• Mahomet le beau modèle pour tous les bons musulmans

    Il a dit, il a fait : hadiths de Ibn Ishaq et Sahih Bukhari
    Ce que le prophète a dit, l'islam commande à tous les bons musulmans de le répéter.
    Ce que le prophète a fait, l'islam commande à tous les bons musulmans d'en faire autant.
     
     
    Mahomet aimait les femmes
             Sahih, volume 2, #3371 :        O Abu dit, tu as entendu le messager d'Allah mentionner au sujet d'Al-azl (coitus interrupts)?" Il a dit, "oui", et a ajouté : "Nous sommes sortis avec le messager d'Allah sur l'expédition au Mustaliq et avons rendus captives quelques excellentes femmes arabes ; et nous les avons désirés car nous souffrions de l'absence de nos épouses, (mais en même temps) nous avons également désiré une rançon pour elles. Ainsi nous avons décidé d'avoir des rapports sexuels avec elles mais en observant l'azl "(retirer l'organe sexuel masculin avant émission de sperme pour éviter la conception). Mais nous avons dit : "Nous faisons un acte tandis que le messager d'Allah est parmi nous ; pourquoi ne pas lui demander?" Ainsi nous avons demandé au messager d'Allah et il a dit : "Il n'importe pas si tu ne le fais pas, pour chaque âme qui doit être soutenue jusqu'au jour de la Résurrection sera soutenue".       Sahih, volume 2, #3432       Abu a indiqué qu'Al-Khudri a signalé qu'à la bataille de Hunain le messager Allah a envoyé une armée à Autas et a rencontré l'ennemi et a combattu avec eux. Après les avoir battus et leur avoir pris des captives, les compagnons du messager d'Allah ont semblé s'abstenir à avoir des rapports avec les femmes captives car leurs maris étaient des polythéistes. Puis Allah, le plus haut, envoyé en bas de considérer cela : "et les femmes déjà mariées, excepté ceux que vos mains droites possèdent (Coran-4 :28), (cela était légal pour eux quand leur période menstruelle (Idda) est terminée).
           Le grand historien islamique Tabari a écrit en considérant les rapports sexuels de Mahomet avec son esclave Mariyah : "il a eu des rapports avec elle en vertu qu'elle était sa propriété." Tabari, Volume 39, page 194.
           Du hadith d'Abu Dawud, #4428       "Buraidah a dit :
           Une femme de Ghamid est venue chez le prophète et a dit : " j'ai commis le fornication ", 
           Il a dit : reviens plus tard ! / part en exil ! (je ne suis pas sûr du sens)
           Elle est revenue le jour suivant, elle est venue à lui encore, et a dit : " Peut-être veux-tu me renvoyer comme tu as fait à Maiz b. Malik. Je jure par Allah, que je suis enceinte. "       Hors de la tribu, l'exil dans le désert ne pouvais signifier que la mort lente de soif et de faim ou l'esclavage par un autre clan.       Il lui a dit : "reviens lorsque tu auras donné naissance à l'enfant."       Alors, elle est alors repartie. Quand elle a donné naissance à l'enfant elle lui a apporté l'enfant, et a dit : "Le voilà ! Je lui ai donné naissance."

           Il a dit : "retourne, allaite le jusqu'à ce qu'il soit sevré."

           Quand elle l'eut sevré, elle le lui a apporté avec quelque chose dans sa main qu'il mangeait (comme preuve qu'il était bien sevré). Le garçon a été alors donné à un certain homme des musulmans et il (le prophète) a donné son commandement concernant cette femme. Ainsi un puit a été creusé pour elle, et il a donné des ordres pour qu'elle soit lapidée [caillassée] à la mort. Khalid était l'un de ceux qui lui jetait des pierres. Quand une éclaboussure de sang est tombée sur sa joue, il l'a maltraitée/ violée (là aussi je ne suis pas sûr du sens).

           Le prophète lui a dit : "Doucement, Khalid. Pour celui qui tient dans ses mains mon âme, elle s'est repentit à tel point que celui qui lui prend à tort un impôt supplémentaire, devra se repentir pareillement, alors seulement il serait pardonnée ". Alors il a donné l'ordre en la regardant de prier au-dessus d'elle et elle a été enterré."
           A comparer à "la femme adultère" dans l'évangile selon st Jean (Jean 7) où Jésus sauve une femme adultère de la lapidation, nous renvoyant tous à nos péchés en déclarant "Que celui qui n'a jamais pêché lui jette la première pierre".       Mahomet a dit que les femmes sont généralement si mauvaises, qu'elles composeront la majorité des personnes de à l'enfer, en outre il insulte leur intelligence et leur nature :       Bukhari vol. 1, #301"… alors il (Mahomet) a passé devant les femmes et a dit, " O femmes, donnez l'aumône car j'ai vu que la majorité des habitants du feu d'enfer étais vous (les femmes) "       Elles ont demandé, "Pourquoi est il ainsi, Oh messager de Allah?"       Il a répondu, "Vous maudissez fréquemment et vous êtes ingrates envers vos maris. Je n'ai pas vu n'importe qui est plus déficient en intelligence et en religion que vous. Un homme sensible et prudent pourrait être détourné par vous.       Les femmes ont demandé, "Oh messager d'Allah, qu'est ce qui est déficient dans notre intelligence et notre religion?"       Il a dit, "Il n'est pas évident à tout témoins que deux femmes égales un seul homme?"       Elles ont répondu par l'affirmative. Il a dit, "Cela est l'insuffisance dans leur intelligence....."
           Bukhari Vol. 1, #28"Le prophète a dit : il m'a été donné de voir l'enfer et j'ai vu que la majorité de ses habitants étaient les femmes qui étaient ingrates durant leur vie. On lui alors demandé, "sont elles croyantes dans Allah ?", il a répliqué : elles sont ingrates envers leurs maris pour les faveurs et le biens dont elles bénéficient."
           Bref soit obéissante et tais-toi sinon tu iras en enfer !       Sahih dit qu'elles forment une minorité au Paradis :       Volume 4, #6600"Imran Husain rapporte que le messager d'Allah a dit: parmi les habitants du Paradis, les femmes en sont une minorité."
           Al Hadis, Vol. 1, p. 215
           "Omar a rapporté que le prophète (Mahomet) qui a dit : Aucun homme ne sera interrogé pour avoir battu son épouse."       Merci Omar, tu as raté une bonne occasion de te taire, grâce à toi l'âme de millions de femmes peuvent dire : "Omar m'a laissé tué !"
           Sahih hadith, chapitre 558
           "Le prophète a dit : Quand un homme appelle son épouse au lit et qu'elle ne vient pas, le mari passe la nuit en étant fâchée avec elle, et les anges la maudissent jusqu'au matin. Celui qui est au Paradis est contrarié après elle jusqu'à ce que le mari ne soit satisfait avec elle." 
     
