés à Valencia par la police espagnole. Les activités du groupe démantelé consistaient notamment à faciliter le passage des terroristes, d'obtenir des documents, des logements, des véhicules ainsi que de fournir l'appui nécessaire pour la préparation et la réalisation d'actions dans n'importe quel pays.
    - En 1992 quatre kurdes sont assassinés dans le restaurant grec "Komynos" à Berlin. Cinq ans plus tard, la justice allemande établit la responsabilité totale de l'état iranien dans cet attentat. L'Allemagne puis l'Union Européenne, en signe de solidarité, rappellent leurs ambassadeurs respectifs d'Iran.
    Est-ce la fin du "dialogue critique" avec l'Iran ?

    - Vingt deux personnes sont égorgées dans le village de Menaâ par une bande de terroristes intégristes.
    - Quatre personnes succombent dans un attentat à la voiture piégée à Boufarik.
    - Trente personnes sont assassinées à trente cinq kilomètres au sud d'Alger, à Boufarik.
    - Quatre vingt treize villageois, dont quarante trois femmes et des adolescents, trois enfants âgés de quatre, cinq ans et ...neuf mois ont été égorgés à Haouch Baghli Khemisti situé à deux cent mètres du centre de Bougara (ex-Rovigo), village de la périphérie sud d'Alger.
    Le terrorisme, à six semaines des élections législatives, ne désarme pas et se rend coupable de la plus grosse tuerie de ces derniers mois.
    La démence n'a plus de limite : la pelle, la scie, la pioche sont devenues une arme d'abattoir et pour aller vite en besogne, on n'hésite pas à se servir de la tronçonneuse et de potences portables. Le seuil de l'horreur dépasse tout entendement : les femmes enceintes sont éventrées et leurs fœtus piétinés.
    Quatre militants islamistes soupçonnés d'appartenance au GIA sont arrêtés à Barcelone.
    Des partis politiques dont le MDA de Benbella, le PT de Louisa Hanoune, l'ex FIS, la Ligue des Droits de L' Homme, parrainés par des ONG se réunissent à Madrid et décident le boycott des élections législatives du 5 juin prochain. Tout le monde aura remarqué une nouvelle fois que l'ex-FIS revendique les attentats perpétrés en Algérie.

    Une statuette, située en plein centre de Sétif, "Aïn El Fouara", âme de la ville, subit un acte de vandalisme en pleine nuit. Ce qui provoque une vive indignation parmi les Sétifiens. Elle est remise en état quarante huit heures plus tard.
    - Les polices européennes ayant démantelé plusieurs de leurs réseaux d'approvisionnement en armes au nord de la Méditerranée, les islamistes algériens se sont tournés vers l'Afrique, en particulier vers le Libéria, où l'on peut se procurer des kalachnikov à cent dollars pièce. Les convois transitent par la Mauritanie avant de pénétrer sur le territoire algérien par la frontière commune aux deux pays. De récentes saisies ont mis au jour ces nouveaux réseaux. "L'express"24-30/04/97

    - Encore une fois, ce sont de paisibles citoyens qui viennent d'être la cible d'un horrible massacre commis dans un village situé dans région de Omaria, wilaya de Médéa. En effet, quarante deux citoyens ont été massacrés à coup de hache et de sabre. Parmi ces derniers, figurent dix sept femmes, vingt deux hommes et trois bébés.
    - Un groupe de terroristes a attaqué un bus et égorgé cinq des voyageurs à Ouezra.
    - Une bombe de fabrication artisanale explose à l'entrée en gare d'un train de voyageurs au gué de Constantine (banlieue d'Alger) . Sa puissance est telle qu'elle laisse un cratère de sept mètres de diamètre et réduit en pièces un wagon entier. On y dénombrera vingt et un morts et plus de vingt blessés.

    MAI
    - Deux voitures piégées explosent à Bou-Hanifia, centre thermal à l'ouest du pays. Le nombre des victimes s'élève à dix neuf morts et à une vingtaine de blessés.
    - A un mois du scrutin électoral la violence terroriste frappe à Bab El Oued pour tétaniser la population. Une bombe de fabrication artisanale, placée sous une voiture, explose à l'entrée du lycée Frantz Fanon à quelques minutes de la sortie des élèves. Bilan officiel : quatre adolescentes tuées et vingt et un blessés.
    - Un commando de cinq hommes portant des uniformes de la gendarmerie pour mieux tromper la vigilance générale, pénètrent dans un établissement scolaire à Beni Yeni en Kabylie et assassinent, à moins d'un mois des élections législatives et sous les yeux de ses élèves, Djaâfar Ouahioune, professeur de mathématiques. La victime était connue pour être un grand militant de la cause berbère.
    - Trois attentats à la bombe à Alger, à proximité du Ministère de la Justice, devant la cité universitaire de jeunes filles et une discothèque se trouvant au parc zoologique font un mort et plus de soixante dix blessés. Le quatrième a ciblé une salle de jeu à Bordj El Kiffane et entraîné la mort de cinq citoyens.
    - Massacre de villageois à Chebli dans la région d'Alger le jour de l'ouverture de la campagne électorale : on dénombre un minimum de trente morts dont un nombre important de femmes et d'enfants ! .
    - Quatre citoyens dont une fillette sont assassinés à Sidi Moussa : des terroristes ont égorgé trois membres d'une famille, avant de mettre le feu dans leur maison, où une petite fille de cinq ans a été brûlée vive.
    - Selon un bilan non définitif, quinze personnes ont été tuées à Boufarik dans un attentat à la voiture piégée. La population a identifié le poseur de bombes et l'a livré aux forces de sécurité.
    - A une dizaine de jours du scrutin, deux attentats à la bombe font sept morts et quinze blessés parmi la population à Tlemcen, à l'ouest du pays. L'attentat a eu lieu à l'hôtel “Maghreb” où devait être accueillie la commission de surveillance des élections et dans le quartier populaire de Bab Zir. Le souffle des bombes a complètement détruit l'hôtel, a ravagé Bab Zir, notamment ses habitations vétustes .
    - Des chauffeurs de taxi découvrent ...dix huit têtes près de Djelfa, dans le sud d'Alger. A quelques jours du scrutin électoral, le seuil de la violence ne connaît pas de limite ! .
    - La radio annonce une vingtaine de morts en différents endroits du territoire national sans autre précision.
    - Une bombe explose à l'intérieur d'une salle de cinéma se trouvant sur la rue Larbi Ben M'hidi, artère principale d'Alger. Bilan : un mort et cinq blessés.

