• Algarade aux algériens Par Jean-Peroncel Hugoz.

    Non seulement j'aime les Algériens chez eux, mais j'aime en eux, si on me permet ici cette petite parenthèse personnelle, certaines vertus devenues rares de nos jours en France, telles que la foi en Dieu, le patriotisme, la fierté nationale, l'esprit et le goût de la famille, la fraternité confessionnelle, la solidarité ethnique, le carpe diem
    enfin, c'est-à-dire l'art de saisir au vol la bonne minute qui passe
    et de s'en régaler jusqu'à la moelle... J'envie même parfois les Algériens et autres Arabes ou Arabe-Berbères, musulmans bien sûr, d'avoir su préserver ces qualités et d'oser les cultiver sur une
    planète de plus en plus mécanique et déshumanisée.

      Cela dit, j'ai observé que le comportement algérien en France, à l'égard des Français, inclut un côté comminatoire et revendicatif, hargneux et méprisant, que rien mais absolument rien ne justifie. Qu'ils aillent donc se faire voir ailleurs !Encore une fois, nous ne devons plus rien à l'Algérie, elle a choisi sa voie, les Français ne sont plus responsables des Algériens qui doivent se débrouiller seuls et qui ne sont pas si mal lotis que ça avec le riche sous-sol que le Coq gaulois a gratté pour eux avant de s'en retourner, les ergots vides, en Pathosie..

    .

    > C'était en 1962. Nous sommes en 2004, presque deux générations se sont écoulées et la plupart des Algériens font toujours comme si le cordon ombilical n'avait pas été coupé entre l'ancienne métropole et ses départements nord-africains. Mieux, certains Algériens, les Kabyles pour les citer, voudraient que la France revienne en Algérie pour " empêcher le génocide des Berbères par les Arabes ". Ça, c'est la meilleure !
    > Comme si cela nous regardait ! Il nous a fallu supporter, en plein Paris, ces militants kabyles en costumes traditionnel vociférant, injuriant, trépignant parce que ''les français veulent rien faire en Kabylie''! Vous vous trompez d'adresse, dames berbères, pétitionner à la ligue arabe, à l'organisation de l'Unité Africaine, aux Nations Unies! La France a quitté votre galère où vous lui avez donné tant de mal, elle ne risque pas d'y revenir, pour se brûler les doigts à vos cent querelles intestines. D'autant plus qu'à peine y aurait-elle posé le pied, la malheureuse France, que vous lui reprocheriez son ingérence, vous vous retourneriez contre elle au nom de l'unité islamique 'agressée' ainsi que ce fut le cas chaque fois que les français voulurent se mêler, pour calmer , des sanglantes scènes de ménage bèrbèro-arabes.

    > Après tout, ce sont les Berbères, dans les Aurès et dans les Kabylies, qui les premiers, en 1954, et le plus durement, levèrent contre la domination française l'étendard de l'islamo-nationalisme algérien. Le plus célèbre chef harki, le bachaga Boualem, était arabe, comme la grande majorité des supplétifs musulmans de l'armée française. Ironie de l'histoire, ce sont maintenant les Arabes qui moquent les Kabyles sous le surnom, naturellement injurieux à leurs yeux, d'Hezb Franca, le " parti de la France ". Et les Berbères qui appellent à présent les Français au secours contre le colonialisme arabo-islamique... Défense de rire ! Sérieusement, ce ne sont plus nos affaires maintenant, messieurs les Algériens, vous avez assez voulu être indépendants pour que vous vous régaliez entre vous de vos épineuses questions de coexistence ethnique. La France n'est plus abonnée, Allah merci, au numéro que vous appelez.

    > J'entends constamment des Algériens formuler des requêtes, décocher des reproches à l'endroit de l'État et du peuple français. Je n'ai jamais entendu une seule voix algérienne adresser, je ne dis pas des remerciements pour tout ce que la France n'a cessé de faire en faveur de l'Algérie et de ses ressortissants, mais pour reconnaître au moins que les Algériens bénéficient d'avantages dont, par exemple, aucun Français ne risque de profiter en Algérie... Or non seulement il n'y a pas l'ombre d'une reconnaissance de ce type mais, au contraire, on manifeste de la haine à notre égard, quand l'occasion se présente. J'étais le 6 octobre 2001 au Stade de France, devenu pour un triste soir " stade d'Algérie " et j'y ai vécu les scènes d'hystérie collective violemment antifrançaise et anti-occidentale, parmi un public à 95 % algérien (sûr de lui et dominateur - mais pas d'élite... ). Rien ne peut excuser cette énorme gifle appliquée au pays hôte mais rien, non plus, ne peut plus excuser les Français qui ne veulent pas voir que plus on fait de bien aux Algériens, plus ils nous veulent du mal.
    > Peut-être est-ce une façon paradoxale de cacher le fait capital qu'ils n'ont aucune légitimité à s'incruster chez nous ?