     
    Mahomet aimait les enfants
           hadith, Sahih Bukhari 5:58:235       " Le prophète (Mahomet) lui dit (à Aisha), tu m'as été montré deux fois dans mon rêve. Je t'ai vu représenté sur un morceau de soie et quelqu'un m'a dit : C'est ton épouse. Quand j'ai découvert l'image, j'ai vu qu'elle était à toi. J'ai dit, si c'est de la part d'Allah, ce sera fait"
           hadith, Sahih Bukhari 7:62:64
           "Le prophète (Mahomet) l'a épousé (Aisha) quand elle avait six ans et il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans, et alors elle est resté avec lui pendant neuf années (c'est à-dire, jusqu'à sa mort)." 

           hadith, Sahih Bukhari 1:4:229
           "Aisha a relaté : J'avais l'habitude de laver les traces de Janaba (sperme) des vêtements du prophète (Mahomet) et il avait l'habitude d'aller à la prière avec de l'eau encore dessus. (les traces d'eau étaient encore visibles)."
           hadith: Volume 8, livre 73, N° 151
           "Aisha a relaté : J'avais l'habitude de jouer à la poupée en présence du prophète (Mahomet), et mes amies (des petites filles de l'âge d'Aisha) avaient l'habitude également de jouer avec moi. Quand l'apôtre d'Allah entrait, elles avaient l'habitude de se cacher, mais le prophète les appelais à le rejoindre et jouer avec moi"       hadith: Volume 7, livre 62, N° 17       "Jabir bin 'Abdullah a relaté : Quand je me suis marié , l'apôtre d'Allah (Mahomet) m'a dit : A quel type de dame t'es tu marié? J'ai répondu : J'ai épousé une matrone.. Il a dit : Pourquoi, tu n'as pas de penchant pour les jeunes vierges et pour les caresser? Jabir a également indiqué : L'apôtre d'Allah a dit : Pourquoi tu n'as pas épousé une jeune fille de sorte que tu pourrais jouer avec elle et elle avec toi ? 
     
    Mahomet était tolérant
           Mahomet : "qu'Allah maudisse les juifs et les chrétiens pour eux qui ont établi les endroits du culte aux tombes des prophètes. " Bukhari, Vol. 1, #427
           hadith, Sahih Bukhari 9:83:17
           "Abdullah a relaté : L'apôtre d'Allah (Mahomet) a dit : Le sang d'un musulman qui admet qu'aucun n'a le droit d'être adoré sauf Allah et que je suis son apôtre, ne peut être répandu hormis trois cas : En cas de meurtre, pour une personne mariée qui commet l'adultère, et celui qui se détourne de L'islam (apostat) et quitte les musulmans." 
     
    Mahomet recommandait de traiter les esclaves avec respect et de les libérer :
           Mahomet a possédé et a vendu beaucoup d'esclaves, mâle et femelle. Il a dit qu'Allah a permis à lui et aux musulmans d'avoir des relations sexuelles avec leurs esclaves femelles. Références dans le Coran aux sourates 33:50 & 53, 23:6, et 70:30. Une fois quelqu'un fait prisonnier lors d'une razzia, il est considéré comme du butin pour le musulman qui l'a capturé et devient son esclave.       Bukhari signale également que Mahomet possédait beaucoup d'esclaves - vol. 5, # 541 et vol. 7, # 344. Mahomet a eu des esclaves mâles et femelles noirs, arabes et égyptiens parmi issus des populations juives, chrétiennes et païennes.       hadith, Sahih Bukhari 9:91:368       "Umar a relaté : Je suis venu et j'ai vu, l'apôtre d'Allah (Mahomet) se tenait dans un Mashroba (une mansarde) et un esclave noir de l'apôtre d'Allah était en haut de l'escaliers. Je lui ai dit, de dire aux prophète que voici Umar bin Al-Khattab qui demande la permission d'entrer. Alors il m'a admis."       hadith. Musulman. 32       Le prophète (Mahomet) a dit : "Quand l'esclave s'enfuit loin de son maître, sa prière n'est pas acceptée ; il est un infidèle."       Sourate 16 verset 71 : "Dieu a favorisé certains d'entre vous, plus que d'autres, dans la répartition de ses dons. Que ceux qui ont été favorisés ne reversent pas ce qui leur a été accordé à leurs esclaves, au point que ceux-ci deviennent leurs égaux."
           Mahomet a également permis à des esclaves d'être durement battus. Quand son épouse était examinée pour savoir si elle avait commis l'adultère, Ali, le fils héritier de Mahomet a battu brutalement l'esclave d'Aisha devant Mahomet, afin de s'assurer qu'elle disait la vérité au sujet d'Aisha. Voici la citation d'Ibn Ishaq dans le "Sirat Rasulallah", traduite dans "The Life of Muhammad", by A. Guillaume, (page 496):
           "Ainsi l'apôtre a appelé Burayra (l'esclave d'Aisha) pour lui demander, et Ali est levé et l'a battu violemment lui disant, "dits à l'apôtre la vérité,"....       hadith, Sahih Bukhari 8:82:794 
     
    Mahomet était pacifique, parfois sévère mais toujours juste
           Mahomet a conduit des opérations d'épuration ethnique, en torturant et tuant les mâles non musulmans et en asservissant les femmes et les enfants. Ainsi il en fut, des femmes et des enfants du massacre de Banu Quraidhah où 800 juifs mâles furent horriblement torturés, pour qu'ils avouent où ils avaient cachés leurs trésors, puis exterminés.hadith, Sahih Bukhari 5:59:362"Bani An-Nadir et Bani Quraiza ont combattu, alors le prophète (Mahomet) a exilé Bani An-Nadir et a permis à Bani Quraiza de rester. Il a alors tué leurs hommes et a distribué leurs femmes, leurs enfants et leurs propriétés parmi les musulmans, mais certains d'entre eux sont venus vers le prophète et il leur a accordé la sécurité, et ils ont embrassé l'islam. Il a exilé tous les juifs de Médine. Ils y avait des juifs de Bani Haritha et tous les autres juifs de Médine"Médine et sa région sont donc, historiquement, des territoires volés aux juifs et actuellement occupés par les musulmans.
           Le Sirat Rasulallah - la première biographie de Mahomet, donne beaucoup plus de détail aux pages 461 et suivantes. Peu de temps après massacre des mâles juifs Ibn Ishaq a écrit à la page 466 :
           "Alors l'apôtre a divisé la propriété, des épouses, et des enfants du Banu Quraiza entre les musulmans, il a fait connaître à ce jour les parts concernant les chevaux et les hommes, et en a pris le cinquième ",(Mahomet et sa famille ont obtenu un cinquième des prises de guerre). Puis l'apôtre a envoyé Sa'd. . . avec certaines des femmes captives de Banu Quraiza à Najd pour qu'il les vende contre des chevaux et des armes."hadith Musulmans.234       "Le prophète (Mahomet) a dit : Alors va vers les personnes qui ne se joignent pas à la prière en assemblée et ordonne que leurs maisons soient brûlées...       hadith, Sahih Bukhari 8:82:794
           "Anas a relaté : Certains de la tribu d'Ukl sont venues chez le prophète (Mahomet) et ont embrassé L'islam. Le climat de Médine ne leur convenait pas, alors le prophète leur a ordonné de boire l'urine et le lait des chameau pour se soigner. Ils l'ont fait et ont récupérés de leur mal. Ils se sont détourné de l'islam et ont tué le berger des chameaux et sont partis avec les chameaux. Le prophète envoyé (certains) à leur poursuite et ainsi ils les ont attrapés et rapportés, et le prophète a commandé que leurs mains et jambes devaient être tranchées et que leurs yeux devraient être marqués au fer rouge et que leurs mains et leurs jambes coupées ne soient pas cautérisées, et ceci jusqu'à ce qu'ils meurent.       Mahomet a dit aux musulmans de faire agressivement la guerre aux non-Musulmans : 9:5, 29. Sourate 9 était l'une des dernières Sourates donné par Mahomet. Au commencement, quand le groupe de Mahomet était faible, il a commandé à ses fidèles d'essayer de s'entendre avec d'autres. Après que les musulmans soient devenus puissants, il a commandé d'imposer L'islam par la force. Abu Bakr, Umar, et Uthman ont continués ses guerres d'agression. Quelques unes des actions sanglantes de Mahomet :       Le massacre d'approximativement 800 captifs masculins juifs et l'esclavage de leurs familles : (Sourate 33:26).       Il a commandé l'exécution de 10 personnes quand il a pris la Mecque. Des trois de ces personnes étaient des filles-esclaves qu'il a traité en objet sexuel, exactement comme Dutrou, le pédophile belge, en abusant d'elles et en les tuant ! "The Life of Mahomet", pages 551 and 552.       Il a attaqué la ville juive de Khaibar où il a pris un des chefs juifs et l'a torturé pour le forcer à dire où était enterrée son argent. Après que l'homme ait refusé de parler, et comme il était presque mort du fait de la torture, Mahomet a ordonné que sa tête soit tranché. "The Life of Mahomet", page 515.       hadith, Sahih Bukhari, Volume 4, Livre 52, Numéro 177       "L'apôtre d'Allah (Mahomet) a dit, l'Heure ne sera pas établie jusqu'à ce que tu ne combattes avec les juifs, et la pierre derrière laquelle un juif se cachera dira. "Musulmans ! Il y a un juif se cachant derrière moi, alors tue le."
           hadith, Sahih Bukhari 4:52:73)
           "L'apôtre d'Allah (Mahomet) a dit : Sache que le paradis est à l'ombre des épées." 
     