    Juin
    - A quatre jours de la tenue des élections législatives, Alger n'en finit pas de compter ses morts : à cinquante minutes d'intervalle deux bombes ont éventré deux bus à la place des martyrs et sur les hauteurs d'Alger. Elles ont fait sept morts et soixante dix sept blessés.
    - L'explosion d'une bombe au marché de la rue Bouzrina (ex Lyre) à la Casbah a fait sept morts et trente sept blessés. A trois jours des élections le terrorisme est plus fort que jamais. Les terroristes ont forcé une jeune fille de passage, une enseignante, de déposer un sac à l'intérieur du marché. Comprenant de quoi il s'agissait, la femme se met à crier. Pris de panique, les deux terroristes lui tirent deux balles dans la tête et posent le sac près de son corps inerte avant de prendre la fuite dans les ruelles de la Casbah.
    - Le plus grand massacre vient de se dérouler dans la région d'Alger depuis la tenue des élections législatives. Les islamistes viennent d'y brûler et d'assassiner treize personnes.
    - Depuis la tenue des élections le 5 juin dernier, 50 morts ont été signalés.
    - Une bombe de fabrication artisanale explose au cinéma “Sindbad” en pleine projection à Alger. Officiellement, on annonce deux morts et vingt blessés, des jeunes surtout.

    - Pour la première fois, Scotland Yard annonce le démantèlement d'un réseau islamiste sur son territoire. Trois collaborateurs du bulletin du GIA “Al Ansar” : Sofiane Kebilène, 30 ans, étudiant de nationalité algérienne, Mohamed Riad Souïdi, 33 ans, homme d'affaires de nationalité algérienne, Farid Boukmiche, 26 ans, Tunisien chômeur, seront jugés pour possession de produits chimiques, de matériel de transmission et de réception, escroquerie et falsification de documents. Ils sont également accusés d'ordonner, de préparer ou d'inciter à des actions terroristes à l'extérieur de la Grande-Bretagne.

    - Un groupe d'une trentaine de terroristes a investi le petit hameau de Daïrat Labguer, daïra M'djedel, située entre Djelfa et M'sila. Les terroristes ont opéré une véritable razzia, tuant femmes, enfants, vieillards et ...bêtes. Trente-huit personnes auraient été égorgées par le groupe armé, lequel a décimé les troupeaux de vaches et de moutons appartenant aux victimes et volé leurs économies et bijoux. Selon des témoins, le massacre aurait fait une cinquantaine de morts, d'autant plus que les quatre femmes enlevées le jour de l'attaque ont été retrouvées, quelques heures plus tard, égorgées. Selon la même source, ce petit village est situé dans une région connue pour être “chaude”. Cinq jours auparavant, trois familles ont été décimées à quelques kilomètres de ce village faisant dix-sept morts, dont huit femmes.
    - Il est huit heures trente. Le train venant de Reghaïa (Alger) , bondé de voyageurs, avance lentement vers la gare d'El Harrach. Dès que la première voiture s'engouffre sous le pont, la première bombe explose. C'est la panique. Les passagers, affolés, tentent de prendre la fuite en se jetant par les fenêtres et les portes. Le train, à peine arrêté, une autre explosion se produit dans la seconde voiture désertée miraculeusement par les passagers. Au total, les deux bombes auront fait quarante six blessés.
    - Dans la nuit du 25 au 26 juin, un groupe terroriste massacre à la hache vingt-deux personnes parmi la population civile à Médéa, sur les hauts plateaux du centre du pays.
    - Huit citoyens sont assassinés à Tipaza, à l'ouest d'Alger.

    Juillet
    - En l'espace de quarante huit heures, Ouzera (Médéa) a vécu l'horreur. Ainsi, dix huit personnes, dont un bébé de trois mois, ont été assassinées par un groupe terroriste qui a investi le village. Les terroristes, décidés à décimer les habitants du village sont revenus le surlendemain sur les lieux, en posant cette fois-ci une bombe dans le cimetière. Une bombe a éclaté au moment où de jeunes scouts, des enfants qui n'avaient pas encore dix ans, récitaient des chants patriotiques à l'occasion de la commémoration de la fête de l'indépendance. Trois d'entre eux sont morts.
    - Dans la commune de Bénia, daïra de Ain Boucif (Médéa), des barres de fer, des armes à feu et des haches sont venus à bout de tout un village qui a été fauché en quelques heures dans une nuit d'enfer : vingt-sept personnes, dont douze femmes, ont été assassinées.
    - Une bombe dans un cinéma à Alger fait un mort et une trentaine de blessés.
    - Quarante quatre personnes ont été assassinées à la hache et au couteau et vingt et une jeunes filles ont été enlevées dans plusieurs hameaux se trouvant dans la région de Médéa selon le journal “El Khabar”.
    - Aujourd'hui, le marché de Baraki sort de l'ordinaire. Ce quartier populaire d'Alger s'apprête à célébrer le Mouloud mais la fête y sera de courte durée. Une bombe explose dans la matinée, à une heure d'affluence, au moment où l'on fait ses dernières emplettes pour la fête. Baraki aura vécu encore une fois le cauchemar et des scènes d'horreur indescriptibles. De source officielle, le nombre des victimes s'élève à vingt et morts et des dizaines de blessés. La réalité du massacre est plus amère : On parle de plus de soixante morts.
    - Deux bombes explosent dans des cafés à Tlemcen, ville de l'ouest algérien se trouvant à quatre cent kilomètres d'Alger. Bilan : un mort et plus d'une trentaine de blessés.
    - En l'espace d'une semaine, deux membres fondateurs de l'ex-FIS, A. Hachani et A. Madani sont libérés. Le pouvoir n'en finit pas de jouer avec le feu.
    - triple carnage dans trois hameaux de la région de Blida rapporte le quotidien “le Matin” : une soixantaine de civils y ont été égorgés.
    - Benyahia, militant démocrate, psychiatre de profession, a été assassiné de cinq balles à la tête dans son cabinet médical à Constantine.
    - Deux fillettes de six et huit ans qui gardaient des moutons ont été déchiquetées par une mine non loin de Médéa.

    Août
    Une bombe fait une centaine de victimes à Blida lors de l'enterrement de... victimes du terrorisme!!!