    > Pauvres Français sans malice ni esprit de vengeance, tout en charité chrétienne, au contraire, et qui, quelques semaines après avoir vu leur hymne national, leur équipe nationale, leurs couleurs nationales copieusement hués et bafoués au Stade de France, se sont émus et mobilisés en grand nombre pour Noël 2001 en faveur d'un trafiquant de drogue musulman algérien, lequel, en vertu d'une décision de justice, allait être renvoyé dans son pays. Eh bien ! non, rassurez-vous, il ne le sera pas, il restera dans la confortable France, ce revendeur algérien de poison, grâce à une mansuétude française (faite surtout d'inconscience et de sensiblerie, mais enfin c'est quand même de la mansuétude) dont aucun Algérien ne nous a bien sûr remerciés. Tout leur est dû ! Et maintenant, c'est reparti ; il va falloir que la France se mobilise contre la peine capitale encourue aux États-Unis par les talibanlieusards algériens, auxquels nous avions eu la faiblesse de conférer notre nationalité !

    Quant au comportement systématiquement antifrançais des jeunes
    générations algériennes en France, on en a accusé l'École Française,
    alors que les seuls vrais responsables de cette situation de guerre
    civile larvée, dont on peut évaluer les dégâts au nombre de voitures
    brûlées chaque samedi soir, les seuls vrais responsables sont les
    parents de ces jeunes gens. Oui, ces braves ouvriers, ces silencieuses
    femmes de ménage n'ont pas élevé leurs enfants dans le respect du
    peuple d'accueil, comme l'ont fait Polonais,
    Arméniens, Portugais, Vietnamiens et autres Serbes, mais dans le
    mépris des " Gaulois ".

    Impurs, incirconcis, mange-cochon, fromages, yaourts, gaouri, kafir,
    roumi, j'en passe et de pires, tels sont les termes péjoratifs
    utilisés couramment dans ces familles pour parler des Français. Eux,
    les Algériens, sont des musulmans, " la meilleure des communautés "
    selon le Coran, et cela les autorise à se croire supérieurs au reste
    de la terre non-musulmane.
    > Avec ça, comment voulez-vous que l'école, l'administration, le travail intègrent, en les francisant, des jeunes à qui l'idée seule d'être français fait horreur ? Je ne parle évidemment pas ici des exceptions, des cas particuliers qui existent mais ne changent hélas ! rien à la donne générale. Je n'ai bien sur aucune illusion sur les effets de la présente algarade - car c'en est une dans la bonne tradition arabe de l'alghâra, l'attaque brusquée... - à part qu'elle grossira encore les rangs de mes détracteurs, mais je n'ai cure de ceux-ci et ai voulu simplement ici me libérer de quelques-uns des faits que j'avais emmagasinés à propos des Algériens et de leurs comportements en terrain conquis dans une France que, justement, ils n'ont pas eu à se donner le mal de conquérir puisqu'elle s'est généreusement ouverte à eux. Du coup, ils ont pris l'hospitalité française pour un dû, et de même les aides de Paris à Alger, tels ces milliards de nouveaux francs ponctionnés, sans lui demander son avis, dans la poche du contribuable hexagonal après 1962 et engloutis en pure perte dans une hypothétique industrie lourde algérienne... Si l'on sait, et on le sait depuis les travaux universitaires de Jacques Marseille et de ses élèves (dont Daniel Lefeuvre, auteur d'une thèse bien nommée : Chère Algérie... ), que l'Algérie colonisée coûta beaucoup d'argent à la métropole et qu'elle allait commencer à lui rapporter avec les pétroles au moment où survint l'indépendance,on voit à quel point sa province nord-africaine fut pour la France une mauvaise, une très mauvaise affaire...

    Je ne pense pas que les Algériens d'ici ou d'outremer vont changer. La
    situation actuelle est trop bonne pour eux. Mais la France peut-être
    changera et ce ne sera pas sans conséquence pour ses commensaux et
    partenaires abusifs. En attendant, en ouvrant un journal francophone
    algérois, Le Monde Aujourd'hui daté du. 3 septembre 2001, j'y lis sur
    six colonnes : " La dette de la France envers l'Algérie " et plus bas.
    " C'est avec l'argent de l'Algérie que l'État français a réussi à
    arracher la société française à une situation économique et sociale
    moyenâgeuse " (sic).

    Tant que de pareilles inepties auront cours outre-Méditerranée ; tant
    que, en France, des petits Algériens de douze ans graffiteront dans
    les cages d'escalier : " On a niqué (= vaincu) les Français en
    Algérie, on va maintenant les niquer (= vaincre) en France ! " ; tant
    que, dans les banlieues françaises, on continuera à apprendre aux
    petits musulmans que leurs camarades non-mahométans sont " impurs" et
    " inférieurs" et que, d'ordre divin dans le Coran

    il ne faut pas " prendre pour amis juifs et chrétiens, sinon on
    devient comme eux ", les relations entre Français et Algériens
    resteront marquées au double sceau du tragique et de l'impossible.


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