    Mahomet était infaillible :
           Bukhari volume 9, #482:       "… O Allah ! pardonne moi mes péchés que j'ai fait dans le passé ou ferai à l'avenir, et également les péchés que j'ai fait dans le secret ou en public."       Sourate 48 :1,2 "Nous t'avons donné une victoire glorieuse de sorte que Dieu puisse vous pardonner vos péchés passés et futurs....."       Plus tard, Mahomet a même reconnu avoir maudit et nuit à ses ennemis, et à ses proies, injustement . De Sahih volume 4, " le livre de la vertu et des bonnes façons, et des rapports, chapitre MLXXV ":       "Celui sur qui la malédiction a été appelée par l'apôtre d'allah tandis qu'en fait il ne l'a pas méritée, ce sera une source de récompense et de pitié pour lui"       Et tant pis si ces vertueuses victimes des musulmans ont déjà été outragées, ont subit l'esclavage ou sont mortes !       hadith #6287 Abu Juraira a rapporté que le messager d'Allah a dit, "O Allah, je suis un être humain et pour toute personne parmi les musulmans sur qui je lance le malédiction ou appelle la malédiction ou lui fait donner le fouet fait en une source de pureté et de pitié." 
     
    Mahomet n'était pas raciste :
           hadith, Mishkat ul-Masabih       "Abu Darda a rapporté que le prophète (Mahomet) a dit : Allah a créé Adam quand il l'a créé. Alors il a frappé son épaule droite et en a sorti la race blanche comme si c'était des graines, et il a frappé son épaule gauche et en a sorti la race noire comme si c'étaient du charbon. Alors il a dit à ceux qui étaient à son coté droit : Du coté du paradis et je ne m'en soucie pas. Il a dit à ceux qui étaient sur son épaule gauche : Du coté l'enfer et je ne m'en soucie pas."  
     
    Mahomet a supprimé l'idolâtrie et la superstition
           Avant la venue de Mahomet, les Arabes étaient païens et vénéraient plusieurs divinités. Ces divinités étaient matérialisées par des idoles (des pierres) dont la plus importante de toutes était la Pierre Noire.       Maximus Tyrius écrivait au second siècle de notre ère que "les Arabes rendent hommage à je ne sais quel dieu, qu'ils représentent par une pierre quadrangulaire"       C'est en fait la Mecque : la Pierre Noire est placée dans une construction de forme cubique (la Ka‘ba), près d’un puits sacré (le puits de Zamzam), le tout inséré dans une enceinte sacrée (haram ). Le culte consistait essentiellement en une circumambulation. Ces rites ont été conservés par Mahomet (dont le père gardait le sanctuaire païen).       Donc tous les musulmans se prosternent ou font un "pélerinage" vers une idole païenne.
    Le Calife 'Umar, s'adressant à la Pierre Noire de la Ka‘ba
    "N'aurais-je pas vu le Prophète te baiser, que je ne te baiserais pas moi-même."Boukhari, Vol. 7:636"Mahomet a dit : L'effet du mauvais oeil est réel."Boukhari, Vol. 7:747"Mahomet a dit : Lorsque vous vous chaussez, mettez en premier votre chaussure droite et lorsque vous vous déchaussez, enlevez en premier la chaussure gauche." 
     
    Mahomet était savant :
    Boukhari, Vol. 2:158"Mahomet a dit : Le soleil et la lune sont deux signes parmi les signes d'Allah. Il ne les éclipse pas pour le décès d'une personne, mais Allah s'en sert pour effrayer Ses adorateurs."Boukhari, Vol. 7:619"Mahomet a dit : "La fièvre est une bouffée de chaleur de l'enfer. Faites-la disparaître avec de l'eau froide."
    "Mahomet a dit : Si une mouche tombe dans votre tasse, plongez-la dans votre boisson car dans une de ses ailes il y a la maladie et dans l'autre, le remède."
    Boukhari, Vol. 4:537
    « D'après Oumm Sulaym, J'interrogeai l'Envoyé d'Allah de ce que la femme doit faire si elle voit un songe érotique, tout comme l'homme. "Si elle éjacule, répondit le Prophète, elle devra se laver". Eprouvant un peu de honte, je demandai au 
    Prophète: "Est-ce que la femme éjacule?". - "Oui, répliqua le Prophète, sinon grâce à quoi son enfant lui ressemblerait-il ? Le liquide émis par l'homme (le sperme) est épais et blanchâtre, tandis que celui de la femme est fluide et jaunâtre. La ressemblance (de l'enfant à l'un de ses parents) dépend alors de celui des deux liquides qui atteint l'utérus le premier" ».
    Sahih Muslim, 469 :"Mahomet a dit: « Si l'écoulement de l'homme précède celui de la femme, le nouveau-né ressemblera à l'homme; tandis que si l'écoulement de la femme précède celui de l'homme, le nouveau-né ressemblera à la femme."Boukhari, Vol. 5:275Sourate 26 verset 224 :"Et quant aux poètes, ce sont les égarés qui les suivent."       Mahomet haïssait les poètes, notamment ceux et celles qui ont eu le courage d'écrire contre lui. Il en a fait tuer et torturer beaucoup, telle la poétesse Asma bint Marwan tuée dans son lit ou le poète Abu Afak ainsi que nombre d'autres érudits et sages qui ne voulaient pas mettre leurs talents au service de ce pitre sanguinaire.       La pensée unique musulmane s'est construite sur les tombes des hommes et des femmes de bien, comme tous les totalitarismes.

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  • Originaire de la Tribu des Kinana, Aïcha était née environ 9 années avant l'Hégire, alors que la Révélation avait débuté depuis environ 3 ans. Elle était la fille d'Abû Bakr, ami fidèle et Compagnon le plus proche du Prophète qu'on appelait «As-Siddîq » (le véridique). C'est en compagnie de celui-ci que le Prophète accomplit l'Hégire vers Médine. Abu Bakr était marchand de vêtements à la Mecque.