    ET CE N'EST PAS FINI !

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    Tragique bilan du terrorisme en 1994 en Algérie

    8.677 victimes et près de 2 milliards de dollars de pertes matérielles
    6.388 personnes ont été assassinées et 2.289 blessées, (...)
    Plus de 200.000 hold-up et 13.000 extorsions de biens à main armée ont été, en outre, perpétrés durant cette année, précise le bilan rendu public par les services du chef du gouvernement.
    Le bilan des services de sécurité indique que 135 agents de l'État ont été tués : un wali, onze chefs de daïras, 7 hauts fonctionnaires, 76 DEC (présidents de délégations exécutives communales) ainsi que 40 membres de ces délégations.
    Le décompte macabre révèle que la société civile a aussi déploré plus de 450 victimes du terrorisme durant l'année 94 : 101 enseignants, 52 imams, 41 étudiants, 122 moudjahidin, 32 gardes communaux, 31 gardiens de prisons, 21 journalistes, 21 douaniers, 15 magistrats, 10 agents de la protection civile, 5 avocats, un pilote et un chanteur. Au chapitre des dégâts matériels, et sans quantification des dégâts indirects, les pertes, durant cette année, ont été évaluées à 2 milliards de dollars, à un moment où les recettes des exportations couvraient à peine le service de la dette.
    Le secteur éducatif figure parmi les plus touchés dans la politique de la terre brûlée menée par le terrorisme islamiste : 915 classes du primaire, 999 blocs administratifs, 7 instituts de recherche, 9 centres de formation professionnelle, et 3 centres universitaires ont été incendiés par les groupes terroristes.
    Dans le chapitre des édifices publics, 224 mairies et sous préfectures ont été incendiées, des "dizaines" d'entreprises économiques ont été détruites par le feu.
    Les secteurs des transports et des infrastructures ont connu leur part de désastre : 1218 camions, 577 véhicules légers, 511 engins de travaux publics, 288 bus, 7 locomotives et 204 wagons ont été détruits. Le même sort a été réservé à 2.204 plateaux téléphoniques, 78 relais de communication, 178 pylônes.
    Ce massacre, qui n'a épargné aucune région du pays, signifie pour les auteurs du document gouvernemental que le "terrorisme islamiste" a opté pour "une politique d'épuration idéologique et de la terreur de la terre brûlée".


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  • Le sexe au paradis selon le Coran et Mahomet

     


    Le droit musulman privilégie les hommes sur terre, par exemple en leur permettant d’avoir quatre femmes, en leur accordant le double de ce qu’il octroie aux femmes en matière successorale, et en considérant le témoignage de deux femmes comme équivalent au témoignage d’un homme. Mais ce privilège se prolonge après la mort, au moins sur le plan sexuel.

     

    Ibn-Hisham (décédé en 828), le biographe de Mahomet, raconte que lorsque ce dernier informa ses adeptes qu’il a été amené de nuit à dos du bouraq, animal ailé entre l’âne et le mulet, de la Mecque à la Jérusalem, d’où il a été conduit par l’ange Gabriel pour voir les merveilles entre le ciel et la terre, certains y ont vu une marque de folie et ont quitté l’islam. D’autres ont essayé d’interpréter ce voyage extraterrestre comme une vision de l’esprit, voire un rêve. Mais quelle que soit la nature de ce voyage, les musulmans croient qu’il a eu lieu et que Mahomet a pu y voir aussi bien l’enfer que les sept cieux. On en trouve un rapport détaillé dans un grand nombre de versets du Coran et de récits de Mahomet. Des auteurs classiques et modernes y consacrent des chapitres, voire des ouvrages entiers. Un auteur musulman contemporain a publié un ouvrage analytique (pince-sans-rire) de 450 pages intitulé « La géographie des plaisirs: le sexe au paradis ». Il l’avait précédé d’un autre ouvrage intitulé « Le sexe dans le Coran ».

    La description du ciel et de l’enfer dépasse l’entendement humain au point que le fameux Al-Ghazali (décédé en 1111) dût avertir ses lecteurs:

    Il est du caractère de l’être humain à nier tout ce à quoi il n’est pas habitué [...]. Prends donc garde de nier les merveilles du jour de la résurrection du fait qu’elles ne correspondent pas à ce qui est connu sur la terre.

    Les sources musulmanes décrivent les souffrances que subiront les déchus, et les plaisirs dont jouiront les élus sur tous les plans. On y trouve les préjugés contre les femmes et les privilèges en faveur des hommes qui prévalent dans les rapports humains d’ici-bas. Ainsi, Mahomet constata en voyant l’enfer que « la majorité de ses habitants sont des femmes ». Et pourquoi? lui demanda son entourage. Mahomet répondit: « Parce qu’elles dénigrent leurs maris et dénigrent les bienfaits. Si tu fais du bien à l’une d’elles toute une époque, dès qu’elle verra quelque chose de mal de toi elle te dira: Je n’ai jamais vu du bien de toi ». Mahomet aurait aussi répondu à une femme: « Vous maudissez beaucoup et vous dénigrez les maris ». Loin de renier ce récit de Mahomet, un auteur égyptien l’utilisa comme titre d’un petit ouvrage dont la couverture comporte un dessin en couleurs montrant des femmes suspendues dans les flammes de l’enfer, une de ces femmes se faisant lyncher par une vipère.

    La soumission de la femme prescrite en droit musulman est une garantie d’échapper à l’enfer. Mahomet dit: « Toute femme qui meurt en laissant son mari satisfait d’elle entre au paradis ». Citant ce récit, l’auteur susmentionné ajoute:

    Il est du devoir de la femme de rechercher la satisfaction de son mari, d’éviter sa colère et de ne pas se refuser à lui lorsqu’il la désire comme le dit Mahomet: « Si un homme appelle sa femme à son lit, qu’elle lui vienne même s’il était assis sur un four ».

    Au paradis on mange, on boit et surtout on jouit des rapports sexuels avec les fameuses Houris mentionnés dans le Coran:

    Nous leur donnerons pour épouses des houris aux grands yeux (44:54).

    Mangez et buvez agréablement, pour ce que vous avez fait. Ils seront accoudés sur des divans rangés. Nous leur donnerons comme épouses des houris aux grands yeux (52:19-20).

    Lequel des bienfaits de votre Seigneur démentez-vous tous deux? Des houris cloîtrées dans les tentes. [...] Ni un humain ni un djinn ne les déflora avant eux (55:71-72 et 74).

    [Ils y auront] des houris aux grands yeux, semblables à des perles préservées [...]. C’est nous qui les avons générées avec soin. Nous les avons faites vierges, plaisantes, [toutes] du même âge (56:22-24 et 35-37).

    Pour ceux qui craignent [Dieu], ce sera un succès: des vergers et des vignes, des belles aux seins arrondis, [toutes] du même âge, et une coupe débordante (78:31-34).

    En se basant sur ces versets et sur des récits de Mahomet, les auteurs musulmans classiques et modernes se perdent en conjectures sur le nombre de Houris qui seront attribuées aux élus. Ainsi, le moindre élu aurait 72 Houris, mais certains arrivent à en posséder 343’000 Houris. Le Coran dit: « Les gens du jardin seront, ce jour, occupés à jouir » (36:55). Les termes « occupés à jouir » sont interprétés comme désignant « la défloration des vierges ». D’après les récits de Mahomet, l’homme déflorera par jour 100 vierges qui immédiatement retrouvent leur virginité. Pour parvenir à cette fin, l’homme se verra octroyé la force de 100 hommes, sera âgé de 30 ou 33 ans (âge de Jésus), mesurera 60 coudées de hauteur et 7 coudées de largeur (comme Adam), sera beau (comme Joseph) et parlera l’arabe (comme Mahomet).

    En plus de ces Houris, le Coran mentionne la présence au paradis de jeunes gens et d’éphèbes au paradis:

    Parmi eux tournent leurs garçons (ghilman), comme des perles préservées (52:24).

    Parmi eux tournent des enfants (wildan) éternisés, avec des calices, des aiguières et une coupe [remplis] d’une source (56:17).

    Parmi eux, tournent des enfants (wildan) éternisés. Lorsque tu les verras, tu penseras qu’ils sont des perles éparpillées (76:19).

    Un auteur musulman estime que ces jeunes sont destinés aux rapports homosexuels des élus. Un autre crie au scandale.

    Quoi qu’il en soit, la défloration des vierges au paradis comme récompense des croyants semble indiquer que le plaisir sexuel est réservé aux seuls hommes puisque le Coran et les récits de Mahomet passent sous silence le sort des femmes sur ce plan particulier. Les femmes sont là pour satisfaire aux besoins sexuels des hommes. Un problème reste cependant posé. Si la majorité des habitants de l’enfer est composée de femmes (selon le récit de Mahomet), comment alors réconcilier cette donnée avec le grand nombre de femmes que chaque homme du paradis possédera et déflorera? La réponse est que la majorité dont parle le récit de Mahomet concerne les femmes terrestres, alors que les Houris dont jouiront les hommes sont paradisiaques, élevées au paradis pour satisfaire les plaisirs sexuels des élus.

    Dans un ouvrage controversé publié en 2000, Christoph Luxenberg, pseudonyme d’un chrétien libanais travaillant dans une université allemande dont le nom n’est pas divulgué, estime que les « houris » mentionnées dans le Coran ne seraient que des « raisins blancs » si on se réfère à la langue syriaque. Le Coran emprunterait le tableau des délices paradisiaques du livre Hymnes sur le Paradis (7:18) écrit en syriaque par saint Éphrem (décédé en 373). Comme les commentateurs musulmans du Coran ne connaissent ni le syriaque ni Saint Éphrem, ils ont fantasmé autour des versets coraniques. Évidemment, cette manière de comprendre le Coran ne plaît pas aux musulmans. Fin juillet 2003, un numéro du magazine Newsweek a été interdit au Pakistan et au Bangladesh en raison d’un article sur l’ouvrage de Luxenberg intitulé « Challenging the Koran ».

    Pour les références, voir mon ouvrage: Religion et droit dans les pays arabes, Presses universitaires de Bordeaux, Bordeaux, 2008, 586 pages.

    Les versets du Coran sont pris de ma traduction: Le Coran: texte arabe et traduction française par ordre chronologique selon l’Azhar, avec renvoi aux variantes, aux abrogations et aux écrits juifs et chrétiens, Éditions de l’Aire, Vevey, 2008, 579 pages.


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  • L'islam est-il antisémite?

    «Allah, détruis et écrase complètement les juifs»: ce propos entendu à la télévision égyptienne illustre la vigueur prise par l’antisémitisme dans le monde musulman.

    Mais sait-on que ce phénomène doit autant à l’influence des idées occidentales sur les penseurs islamistes qu’à la tradition musulmane elle-même?



    Né au Pakistan, l’écrivain et activiste TAREK FATAH vit et travaille au Canada, dont il a pris la nationalité. Fondateur du Muslim Canadian Congress, une association qui milite pour un islam modéré et tolérant, il s’est également engagé publiquement en faveur des droits des couples homosexuels. Il a publié l'an passé «The Jew is Not My Enemy. Unveiling the Myths that Fuel Muslim Anti-Semitism» («Le juif n’est pas mon ennemi. Démasquer les mythes qui attisent l’antisémitisme musulman»), McClelland and Stewart, 2011, 272 p. (McClelland and Stewart)
    Né au Pakistan, l’écrivain et activiste TAREK FATAH vit et travaille au Canada, dont il a pris la nationalité. Fondateur du Muslim Canadian Congress, une association qui milite pour un islam modéré et tolérant, il s’est également engagé publiquement en faveur des droits des couples homosexuels. Il a publié l'an passé «The Jew is Not My Enemy. Unveiling the Myths that Fuel Muslim Anti-Semitism» («Le juif n’est pas mon ennemi. Démasquer les mythes qui attisent l’antisémitisme musulman»), McClelland and Stewart, 2011, 272 p. (McClelland and Stewart)
    Sur le même sujet





    «En toute logique, les musulmans et les juifs auraient dû et pourraient être partenaires. Leurs croyances sont très semblables», écrit à juste titre Tarek Fatah dans son ouvrage provocateur «The Jew is Not My Enemy». (...)

    Nul besoin d’être soi-même juif pour avoir conscience des vues souvent peu amènes de ceux-ci envers l’islam et les musulmans: il suffit de parler avec des juifs ordinaires. Le temps est loin où l’on érigeait fièrement, à New York ou à Vienne, ces synagogues de style mauresque qui rappelaient la proximité des juifs avec leurs cousins arabes. Mais ce n’est pas cette islamophobie qui intéresse Tarek Fatah; c’est le préjugé qui lui fait pendant dans sa propre communauté: l’antisémitisme musulman.