    La mère de Aïcha, Um Rummân, était la fille de Umayr ibn Amr. Elle fut - avec son époux - parmi les premiers musulmans dès la première année de la Révélation et connut toutes les persécutions menées contre les fidèles de la nouvelle religion. Elle fut très active aux côtés de son époux et le Prophète lui annonça qu'elle aurait une place aux Paradis. Elle mourut avant la disparition de l'Envoyé d'Allah et ce fut lui qui la déposa dans sa tombe. Aïcha nous a rapporté : « Je n'ai pas connu mon père et ma mère autrement que pratiquant la religion musulmane. »

    Outre son frère 'Abdallah, Aïcha avait une demi-sœur, Asmâ, fille d'Abû Bakr.

    En ce qui concerne le mariage du Prophète avec Aïcha , on nous rapporte que l'Envoyé d'Allah vit en rêve l'Ange Gabriel lui présenter un morceau d'étoffe dans lequel quelque chose était enveloppé.

    Le Prophète lui demanda : « Qu’est-ce ? » et l'Ange Gabriel lui répondit : « Ta femme ! » En soulevant un coin de l'étoffe, il découvrit la jeune Aïcha. Ce message lui parvint comme un ordre divin. Il se rendit donc chez son ami Abu Bakr pour lui demander la main de sa fille, que ce dernier lui accorda avec joie. On situe cet événement aux alentours de l'an 3 avant l'Hégire (620 ap. J. C.).

    Aïcha avait déjà été demandée en mariage par une famille de polythéistes, mais ceux-ci se mirent à craindre qu'en mariant leur fils avec Aïcha , il n'embrasse également la nouvelle religion et abandonne leurs traditions. Ils furent donc extrêmement contents lorsqu'une opportunité leur permit de renoncer à cette union. [...]

    Le jour où elle entra dans la Maison du Prophète , les choses se déroulèrent avec la plus grande simplicité, le repas de noces également. Ce jour-là, il n'y avait dans la maison qu'un bol de lait. L'Envoyé d'Allah en but une gorgée, donna le bol à Aïcha qui en but également une gorgée, ainsi que les quelques autres personnes présentes. On était au mois de Shawwâl.

    Aïcha fut installée dans son appartement dont l'unique porte donnait sur la mosquée et fermait par un simple rideau. Le mobilier consistait en un matelas, un oreiller de fibres de dattiers, un tapis, deux jarres, l'une pour les dattes, l'autre pour la farine, ainsi qu'une cruche pour l'eau et un bol. Il y avait aussi une lampe à huile, qui, faute d'huile, ne fonctionnait pas souvent. Nous avons vu que le mobilier de chacune pouvait être différent en raison de ce qu'elles avaient apporté avec elles ou reçu en cadeau de leurs familles.

    C'est la seule femme vierge que le Prophète épousa, toutes les autres Épouses avaient été déjà mariées et étaient devenues veuves. On nous rapporte que Aïcha était jolie. Dinet écrit qu'elle était gracieuse, très spirituelle et instruite. Plus tard, Aïcha devait dire que parmi les Épouses, certaines étaient plus belles, en particulier Zaynab, Juwayriya et Safiya (Qu'Allah soit satisfait d'elles).

    Nous savons que Aïcha fut, après Khadîja , l'Épouse préférée du Prophète . Mais elle n'était pas la « préférée » pour sa seule beauté, ni sa jeunesse, mais plutôt pour son intelligence et la vivacité de son esprit. Aïcha a été choisie par "destin d'Allah" ; Allah est Le plus Savant ! Sa jeunesse était précisément un atout majeur pour la mission qu'elle allait devoir remplir tout au long de sa vie, comme nous le verrons plus loin.

    On nous rapporte qu'un Compagnon posa la question au Prophète : « Qui aimez-vous le plus ? » - « Aïcha, répondit-il » - « Pour les hommes, précisa-t-il. » - « Le père de Aïcha ! » - « Et après lui ? » - « 'Umar ibn Al-Khattâb. » Puis, il énuméra d'autres personnages.» [Rapporté par Bukhârî]


    II avait besoin d'une femme jeune, intelligente et enthousiaste, capable d'assimiler et d'interpréter les lois de l'islam auprès des femmes. Or, dès sa plus petite enfance, elle voyait le Prophète pratiquement chaque jour, lorsqu'il rendait visite à son ami Abu Bakr, dans sa maison, lui transmettant, au fur et à mesure, les versets du Coran qui lui étaient révélés par l'Ange Gabriel. Ils évoquaient également ensemble les différents événements concernant la Communauté des musulmans. Elle était vive et intelligente, nous l'avons dit, et elle apprit donc, dès son jeune âge, de la bouche même du Prophète , au fur et à mesure de la Révélation et des événements, tant avant qu'après son mariage, tout ce qu'elle devait savoir pour la mission d'enseignante qui allait lui incomber tout au long de sa vie.

    Elle avait les qualités requises et, en raison de sa jeunesse qui la rendait assez perméable, elle était davantage susceptible de recevoir et de retenir, pour ensuite retransmettre les enseignements de l'islam. Elle était encore jeune au moment de l'Hégire. Cependant, chacun était unanime à dire que nul ne pouvait mieux raconter tous les détails de l'Émigration, même plusieurs années après. Toute jeune fille qu'elle était alors, elle participa avec sa sœur Asmâ aux préparatifs secrets destinés au voyage du Prophète et de son père Abu Bakr. Plus tard, lorsqu'elle fut entrée dans la Maison de l'Envoyé de Dieu, son éducation se poursuivit.

    Dès qu'il rentrait, elle lui posait des questions. Lorsqu'il parlait aux gens dans la mosquée, elle se tenait auprès de la porte de son appartement, écoutant ce qu'il disait afin de profiter de son enseignement. C'est notamment par le fait de toutes les questions qu'elle posait à l'Envoyé d'Allah que nous sont parvenus bon nombre d'enseignements et de traditions.

    Il nous a été rapporté que son savoir était égal à celui de tous les Compagnons et des Mères des Croyants réunis. Cela est facile à expliquer : elle était presque toujours présente lors des entretiens que le Prophète avait avec les Compagnons lorsqu'il leur transmettait la signification du message divin. Elle le voyait vivre au quotidien et rien de ce qu'il disait ou faisait ne lui échappait.

    Ibn Abu Hurayra nous rapporte que :

    « Aïcha, épouse du Prophète, n'entendait jamais une chose qu'elle ne comprenait pas, sans revenir à la charge auprès de lui, jusqu'à ce qu'elle l'eût bien saisie. » [Rapporté par Bukhârî]

    Elle est reconnue pour avoir été l'une des plus grandes juristes de son époque. Elle avait, en outre, un goût développé pour les lettres et se distingua dans la poésie. Nous devons à l'insatiable curiosité de Aïcha , des enseignements sur les sujets les plus divers. En voici quelques exemples :

    - A la suite de la question sur le jihâd : « Ne pourrions-nous pas la faire ? » « Non, lui répondit le Prophète, le jihâd la plus méritoire pour vous les femmes, c'est un pèlerinage pieusement accompli » [Rapporté par Bukhârî] Ou selon une autre version : « Votre jihâd, c’est le pèlerinage ! »

    - Le consentement obligatoire de la future épouse à son mariage. « La vierge a honte » avait fait remarquer Aïcha . Le Prophète avait alors précisé : « Son consentement vaut par son silence. » [Rapporté par Bukhârî]

    Nous verrons que de nombreux événements furent générateurs d'enseignements importants à la fois pour les femmes et pour l'ensemble des musulmans.