    Le sujet n’est pas nouveau. Bernard Lewis lui a consacré un classique, «Sémites et antisémites» (Fayard, 1987; rééd. Press Pocket, 1991), que l’auteur cite parfois. Mais Fatah est l’un des très rares musulmans à s’être emparés du débat. Cela lui donne naturellement du crédit auprès des lecteurs extérieurs à la communauté. Cela risque aussi d’outrager davantage ses coreligionnaires. Quiconque connaît la trajectoire de l’auteur, un Canadien musulman célèbre pour sa critique de l’islam radical, connaît aussi l’hostilité considérable dont il est l’objet de la part de ceux qu’indignent ses opinions audacieuses. Mais, avec ce livre, Fatah persiste et signe, en s’efforçant de savoir si le préjugé antijuif est ancré dans les profondeurs mêmes de sa propre religion.
    29 05 12 BoOks
    La version intégrale de cet article est publiée dans le n°33 de "BoOks", en kiosque tout ce mois de juin 2012, avec un dossier sur la société de surveillance: "Rien à cacher?"

    (…)

    Aujourd’hui, l’antisémitisme occidental classique – dont «Les Protocoles des Sages de Sion» sont l’emblème – et le négationnisme ont davantage d’adeptes dans le monde musulman que dans leur foyer européen d’origine. Le phénomène, bien réel, est aggravé par le conflit entre Israël et les Palestiniens. Il reste que la haine des juifs ne fait pas partie de la tradition musulmane. Pas vraiment, en tout cas.

    L’auteur trouve bien sûr des préjugés antijuifs non seulement dans les textes modernes d’inspiration occidentale, mais aussi dans les sources musulmanes classiques. Accepte-t-il pour autant l’idée d’un islam antisémite par nature? Pas exactement. Fatah plonge au plus profond de la tradition pour dénoncer l’antisémitisme islamique, mais il ne va pas jusqu’au bout.
    «Le Coran prône le respect du judaïsme», va jusqu'à dire Salam Elmenyawi

    Notamment dans le chapitre intitulé «Le Coran est-il antisémite?», il exonère le livre sacré et attribue cette haine à la littérature postcoranique, comme les hadith et la sîra, compilations que Fatah juge pour l’essentiel apocryphes, et qui prétendent rapporter les propos, les événements et les détails biographiques relatifs à Mahomet. Il remarque ainsi que le massacre des Banu Qurayza par les troupes de Mahomet n’est pas mentionné dans le Coran, mais uniquement dans la sîra. Il est d’accord avec Salam Elmenyawi, président controversé du Conseil musulman de Montréal, selon qui «le Coran prône le respect du judaïsme», et ajoute la citation suivante, du même Elmenyawi: «Dans la littérature des hadith […] pleinement intégrée par les musulmans dans l’enseignement islamique, le juif ne peut être respecté, le juif est l’ennemi de Dieu jusqu’à la fin des temps.»

    En bref, l’auteur oppose le Coran, parole de Dieu, à ces constructions humaines que sont les hadith et la sîra. Il estime le premier exempt de préjugés, tout en dénonçant l’antisémitisme des seconds.


    Orwell, Kafka et Huxley réunis? On y est. L’avènement des scénarios imaginés par ces trois visionnaires de génie sont au cœur d’un dossier de «BoOks» sur la société de surveillance. Comme à son habitude, notre confrère rassemble des articles venus d’ailleurs, glanés dans le «Harper’s» ou la «New York Revue of BoOks». Dans le «Chronicle of Higher Education», Daniel J. Solove, professeur de droit à l’université George Washington explique que le «rien à cacher» est le refrain préféré et simpliste des avocats de la surveillance sur le thème si-vous-n-avez-rien-à-vous-reprocher-vous-n’avez-rien-à-craindre-des-incursions-des- autorités-dans votre vie privée. L’Etat protégerait les citoyens respectueux et ne serait une menace que pour les seuls criminels? Rhétorique fallacieuse ici pulvérisée.

    Plus loin, la rubrique «Médecine» traite du livre de Jacques Pépin, épidémiologiste à l’université de Sherbrooke, sur «L’origine du sida» (Cambridge University Press, non traduit en français). L’explosion eut lieu dans les années 20 avec le lancement de vastes programmes de lutte contre la maladie en sommeil par les autorités sanitaires des territoires africains administrés par la France. On manquait alors d’aiguilles et de seringues. Puis le VIH s’est transmis à travers les divers programmes de collecte de sang dans le monde. Ce que l’ouvrage décrit finement, c’est le risque de mutations microbiologiques désastreuses et imprévisibles qui accompagne toute avancée sanitaire. Le neurologue Olivers Sachs l’a théorisé depuis longtemps, «on n’accorde pas à notre vision périphérique le respect qu’elle mérite.»

    Anne Crignon


    Fatah fait même référence à des passages de la sourate de «La Table servie», qui maintiennent, selon une interprétation possible, la validité de la promesse de Dieu aux juifs, y compris la possession de la Terre sainte d’Israël [sourate 17, verset 104]. Au début de son livre, Fatah cite un passage moins ambigu de la sourate «La Vache»: «Certes, ceux qui ont cru, ceux qui se sont judaïsés, les Nazaréens, et les Sabéens, quiconque d’entre eux a cru en Allah, au Jour dernier et accompli de bonnes œuvres, sera récompensé par son Seigneur.»
    Mensonges antimusulmans

    Mais Fatah connaît le Coran sur le bout des doigts. Il ne peut ignorer les autres versets de «La Vache», où il est clairement énoncé que seuls quelques «bons» juifs seront récompensés: «Il est bien rare qu’ils croient» (verset 88). Quant aux autres, «ils reniaient les révélations d’Allah, et ils tuaient sans droit les prophètes» (verset 61). Ils persévérèrent dans l’incroyance «quand leur vint d’Allah un messager [Mahomet] confirmant ce qu’il y avait déjà avec eux» (verset 101). Le verset 41 enjoint explicitement les juifs de croire ce que Dieu a révélé à travers Mahomet. La sourate dite de la famille d’Imran, cependant, affirme: «Il y en a qui ont la foi, mais la plupart d’entre eux sont des pervers.»

    Fatah ignore la plupart de ces passages, bien qu’il inclue un autre extrait de la sourate: «Où qu’ils se trouvent, ils sont frappés d’avilissement, à moins d’un secours providentiel de Dieu ou d’un pacte conclu avec les hommes.» Dans le contexte, il est clair que le «pacte» offert ici requiert une soumission, sinon une conversion à l’islam – ce qui, pour tout juif digne de ce nom, est fort loin du «respect pour le judaïsme».

    Rien de tout cela ne doit conduire à nier que Fatah a écrit un ouvrage lucide et très instructif qui devrait être lu par tous ceux qu’intéressent les relations entre juifs et musulmans et, bien sûr, entre chrétiens et musulmans. Il sera particulièrement apprécié par ceux qui éprouvent de l’admiration pour la chutzpah, cette étincelle que produit l’alliance de l’intelligence et du courage.

    Fatah a le courage d’affronter les inévitables accusations selon lesquelles il porte atteinte à l’honneur des musulmans en dénonçant l’antisémitisme de sa propre communauté. (…) La réaction appropriée à ce livre sérieux, bien qu'imparfait, serait d'avoir le courage d'exposer et de rejeter les mensonges antimusulmans qui perdurent dans nos propres traditions. Et en nous-mêmes.

    Ivan Kalmar

    Source:

    Cet article est paru dans la «Literary Review of Canada» en mars 2011. Il a été traduit pour «BoOks» par Thomas Fourquet. On peut le lire dans son intégralité sur www.Books.fr.


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  • Aïcha la Femme Enfant de Muhammad

    Par Ali Sina

    L' idée d'un homme âgé excité sexuellement par un enfant est des plus dérangeantes, elle nous fait grimacer car elle renvoie à la pédophilie et aux pédophiles qui sont les gens les plus méprisables qui soient. Il est difficile d'accepter que le Saint Prophète ait marié quand elle avait 6 ans et qu'il ait consommé ce mariage avec elle quand elle avait 9 ans. Lui était alors âgé de 54 ans.

    Sahih Muslim Livre 008, Numéro 3310:
    'Aïcha (Qu'Allah soit satisfait d'elle) a rapporté: L'Apôtre d'Allah (puisse la paix être sur lui) m'a épousée quand j'avais six ans, et j'ai été admise dans sa maison quand j'avais neuf ans.

    Sahih Bukhari Volume 7, Livre 62, Numéro 64
    'Aïcha a rapporté:
    que le prophète l'a épousée quand elle avait six ans et qu'il consomma son mariage quans elle avait neuf ans, et qu'elle resta avec lui durant neuf années (c'est à dire jusqu'à sa mort).

    Sahih Bukhari Volume 7, Livre 62, Numéro 65
    Aïcha a rapporté:
    que le prophète l'a épousée quand elle avait six ans et qu'il consomma son mariage quans elle avait neuf ans.
    Hisham a dit: J'ai été informé qu'Aisha est restée avec le Prophète pendant neuf ans (c'est à dire jusqu'à sa mort)."
    Ce que vous savez du Qoran (par coeur)'

    Sahih Bukhari Volume 7, Livre 62, Numéro 88
    'Ursa a rapporté:
    Le prophéte écrivit le (contrat de mariage) avec 'Aisha quand elle était âgée de six ans et consomma son mariage avec elle quand elle était âgée de neuf ans et elle resta avec lui durant neuf années (c'est à dire jusqu'à sa mort).


    Certains Musulmans affirment que c'était Abu Bakr qui est venu trouver Muhammad pour lui demander de marier sa fille. Ceci est bien sûr erroné et voici la preuve.

    Sahih Bukhari 7.18
    'Ursa a rapporté:
    Le prophète demanda à Abu Bakr la main d' 'Aisha en mariage. Abu Bakr a dit "Mais je suis ton frère." Le Prophète a dit, "Tu es mon frère dans la religion d'Allahs et de son livre, mais elle (Aisha) est légitime pour moi en temps que (femme) à marier."


    Les arabes étaient des gens primitifs et n'observaient qu'un nombre limité de règles. Cependant, ils possèdaient une sorte de code d'éthique qu'ils honoraient scrupuleusement. Par exemple, Bien qu'il se battassent tout au long de l'année, ils s'abstenaient de toute hostilité pendant certains mois particuliers. Ils considéraient aussi La Mecque comme une ville sainte et ne menaient pas de guerre contre elle. La femme d'un fils adoptif était considérée comme une belle-fille qu'ils ne pouvaient pas épouser. Aussi il était coutume pour deux amis proches de faire un pacte de fraternité et de se considérer l'un et l'autre comme deux frères biologiques. Le Prophète dédaignait toutes ces règles chaque fois qu'elles s'interposaient entre lui-même et ses intérêts ou ses désirs.

    Abu Bakr et Muhammad ont juré d'être comme des frères l'un envers l'autre. Donc d'après leurs coutumes Ayesha était supposée être comme la nièce du Saint Prophète. Mais ceci ne l'a pas empêché de demander sa main quand même elle n'avait que six ans.

    Mais ce prophète qui est un relativiste moral utiliserait la même excuse pour rejeter une femme qu'il n'apprécie pas.

    Sahih Bukhari V.7, B62, N. 37
    Ibn 'Abbas a rapporté:
    Il a été dit au Prophète, "Ne voudrais-tu marier la fille de Hamza?" Il a dit, "Elle est ma nièce adoptive (la fille de mon frère). "


    Hamza et Abu Bakr étaient tous les deux les frères adoptifs de Muhammad. Mais Ayesha devait avoir été trop jolie pour que le Prophète se plie aux codes d'éthique et à la coutume.

    Dans le Hadith qui suit, il confie à Aïcha qu'il a rêvé d'elle avant de la demander à son père.

    Sahih Bukhari 9.140
    Aïchaa rapporté:
    L'apôtre d'Allah m'a dit, "Tu m'as été présentée deux fois (dans ce rêve) avant que je ne te marie. J'ai vu un ange te porter dans une étoffe de soie, et je lui ai dit, 'Découvre (la),' et alors, c'était toi. Je (me) suis dit, 'Si ceci provient d'Allah, alors cela doit arriver.