    Aïcha connaissait la généalogie et l'histoire de toutes les tribus de l'Arabie préislamique, ce qui était très important pour la « stratégie » que le Prophète dut mettre en place, afin que la Communauté puisse nouer des alliances avec les unes et les autres. Et nous constaterons que plusieurs des mariages du Prophète participèrent à ces rapprochements.

    Aïcha passe encore pour avoir eu de bonnes connaissances en médecine. Il semble qu'elle ait acquis ce savoir en particulier lors de la maladie du Prophète , alors que de nombreuses délégations se sont succédé à son chevet, en provenance de toutes les régions de l'Arabie, pour tenter de le délivrer de son mal, en lui prescrivant des médicaments que Aisha se chargeait elle-même de préparer.

    On nous rapporte aussi à son sujet qu'elle participa, avec certaines des Épouses et d'autres femmes parmi les premières musulmanes, à plusieurs des campagnes militaires qui eurent lieu, notamment à Uhud, à la Guerre du Fossé, où les femmes apportèrent leur participation active en soignant les blessés et donnant à boire aux combattants. Le hadîth rapporté par Anas en témoigne :

    « Je vis Aïcha et Um Salama, les vêtements retroussés au point que je pouvais apercevoir le bas de leurs jambes, bondir avec les outres sur le dos et les vider dans la bouche de la troupe. Ensuite, elles venaient remplir leurs outres et retournaient à nouveau les vider dans la bouche de la troupe. » [Rapporté par Bukhârî]

    Nous savons qu'il y eut des femmes musulmanes à toutes les campagnes militaires, sauf la première, à Badr. [...]

    On signale que du vivant de l'Envoyé d'Allah , on comptait déjà 20 femmes juristes parmi les Compagnons. C'est dire l'importance du savoir pour tous les musulmans, y compris les femmes.

    « La recherche du savoir est une obligation pour chaque musulman. »
    [Rapporté par Bukhârî et Ibn Mâja]

    Mais revenons à Aïcha pour dire que nous lui sommes redevables d'un grand nombre de ahadith (environ 2.200). À ce propos, le Prophète a dit : « Aïcha est la moitié de la religion ».

    Le rôle de Aïcha au sein de la famille du Prophète fut des plus important. Aïcha fut, nous l'avons déjà dit, après Khadîja , l'Épouse préférée du Prophète. Anas ibn Malik a rapporté que le Prophète a dit : « La supériorité de Aïcha sur les autres musulmanes est comme celle du tsarîd sur les autres mets. » II s'agissait du plat que préférait le Prophète.

    De nombreux événements ont marqué la vie conjugale du Prophète.

    Aïcha était assez spontanée... ce qui provoquait parfois quelques incidents ; mais ceux-ci furent autant d'enseignements donnés aux musulmans, soit que la révélation d'un verset, soit qu'une parole ou un acte du Prophète soient parvenus aux musulmans avec, pour objectif essentiel, de les instruire dans leur religion en leur montrant la solution en fonction des circonstances. Nous relaterons ci-après ceux des événements qui semblent les plus marquants du point de vue des bienfaits apportés à la Communauté, événement liés à la présence de Aisha dans la maison de l'Envoyé d'Allah .


    1 - L'affaire de la calomnie

    L'affaire se situe en l'an 5 de l'Hégire. Aïcha doit avoir autour de 14 ou 15 ans. Cet incident eut un caractère plus grave que tous ceux qui émaillèrent la vie de Aïcha. Il survint après la révélation concernant le port du voile. Lorsque l'une des Épouses voyageait avec le Prophète , on descendait son palanquin de son chameau au moment des haltes. Ainsi, lorsqu'elle avait besoin de s'isoler un moment, elle le faisait de façon discrète, en s'éloignant du camp.

    Il arriva donc, lors d'une halte, au retour de la campagne victorieuse menée contre la tribu des Banul Mustaliq, tandis que Aisha avait quitté son palanquin, que le Prophète donna le signal du départ et le palanquin de celle-ci fut remit sur le chameau. Compte tenu de sa légèreté, personne ne s'aperçut qu'elle n'était pas à l'intérieur, et la caravane reprit la route sans elle. Lorsqu'elle revint au camp, elle ne trouva plus personne ; sans s'affoler, convaincue qu'on s'apercevrait rapidement de son absence et qu'on reviendrait la chercher, elle demeura sur place et s'endormit.

    Au petit matin, c'est un membre de la caravane, Safwân (dont la mère était la tante maternelle d'Abû Bakr), qui la trouva ainsi endormie. Il avait marché toute la nuit (il était chargé d'assurer l'arrière-garde afin de récupérer les retardataires ou encore les objets perdus). Il l'appela, puis la reconnaissant, la fit monter sur son chameau et la ramena en tenant l'animal par la bride, à marche forcée, pour rejoindre la caravane au moment où celle-ci faisait une nouvelle halte.

    Cet incident - qui se situe après la révélation sur le voile - n'aurait pas eu d'autres suites si la jalousie n'avait habité le cœur de quelques personnes, les unes à l'égard de Aïcha , les autres à l'égard de Safwân. Le voyage se termina sans que rien ne survienne. Arrivée à Médine, Aisha tomba malade pendant un mois. Elle n'imaginait pas qu'elle et Safwân étaient l'objet d'une telle « affaire ».

    Le Prophète venait d'épouser Juwayriya , fille du chef de la tribu des Banul Mustaliq et ne se doutait pas non plus de ce qui se tramait. C'est pourtant à ce moment que débuta la calomnie contre Aïcha et Safwân. Ce que le Prophète finit par savoir. Aisha s'étonnait de ce que l'Envoyé d'Allah ne s'attarde guère auprès d'elle alors qu'elle était malade. Il prenait de ses nouvelles et repartait, sans rester pour bavarder avec elle selon son habitude. Elle n'apprit les rumeurs calomnieuses dont elle était l'objet qu'après être rétablie, de la bouche de Um Mistah, mère d'un des auteurs de la rumeur.

    Aïcha en fut abasourdie et tomba de nouveau malade. Elle demanda au Prophète la permission de se rendre chez ses parents, afin de s'assurer auprès d'eux de ce qu'elle venait d'apprendre. Elle interrogea sa mère ; Um Ruman lui confirma la rumeur qui circulait, mais tenta de la réconforter en lui disant de ne pas trop attacher d'importance à ces commérages, [...].

    Aïcha , au lieu d'être réconfortée ou rassurée, pleura abondamment. On nous dit même qu'elle se serait évanouie.

    Mais, contrairement à ce que pensait sa mère, aucune des Mères des Croyants (Qu'Allah soit satisfait d'elles) ne prit part à ces rumeurs. Il s'agissait de femmes pieuses et dignes, et, quelque motif de jalousie qu'elles auraient pu avoir, aucune ne contribua à colporter ces bruits. Bien au contraire, elles parlaient toutes en faveur de Aïcha.

    Par contre, Hamna, la sœur de Zaynab bint Jahsh, une des Épouses, participa à la calomnie, espérant discréditer Aïcha au profit de Zaynab , aux yeux du Prophète . Mais Zaynab ignorait tout. On nous rapporte même que, comme les autres Épouses, le Prophète l'interrogea sur ce qu'elle savait. Elle avait répondu :

    « Ô Envoyé d'Allah ! Je respecte mes yeux et mes oreilles. Je ne sais que du bien. » Et Aïcha ajouta : «Zaynab était la seule des Épouses qui fut sur un pied d'égalité avec moi. Allah la préserva à cause de sa réserve. Sa soeur se mit alors à lui être également hostile. » [Rapporté par Bukhârî]

    En réalité, la calomnie avait pris naissance par un certain Ibn Ubbay et quelques autres « hypocrites », puis fut reprise et propagée par Mista (pour se venger d'un différend entre lui et Abu Bakr) et par le poète, Hassan Ibn Thâbit (qui avait un grief contre Safwân), et enfin, Hamna, sœur de Zaynab, dont nous venons de parler.

    Aïcha fut ramenée chez elle par ses parents. Elle ne cessait de pleurer et espérait être innocentée.

    De son côté, le Prophète n'avait pas le moindre doute quant à l'innocence de sa jeune épouse et de Safwân mais il ne pouvait l'innocenter uniquement parce que sa conviction était faite. Il attendait de recevoir la preuve de cette innocence et comme celle-ci tardait, il interrogeait les autres Épouses et ses proches. Tous disaient la même chose :

    « Cela n'est que mensonges. Nous ne connaissons de Aïcha que du bien. » [Rapporté par Bukhârî]

    Parmi les Compagnons, il interrogea également 'Ali ibn Abu Tâlib et Usâma ibn Zayd. Usâma, certain qu'elle était innocente également, conseilla :

    « Garde ton épouse. Nous ne savons que du bien d'elle. » Quant à 'Ali, il lui répondit : « Ô Envoyé d'Allah, Allah n'a pas voulu te contrarier. Il y a en dehors d'elle beaucoup d'autres femmes. Interroge sa servante, elle te dira la vérité ! » [Rapporté par Bukhârî]

    Cette réponse, un peu ambiguë, blessa Aïcha qui s'en souvint longtemps après. Mais nous le verrons plus loin.

    Le Prophète interrogea aussi la servante de Aisha , Barîra, qui répondit : « J'en jure par Celui qui t'a envoyé, je n'ai jamais rien vu de répréhensible, sinon qu'étant une toute jeune femme, il lui arrive parfois de s'endormir auprès du dîner de son mari et de laisser manger sa pitance par le mouton familier de la maison ! »

    Le Prophète résolut d'évoquer publiquement cette affaire en s'adressant aux fidèles. Il leur tint à peu près ce langage:

    « O Gens ! Que vous semble-t-il de ceux qui m'offensent au travers des membres de ma famille en répandant sur eux de faux bruits ? Par Allah, je ne connais que du bien des gens de ma maison et que du bien de l'homme dont ils parlent, qui n’est jamais entré dans l'une de mes maisons sans que je sois avec lui. » [Rapporté par Bukhârî]

    II s'ensuivit même une altercation entre plusieurs personnes, et le Prophète dut ramener le calme entre eux. Aisha ignorait alors que le Prophète Muhammad l'avait ainsi publiquement défendue ; cependant, cela l'eut bien réconfortée. Elle continuait de pleurer tout en plaçant sa confiance en Allah. Il ne suffisait évidemment pas que le Prophète et quelques autres personnes soient convaincus de l'innocence de Aisha et Safwân pour que tout rentre dans l'ordre ; il fallait une preuve et celle-ci tardait à se manifester !

    C'est par les épreuves auxquelles II soumet les Croyants qu'Allah élève leur foi. Il y a là, pour tout musulman, de quoi méditer sur le fait que la confiance en Dieu est essentielle dans les moments difficiles de l'existence.

    Un mois s'était écoulé depuis le début de l'affaire. Un jour, alors que ses parents étaient près d'elle, ainsi qu'une femme des Ansar venue la réconforter, Aisha vit le Prophète entrer chez elle. Il la salua et s'assit, ce qu'il n'avait pas fait depuis le début de sa maladie.

    Bukhârî nous rapporte que le Prophète prononça la shahâda, puis s'adressa à elle en ces termes :

    « O 'Aïcha, il m'est parvenu telle ou telle chose sur ton compte ; si tu es innocente, Allah te justifiera ; si tu as commis quelque faute, demande pardon à Allah et reviens à Lui. Le fidèle qui reconnaît ses fautes et qui revient à Allah, Allah revient à lui. »

    À peine avait-il achevé de parler qu'elle cessa de pleurer et, s'adressant à son père, le pria : « Réponds à l'Envoyé d'Allah pour moi ! » Abu Bakr lui dit alors : « Je ne sais pas quoi lui dire ! » Elle adressa la même demande à sa mère, qui lui fit la même réponse. Alors, s'adressant elle-même au Prophète , elle lui dit :

    « Je sais que vous avez entendu ce que les gens disent ; cela est entré dans vos âmes et vous y ajoutez foi. Si je vous dis que je suis innocente - et Allah sait que je suis innocente - vous ne me croirez pas. Mais, si je vous avouais que j'ai commis ce dont Allah sait que je suis innocente, vous me croiriez. Je vous dirai donc ce qu'a dit le père de Joseph :

    { La résignation est une belle chose et Dieu me viendra en aide contre ce que vous avez raconté.}
    [Sourate 12 – Verset 18]

    II s'agit-là des paroles de Jacob à ses fils venus lui annoncer la mort de Joseph, alors qu'ils s'étaient mis d'accord entre eux pour le jeter dans un puits.

    Après cette réponse, Aïcha retourna s'allonger sur son lit tandis que le Prophète prolongeait sa visite, avec ses parents. Et, tandis qu'il était encore là, il reçut la révélation qui innocentait enfin Aïcha :

    « Oui, ceux qui sont venus avec la calomnie, c'est tout une bande des vôtres. Ne la comptez pas pour un mal, au contraire, cela vous est un bien. À chacun d'eux ce qu'il gagne comme péché. À celui, cependant, qui se charge de la part la plus grande parmi eux, un énorme châtiment.

    Pourquoi, lorsque vous l'avez entendue (la calomnie), Croyants et Croyantes, n'avez-vous pas pensé à bien en vous-mêmes et n'avez-vous pas dit : "C'est une calomnie évidente."

    Pourquoi les autres ne produisent-ils pas quatre témoins ? Alors, s'ils ne produisent pas de témoins, ce sont eux auprès de Dieu les menteurs. Et n'étaient la Grâce de Dieu sur vous, et Sa miséricorde ici-bas comme dans l'au-delà, un énorme châtiment vous aurait touchés pour ce que vous avez lancé.

    Quand vous receviez sur vos langues et disiez de vos bouches ce dont vous n'aviez aucune science, et vous le comptiez pour rien, alors que - auprès de Dieu - c'était énorme.

    Et pourquoi ne disiez-vous pas, lorsque vous l'entendiez : Qu'avons-nous à en parler ?
    Pureté à Toi ! C'est une énorme calomnie !

    Dieu vous exhorte à ne plus jamais répéter une chose pareille si vous êtes Croyants. Et Dieu vous expose les signes. Dieu, cependant, est Savant et Sage. » [Sourate 24 – Versets 11-18]


    Le Prophète redevint souriant et annonça à Aïcha : « Ô Aïcha ! Allah te déclare innocente ! »

    Ses parents, toujours présents, lui conseillèrent : « Va vers lui et sois-lui reconnaissante. » Mais elle leur répondit : « Je n'irai pas à lui et c'est Allah Seul que je vais louer. » Comme on le voit, malgré son jeune âge, Aïcha avait du caractère et une forte personnalité.