    Il n'est pas important de savoir si Muhammad a réellement rêvé ceci ou si il l'a dit pour plaire àAïcha. Ce qui compte ici est l'indication qu''Aïcha était un bébé "portée" par un ange quand le prophète a rêvé d'elle.

    Il existe de nombreux hadiths qui révèlent de façon explicite l'âge d'Aïchaa à la date de son mariage. En voici quelques uns.

    Sahih Bukhari 5.236.
    Le père d'Hisham a rapporté:
    Khadija est morte trois ans avant que le Prophète ne parte pour Medina. Il est resté là deux ans ou à peu près et ensuite il a épousé Aïcha quand elle était une fillette de six ans, et il a consommé ce mariage quand elle avait neuf ans..

    Sahih Bukhari 5.234
    Aisha a rapporté:
    Le prophète s'est fiancé avec moi quand j'étais une fillette de six (ans). Nous sommes allés à Medina pour résider dans la maison de Bani-al-Harith bin Khazraj. (Ensuite je fus malade et mes cheveux sont tombés. Plus tard mes cheveux ont (re)poussé et ma mère, Um Ruman, vînt vers moi quand je jouais à la balançoire avec mes amies. Elle m'appela, et je m'approchai, ne sachant pas ce qu'elle me voulait. Elle m'attrapa et me fit asseoir à la porte de la maison. J'étais essoufflée alors, et quand j'ai retrouvé mon souffle, elle prit de l'eau et m'en frotta le visage et la tête. Puis elle m'emmena dans la maison. Là dans la maison, Je vis des femmes Ansari qui m'ont dit, "Meilleurs vœux et la Bénédiction d'Allah et bonne chance." Puis elle me confia à ces femmes et elles me préparèrent (pour le mariage). De façon inattendue l'Apôtre d'Allah vint vers moi un peu avant la mi-journée et ma mère m'amena à lui, et à cette date j'étais une fille agée de neuf ans.


    et dans un autre Hadith on peut lire.

    Sunan Abu-Dawud Livre 41, Numéro 4915, also Numéro 4916 et Numéro 4917
    Aisha, Ummul Mu'minin ont rapporté:
    L'Apôtre d'Allah (que_la_paix_soit_sur_lui) m'a épousée quand j'avais sept ou six ans. Quand nous arrivâmes à Medina, des femmes approchèrent. Selon la version de Bishr: Umm Ruman vint vers moi quand je me balançais. Ils m'ont pris, m'ont fait préparer et m'ont décorée.J'ai été alors conduite vers l' Apôtre d'Allah (que_la_paix_soit_sur_lui), et il entreprit la cohabitation avec moi quand j'avais neuf ans. Elle m'arrêta à la porte, et j'éclatai de rire.


    Dans le hadith ci-dessus nous lisons qu'Aïcha se balançait, C'est un jeu de petite fille mais pas d'adulte. Le Hadith qui suit est particulièrement intéressant car il montre qu'Aïcha était si petite qu'elle n'était pas prévenue de ce qui se passait quand le Saint Prophète l'a surprise en allant vers elle.

    Sahih Bukhari Volume 7, Livre 62, Numéro 90
    Aïcha a rapporté:
    Quand le Prophète m'a épousée, ma mère vint vers moi et me fit entrer dans la maison (du Prophète) et rien ne me surprit autant que la venue de l'Apôtre d'Allah vers moi un peu avant la mi-journée.


    Cela a du être une drôle de surprise! Mais la suite est aussi intéressante car elle démontre qu'elle n'était qu'une enfant jouant avec ses poupées. Notez ce que l'interprète place entre parenthèses. (Elle n'était qu'une petite fille, n'ayant pas encore atteint l'âge de la puberté)

    Sahih Bukhari Volume 8, Livre 73, Numéro 151
    'Aïcha a rapporté:
    J'avais l'habitude jouer avec les poupées en présence du prophète, et mes amies filles jouaient aussi avec moi. Quand l'Apôtre d'Allah entrait (l'endroit ou je vivais) elles avaient l'habitude de se cacher, mais le Prophète les appelait pour qu'elles se joignent et jouent avec moi. (Le jeu avec des poupées et des représentations similaires est interdit, mais il était autorisé pour 'Aisha à ce moment, parce qu'elle n'était qu'une petite fille, n'ayant pas encore atteint l'âge de la puberté.) (Fateh-al-Bari page 143, Vol.13)


    Sahih Muslim Livre 008, Numéro 3311
    'Aïcha (Qu'Allah soit satisfait d'elle) a rapporté que l'Apôtre d'Allah (puisse la paix être sur lui) l'a épousée quand elle était âgée de sept ans, et qu'elle a été amenée dans sa maison comme épouse quand elle avait neuf ans, et ses poupées étaient avec elles, et quand lui (le Saint Prophète) mourut elle avait dix huit ans.


    Le Saint Prophète mourut à l'âge de 63 ans. Donc il doit avoir marié Ayesha à 51 ans et il vint à elle âgé de 54 ans.

    Sahih Bukhari Volume 8, Livre 73, Numéro 33
    'Aïcha a rapporté:
    Je ne suis jamais sentie aussi jalouse d'aucune femme comme de Khadija, bien qu'elle mourut trois ans avant que le Prophète ne m'épousât, et c'est parce que je l'entendis parler d'elle trop souvent, et parce que son Seigneur lui a ordonné de lui apporter la bonne nouvelle qu'elle aurait un palais au Paradis, fait de Qasab et parce qu'il avait l'habitude d'abattre un mouton et de distribuer sa viande à ses amis.


    Khadija est morte en décembre de l'an 619. C'est deux ans avant l'Hégire. A ce moment le Prophète avait 51 ans. Donc l'année même où Khadija est morte le Prophète épousa Ayesha et la prit chez lui 3 ans plus tard, c'est à dire un an après l'Hégire. Mais jusqu'à ce qu'elle grandisse il maria Umm Salama.

    Ailleurs Ayesha affirme qu'aussi loin qu'elle se souvienne ses parents ont toujours été musulmans.

    Sahih Bukhari Volume 5, Livre 58, Numéro 245
    'Aisha a rapporté:
    (la femme du Prophète) Je ne me rappelle jamais que mes parents aient cru dans quelque religion autre que la vraie religion (i.e. Islam),


    Si Ayesha était plus âgée c'est à dire 16 ou 18 ans comme certains musulmans le prétendent, elle se serait souvenue de la religion de ses parents avant qu'ils ne deviennent musulmans.