    Mais nous devons ici constater que la révélation de ces versets fut un grand bien pour la Communauté des musulmans ; ces versets, en effet, interdisent toute supputation sur la conduite d'une femme et il interdit de porter atteinte à qui que ce soit en l'accusant d'adultère, à moins de pouvoir présenter le témoignage de quatre personnes de bonne foi.


    2 - L'ablution sèche (Tayamûm)

    Aïcha et Um Salama avaient accompagné l'Envoyé d'Allah lors d'une expédition. La troupe avait fait une halte au moment de la prière du soir et s'apprêtait à repartir lorsque Aïcha s'aperçut qu'elle avait perdu le collier d'onyx qu'elle portait. Selon une version, il lui avait été offert par sa mère le jour de son mariage, selon une autre version, il lui avait été prêté par l'une des Mères des Croyants. On le chercha, en vain.

    Le Prophète fit établir le camp pour la nuit. Mais il n'y avait pas d'eau à cet endroit. Les Compagnons se plaignirent à Abu Bakr de la futilité du motif qui les obligeait à passer la nuit dans cet endroit, les privant de l'eau nécessaire à leurs ablutions.

    Abu Bakr vint faire des reproches à sa fille et lui dit : « Tu crées constamment des problèmes... » Vers la fin de la nuit, le Prophète reçut une révélation qui institua l'ablution sèche (tayamûm).

    [...] Si vous êtes malades ou en voyage, ou si l'un de vous revient d'un endroit où il a fait ses besoins, ou si vous avez approché vos femmes et que vous ne trouviez pas d'eau, faites ablution sèche en touchant une terre pure. Essuyez votre face et vos mains. Dieu est certes Pardonneur et Miséricordieux. [Sourate 4 – Verset 43]

    Du coup, toute la troupe se réjouit alors et dit : « Ô Famille d'Abû Bakr ! Ce n'est pas votre premier don à l'Islam. »

    Abu Bakr - qui était bien fâché contre sa fille - vint lui dire : « Je n'imaginais pas que tu puisses être la source d'une telle bénédiction pour les musulmans. Grâce à toi, les gens se sont vus accorder une grande facilité. »

    Un autre hadîth nous rapporte que Usayd ibn Hudayr vint dire à Aïcha :

    « Allah te récompense en bien ! Car, par Dieu, il ne t'est jamais arrivé une chose déplaisante sans qu'Allah n'en ait fait quelque chose de bon pour toi et tous les musulmans. » [Rapporté par Bukhârî]

    N'oublions pas que le moindre des déplacements dans cette région avait lieu dans le désert et les points d'eau étaient souvent éloignés les uns des autres, ce qui ne rendait pas les voyages faciles ! D'ailleurs, à propos de cette remarque, Abu Hurayraa rapporté que le Prophète a dit :

    « Le voyage est un des aspects de la torture où le voyageur s'empêche de dormir, de manger et de boire. Lorsque vous avez terminé vos affaires, hâtez-vous de retourner dans votre famille. » [Rapporté par Bukhârî]

    Cet événement eut donc une incidence bénéfique pour tous les musulmans qui, jusqu'à nos jours, utilisent ce moyen lorsqu'ils se trouvent dans des circonstances où ils n'ont pas d'eau. Puis, comme pour bien souligner que cet incident avait essentiellement valeur d'enseignement, le collier fut retrouvé sous le chameau de Aïcha au moment où il se releva !


    3 - L'affaire du pot de miel

    Le Prophète s'attardait depuis quelque temps chez Hafsa , l'une des Épouses, qui lui donnait à boire du miel qu'elle avait reçu, ce qu'il appréciait particulièrement. Nous savons que le Prophète aimait les mets sucrés.

    Aïcha et quelques-unes des Épouses (Safiya et Sawda, semble-t-il) se mirent d'accord pour dire au Prophète , lorsqu'il revenait, que son haleine dégageait une odeur désagréable. Cela mit un terme aux moments « gourmands » du Prophète, mais elles prirent conscience qu'elles l'avaient privé d'un plaisir. [Rapporté par Bukhârî]

    Selon une autre version, il s'était attardé à boire du miel chez Zaynab. C'est à cette occasion que fut révélé le verset suivant :

    Ô Prophète ! Pourquoi, en recherchant l'agrément de tes Épouses, t'interdis-tu ce que Dieu t'a permis [...]
    [Sourate 66 – Verset 1]


    4 - Les bagages de Safiya

    Au retour du pèlerinage de l'Adieu, ' Aïcha avait peu de bagages alors qu'elle montait un puissant chameau, tandis que Safiya, une autre des Épouses, avait des bagages lourds et un chameau faible qui ralentissait la marche de la caravane.

    Afin de répartir la charge, le Prophète donna l'ordre de placer un bagage lourd sur le chameau de 'Aïsha, sans avoir demandé l'accord de chacune. Aisha en fut contrariée.

    Le Prophète lui proposa : « Veux-tu que Abu Ubayda arbitre entre nous ? - Non dit-elle, il ne me donnera jamais raison contre toi ! - Alors 'Umar ? Proposa-t-il. - Oh non ! J'ai peur de lui ! Même Satan a peur de lui ! - Eh bien, veux-tu que ce soit ton père, Abu Bakr ? »

    Elle y consentit et on fit appeler Abu Bakr , qui, apprenant la cause de l'incident et l'entêtement de sa fille avant même que le Prophète n'ait terminé son exposé et que Aïcha puisse défendre sa cause - leva la main et la gifla... Le Prophète l'arrêta en disant : « Je n'ai pas voulu cela. » II se leva et lava de ses mains le visage et la robe de sa jeune épouse. [Rapporté par Bukhârî]

    [...] Bien des anecdotes nous ont encore été rapportées sur Aïcha en particulier. [...]

    Nous savons que l'Envoyé d'Allah confiait à Aïcha ses projets les plus secrets. Par exemple, en matière de stratégie, il lui arrivait de préparer une expédition en ne faisant part de ses intentions ou de la destination qu'à sa jeune épouse. À ceux qui venaient ensuite l'interroger sur tel ou tel sujet, elle répondait qu'elle ne dirait rien, même à son propre père !

    Quant à Aïcha , elle aimait tellement le Prophète qu'elle était inquiète dès qu'il s'éloignait. Un jour, elle l'entendit se glisser dehors en pleine nuit, et pour savoir où il se rendait, elle le suivit ; il allait au cimetière pour prier pour ceux qui étaient morts. Bouleversée, elle dit alors : « Je donnerais la vie de mon père et de ma mère pour lui ! » Souvent, il s'endormait la tête posée sur ses genoux.

    Nous avons vu que Sawda , devenue âgée, lui avait cédé son jour de visite. Ainsi, le Prophète passait plus de temps encore avec 'Âïsha, lui permettant encore de multiplier les occasions de parfaire ses connaissances. Lors de l'expédition de Khaybar, l'étendard (râyah) du Prophète fut confectionné dans la houppelande de Aïcha. Il était noir et carré.

    Sur la maladie du Prophète

    Lorsque le Prophète fut atteint de la maladie qui devait l'emporter, il continuait de visiter successivement chacune de ses Épouses (Qu'Allah soit satisfait d'elles) et interrogeait chaque jour en disant : « Où serai-je demain ? » et ce, jusqu'au jour de sa visite chez Aïcha , chez laquelle il restait calme, sans interroger sur le lendemain.

    On nous rapporte qu'à partir du moment où il fut immobilisé par cette maladie, il sollicita des Mères des Croyants la permission d'être soigné chez 'Âïsha, ce qu'elles acceptèrent. [Rapporté par Bukhârî] Il fut donc transporté de l'appartement de Maymûna à celui de Aïcha , soutenu d'un côté par 'Ali, de l'autre par 'Abbâs.

    La maladie empirait. Toutefois, un jour, il put se rendre dans la mosquée et il parla aux fidèles, invoquant longuement Allah pour les martyrs de Uhud en particulier. Puis, il donna l'ordre que soient fermées toutes les portes donnant sur la mosquée, sauf celle d'Abû Bakr.

    Il vécut ses derniers instants chez Aïcha . On nous rapporte que peu avant sa mort, le Prophète vit le frère de Aïcha entrer dans la pièce avec un bâton de miswâk (brosse à dent naturelle). Aïcha lut dans ses yeux qu'il en avait envie. Elle le mâchonna d'abord un peu et lui en frotta les dents. Puis, elle lui prit la tête et la plaça dans le creux de son épaule, afin qu'il soit aussi confortable que possible et c'est ainsi qu'il rendit le dernier soupir.

    Aïcha nous a rapporté au sujet de ses derniers instants que le Prophète répéta : « II n'y a aucun dieu si ce n’est Allah lui-même. Quelle agonie que la mort. » Puis, Aïcha l'entendit dire d'une voix à peine perceptible, « ...mais avec le Compagnon le plus haut », comme s'il faisait un choix.

    Aïcha nous dit encore : « J'étais jeune et je ne comprenais rien. Dans ma stupidité, le Prophète rendit le dernier soupir dans mes bras et je ne le sus pas. Ce n'est que lorsque les autres femmes présentes se mirent à pleurer que je compris ce qui s'était passé... » [Rapporté par Bukhârî]

    Aïcha a rapporté : « II mourut le jour même où c'était mon tour de le recevoir dans mon appartement. Allah recueillit son âme tandis que sa tête reposait entre ma gorge et ma poitrine et ma salive fut mélangée à la sienne. » [Rapporté par Bukhârî]

    Le Prophète fut enterré sur place, dans la chambre de Aïcha. Elle continua d'y habiter. Sawda, l'une des Épouses qui mourut en l'an 24 de l'Hégire, lui légua son appartement qui était mitoyen du sien, ce qui permit à Aïcha d'agrandir son habitation devenue très petite du fait de la place occupée par le tombeau du Prophète . Lorsque, chacun à son tour, Abu Bakr, puis plus tard, 'Umar, quittèrent ce monde, ils furent tous deux enterrés auprès du Prophète.

    On sait que lorsque 'Umar fut à l'agonie, il envoya son fils 'Abdallah chez Aïcha , qui la trouva assise, pleurant. « 'Umar t'adresse le salut et te demande l'autorisation d'être enterré avec ses deux Compagnons. - Je l'aurais désiré pour moi-même, mais je lui donne la préférence sur moi-même. » [...]

    Après la disparition du Prophète , elle continua d'occuper une place importante au sein de la communauté des musulmans, malgré sa jeunesse.

    Elle jouissait d'une grande réputation. On venait la consulter. Elle était particulièrement savante en matière de jurisprudence. On nous rapporte qu'un grand nombre de Compagnons venaient étudier la jurisprudence islamique avec elle. Atâ a rapporté : « Aïcha était plus instruite qu'aucun homme de son temps. »

    Aïcha, avec quelques autres Compagnons, firent de Médine un centre d'études parmi les plus importants du monde pour l'époque. On nous précise encore que les gens qui avaient eu le privilège d'étudier avec elle étaient ensuite parmi les plus brillants. Au temps de leur califat respectif, Abu Bakr et 'Umar venaient consulter Aïcha pour lui exposer tel ou tel problème auquel ils se trouvaient confrontés et l'interroger pour savoir ce que le "Prophète aurait dit ou fait en pareille circonstance". [...]

    Alors qu'il était devenu à son tour calife, Mu'âwiya l'interrogea. Elle donna comme réponse ce hadîth de l'Envoyé d'Allah : « Celui qui essaie de contenter Allah, ne se préoccupant pas du mécontentement des gens, sera protégé contre la méchanceté des gens. Mais celui qui contente les gens en ne se préoccupant pas du mécontentement de Dieu, sera abandonné par Allah et à la merci des gens. »

    Elle avait les moyens de vivre mieux car elle recevait, comme les autres Mères des Croyants, une pension versée par les Califes successifs. Mais Aisha , qui était d'une extrême générosité, chargeait sa servante, dès qu'elle recevait cette pension, de distribuer aussitôt le tout aux nécessiteux, négligeant de garder quelque chose pour elle. Le soir venu, elle disait à sa servante : « Pourquoi ne m'as-tu pas fait penser de garder de quoi dîner ce soir ? »

    Ainsi donc, parfois, elle n'avait même pas de quoi dîner. Elle avait tellement pris l'habitude d'une vie frugale au cours de ses années difficiles passées dans la maison du Prophète , jeûnant beaucoup, qu'elle continua de vivre de la même manière après sa disparition, alors que les moyens de la communauté s'étaient améliorés.

    Urwa a rapporté qu'un jour, il a vu Aisha qui avait reçu 70.000 dirhams, les distribuer aux pauvres, tandis qu'elle-même portait une chemise rapiécée.

    Un Compagnon s'étant ému de ce qu'elle redistribuait aux pauvres tout ce qu'elle recevait au fur et à mesure, elle s'était écriée en l'apprenant : « Comment ? On m'interdirait mes libéralités ? » et elle avait bien entendu continué ses pratiques ! [Rapporté par Bukhârî]

    Un jour, elle reçut - sur la demande de celui-ci - Hassan ibn Thâbit, qui avait été l'un des acteurs de l'affaire de la calomnie. Comme on s'était étonné qu'elle le reçoive, elle répondit : « Pourquoi pas. N'a-t-il pas été déjà frappé d'un terrible châtiment ? » II était, en effet, devenu aveugle.

    Avant qu'elle ne meure, alors qu'elle était à l'agonie, Ibn 'Abbâs demanda à être reçu par elle. Comme elle hésitait, dans la crainte qu'il ne lui fasse des compliments, on lui fit valoir qu'il s'agissait de l'oncle paternel du Prophète et l'un des principaux personnages parmi les musulmans. Elle le reçut donc.

    - « Comment te trouves-tu, lui demanda-t-il ? » - « Bien, si je crains Dieu, répondit-elle. » - « Tu seras bien, s'il plaît à Dieu, car tu as été l'Épouse de l'Envoyé d'Allah et la seule vierge qu'il ait épousée. Enfin, la Révélation t'a reconnue innocente. »

    Après cette visite, Aïcha devait dire « Ibn 'Abbâs m'a fait des compliments. J'aurais préféré qu'on m'eût oubliée. »

    Aisha vécut jusqu'à l'âge de 67 ans et mourut pendant le mois de Ramadan de l'an 57 de l'Hégire, sous le califat de Mu'âwiya.

    Elle fut enterrée, comme elle l'avait souhaité, après la prière de la nuit, dans l'heure qui suivit sa mort, dans le cimetière des femmes à Médine, auprès de ses compagnes, les Mères des Croyants (Qu'Allah soit satisfait d'elles) qui l'avaient devancée.

    Abu Hurayra fit la prière sur elle avec les autres Compagnons . Ce sont ses neveux qui la déposèrent dans sa tombe.



    Qu'Allah soit satisfait de Aïcha.


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