    Maintenant on peut toujours affirmer que les hadiths sont des mensonges. Les gens sont libres de dire ce qu'ils veulent. Mais la vérité est claire comme le soleil pour ceux qui ont des yeux.

    Aucune personne saine ne serait excitée sexuellement par une enfant de 9 ans. Les gens décents grimacent à l'idée de cet acte honteux. Mais certains musulmans nient l'existence des hadiths qui prouvent cela. La question est pourquoi tant de disciples de Muhammad voudraient-ils fabriquer autant de faux hadiths à propos de l'âge de Ayisha, qui se confirment de plus les uns les autres?

    Je peux vous dire pourquoi les gens voudraient attribuer de faux miracles à leur Prophète. Les Babis croient que Bab a commencé à louer Dieu sitôt sa naissance. Il existe un Hadith comme celui-ci pour à propos de Muhammad. Les Chrétiens croient que la naissance du Christ était miraculeuse et les Juifs croient que Moise ouvrit un passage à pied sec au travers de la Mer Rouge. Les croyants adorent entendre ces histoires. Cela confirme leur foi. Il existe beaucoup de miracles absurdes attribués à Muhammad dans les hadiths, malgré le fait qu'il a nié être capable de réaliser des miracles. Mais pourquoi est-ce que quiconque fabriquerait un mensonge à propos de l'âge de Aïcha qui représenterait son Prophète comme un pédophile?


    2 commentaires
  • Le protocole des Oulémas de la Mecque

    Au nom d'Allah le Clément, le Miséricordieux

    La France se prépare à rejoindre le giron de Dar El Islam..
    Déjà les tchadors pour les statues , la Joconde , les femmes sont sortis.
    Le conseil des Oulémas (Mejliss El Chourra) pour la France demande l'abrogation de toutes les lois impies de la République pour leur remplacement par la sainte, douce et admirable Charia qui vient directement d'Allah par l'intermédiaire de l'Ange Gabriel et du Prophète.

    Désormais , plus de prison pour les voleurs on leur tranchera , au nom d' Allah le Clément le Miséricordieux , la main droite et le pied gauche .

    La femme adultère sera islamiquement lapidée.
    L'excision est toléré par des lois divines, nous ne voyons pas pourquoi des lois humaines se permettent de l'interdire.
    Certes, le hadith prône la modération :"Ne coupe pas trop, cela est meilleur pour la femme et plus agréable pour son mari."

    Les françaises seront tenues de porter une tenue islamique sinon gare à la raclée.
    A tout buveur de vin ou d'alcool sera publiquement administré mille coups de fouet en vertu du hadith:"S'ils boivent du vin, fouettez-les. S'ils boivent encore, fouettez-les. S'ils boivent encore, tuez-les."


    La polygamie jusqu'à quatre (il ne faut pas exagérer) sera légalisée et reconnue par la Sécurité Sociale et les Allocations Familiales.

    Les chrétiens et les juifs de ce pays retrouveront leur statut de dhimmis.
    Ils s'acquitteront d'un impôt spécial ( jaziya) et ne pourront faire carrière dans l’Armée réservée, elle , aux vrais Croyants .

    Tous les athées, les apostats et les polythéistes seront condamnés à avoir la tête tranchée.Mais tout cela se fera très humainement car comme le dit le hadith:«Certes, Allah a prescrit de pratiquer le bien en toutes choses. Lors donc que vous tuez, tuez bien. Lors donc que vous égorgez, égorgez bien. Que chacun de vous aiguise son coutelas et traite bien sa victime». Rapporté par Aboû Yala Chaddâd ben Aoûs (qu'Allah soit satisfait de lui).

    Voltaire sera chassé du Panthéon. Cet infâme écrivaillon a osé dire de notre vénéré Prophète:
    « Mahomet citoyen ne parut à vos yeux
    qu' un novateur obscur, un vil séditieux :
    aujourd' hui, c' est un prince ; il triomphe, il domine ;
    imposteur à la Mecque, et prophète à Médine,
    il sait faire adorer à trente nations
    tous ces mêmes forfaits qu' ici nous détestons. »

    Le mariage d'une musulmane avec un chrétien ou un juif sera strictement interdit.


    L'âge légal du mariage pour les femmes sera abaissé à 9 ans suivant l'exemple de celui de Aîcha et comme c'est le cas en Iran et en Arabie Saoudite actuellement.

    La mixité , le mélange des sexes sont un véritable affront fait à Allah :il faut établir, dès l'enfance , une stricte séparation sexuelle.

    La langue du Coran est l'arabe, au Paradis on parlera arabe, il est donc légitime que la langue officielle et nationale de la France musulmane soit l'arabe.
    Le patois français sera limité uniquement à l'usage domestique.

    La devise de la République colonialiste, raciste, laïciste, sataniste est "Liberté, Égalité, Fraternité".

    Liberté: C'est ridicule! Comment un homme peut être libre alors qu'il est esclave d'Allah.Que le musulman doit suivre en tout et pour tout l'exemple du Beau Modèle et que comme le dit si justement Ali Belhadj "la liberté est une invention judéo-maçonique.Il n y a pas de droits de l'homme, il y a des droits d'Allah! la démocratie n'est qu'une forme de jahiliyya, qui dépossède Dieu de son pouvoir au profit de sa créature ".

    Égalité: encore plus ridicule, le Saint Coran nous enseigne que le musulman est supérieur au non-musulman, que l'homme est
    supérieur à la femme et que le maître est supérieur à l'esclave.

    Fraternité : n'importe quoi ! Le musulman n'est le frère que du musulman...et encore! Comment un musulman peut-il être le frère du chrétien du juif de l'athée ou du polythéiste alors que la Parole d'Allah dit: Ne prenez point pour amis les juifs et les chrétiens ; ils sont amis les uns des autres. Celui qui les prendra pour amis finira par leur ressembler, et Allah ne sera point le guide des pervers.
    Vu cela, tous les musulmans de France comprendront que cette devise soit changé par " Allah, le Coran, le Prophète".
    Seront prohibées également sur tout le territoire de la République Islamique de France toutes les viandes de porcs et toutes les boissons enivrantes telles le vin, la bière et les liqueurs .

    Fait en notre palais de la Stupidité
    Le 2 Muharram 1432.
    Le grand Muphti de Mekka El Djadida . (Ex-Paris).


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